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jaja77
61 abonnés
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4,0
Publiée le 18 novembre 2018
j'en attendais pas tant alors ce fut une agréable surprise. un film tiré d'une histoire vraie sur un sujet délicat qui est traité sans moquerie avec humour et humanité. un film drôle et émouvant avec des acteurs tous convaincants et attachants aussi bien les personnages primaires que secondaires. donc, j'ai passé un très bon moment en salle obscure sans ennuie et cela m'a fait un bien fou après une journée de travail rude. j'en suis ressortie émue.
Une belle Comédie, coécrite et mise en scène par Vianney Lebasque. D'après sur une histoire vraie, son scénario original, basé sur la tolérance, nous présente une belle équipe de jeunes mecs C..ools. L'ambiance est sympathique, même si l'aventure n'est pas vraiment drôle, son rythme soutenu nous propose de bonnes anecdotes et beaucoup de scène émouvantes. Entouré d'une jolie troupe de comédiens talentueux, Jean-Pierre Darroussin se montre, comme toujours, hyper crédible dans son rôle de coach sportif. Les dialogues, bien écrits, lui font exprimer une belle réflexion sur l'intelligence définie sur un test de QI.
Avec un sujet en or incroyable, factuel, aussi troublant qu'immoral, "Chacun pour tous" livre une petite comédie bien en dessous de ce que cela aurait pu être. Un tel sujet ne méritait pas d'être traité de manière aussi légère, voire franchouillarde. Le scandale durant les jeux paralympiques d' Atlanta en 2000 avec l'équipe espagnole de basket est ici transposée en France et le parti-pris du scénario de rendre sympathique ce qui n'est qu'une arnaque doublée d'une atteinte à la réputation de ces jeux ne fait que mettre mal à l'aise. Manque de subtilité, personnages à la branquignol... une vraie déception.
Le prototype du film piège que l’on aborde avec détachement, qui finit par nous capter à grand renfort de bon sentiment et d’acteurs sympathiques, que l’on quitte satisfait et auquel on repense avec le détachement car il n’y a pas grandchose à en retenir.
Film casse-cou dans la mesure où il traite du handicap. Et franchement, Vianney Lebasque a réussi à trouver le juste équilibre et nous offrir un récit non seulement vrai mais invraisemblable. L’incroyable culot de cette équipe de basket ball. Je me suis bien douté que cette arnaque sportive concernait un autre pays. Cela m’aurait marqué si la France avait été concernée. Le fait de le transposer sous nos couleurs était aussi osé. Mais la pilule passe mieux sur le ton de la comédie. Une comédie qui n’évite pas quelques clichés… inévitables ; mais dans l’ensemble c’est acceptable. Et puis quand bien même, les clichés sont le miroir de la vie et la vie n’a pas toujours bon goût. Au-delà même du handicap, le film questionne sur la morale. Est-on prêt à tricher pour la bonne cause ? Ou tricher pour la bonne cause est-ce vraiment tricher ? C’est comme pratiquer une mignardise à un homme est-ce vraiment tromper ? Vous m’aurez compris ! C’est quoi la bonne cause ? Aider des handicapés à gagner un tournoi contre d’autres handicapés qui n’ont pas la chance ou la malhonnêteté de compter dans l’équipe des athlètes « valides » ? Ce qui est admirable dans cette histoire invraisemblable, c’est la fameuse spirale du mensonge. Se laisser porter par l’euphorie du moment (un voyage exotique, les J.O, les résultats) au point de perdre tout repère moral. On est en 2000, et je peux comprendre l’entraîneur (Français ou Espagnol) sur sa détermination. Tout ça pour une histoire de subvention. Pour l’amour de son sport. Aimer, c’est être prêt à tout pour le pratiquer, le sauver. Quitte à écorcher l’éthique sportive. Je comprends son coup de poker : on est en 2000, les J.O para-olympiques sont sous-estimés par les médias et arrivent bien après les J.O et c’est en Australie ! Les smartphones ne fleurissent pas en cette année 2000. Seulement, plus on va loin dans la compétition, plus on s’expose ; et plus on s’expose plus le risque est grand d’être découvert. L’entraîneur et son équipe ont été trop gourmands. Il aurait fallu chercher une élimination à partir du moment où la subvention était acquise. Cela n'aurait pas empêché la notion de culpabilité. Autre qualité du film, le réalisateur ne cherche pas à juger les responsables rongés par les scrupules ce cette imposture. Tous les acteurs sont impeccables et mention particulière à Vincent Chalambert et Clément Langlais.
Très jolie comédie qui ne cherche pas à faire dans la psychologie forcée (comme un certain Le Grand Bain) bien que le thème abordé l'impose par son contenu. Le but étant simplement de raconter cette histoire de triche lors des JO 2000 de Sydney (transférée à une équipe de France paralympique alors qu'en réalité c'etait celle d'Espagne) tout en faisant passer le meilleur moment possible au spectateur, et c'est réussi. Le casting sert très bien l'histoire, l'ensemble est sympathique à suivre même si la fin est expéditive. A voir une fois
Un feelgood movie qui sera sans doute éclipsé par Le Grand Bain ( auquel on peut sans honte le comparer mais qui n'a profité du même budget. Même pas celui de s'offrir 12 joueurs comme l'équipe espagnole qui a servi de base au scénario...) bien que bénéficiant d'un véritable suspense ( spoiler: les 2 équipes finalistes étant aussi tricheuses l'une que l'autre ) et d'un rythme sans temps morts (rires). Avec en plus l'idée gé-nia-le de NE PAS avoir fait d'Estéban un handicapé mental...
L'intrigue était pourtant intéressante, surtout qu'elle est tiré d'une histoire vraie. Les acteurs étaient prometteurs notamment mes chouchou Ahmed & Camélia. Mais le film est bourré de clichés, mal joué, peu crédible, très gnagnan. Assez déçue au final.
Un film bien construite et émouvante et charmante et tellement relié et de la vérité des gens différents et les difficultés qu on a les gens différents pour être dans société du jeux
Le film "crowd-pleaser" (qui veut plaire aux foules) par excellence, mais ne possède pas vraiment d'identité propre. Chacun pour tous est l'histoire d'une équipe de basketball qui emmène des joueurs prétendus handicapés aux Paralympiques, pour être sûrs de gagner et sauver le club. Pour commencer, le film lisse de façon extrême le côté immoral de l'action du club, à tel point qu'on pourrait très bien pardonner à ces sympathiques gars dépeints par le film, ce qui est gênant sur le plan éthique. Moins arrondir les angles aurait été plus honnête. Les gags ne volent pas franchement haut, on y ajoute une petite intrigue amoureuse sans intérêt ni suspens pour meubler, et quelques personnages dont les seules caractéristiques qui reviennent en boucle sont lassants malgré eux (l'obsession pour Queen de Freddie constitue son unique trait de portrait, ce qui est assez réducteur). Et la soi-disant véracité du film est mise à mal lorsqu'on commence à lire qu'il s'agit de l'équipe d'Espagne et non de France (une information de base qui remet en doute toutes les autres moindres). Pas de rire, pas vraiment d'intérêt, Chacun pour tous s'oublie vite.
Une comédie basé sur une actualité sportive inconnue des infos JT mais particulièrement intrigante des années 2000, la lumière de la mise en scène m'éclaire. Les rôles attribués font sourire, de l’ironie délirante au situation loufoque, c’est très bien joué, on est conquis par la rigolade. Les failles du système dans le monde paralympique où ses tricheurs se glissent à travers, ni vu ni connu pour ses faux handicapés, une équipe de charlatans estampillés déficients mentaux mené par un coach ne manquant pas de toupet pour aller aussi loin. L’aubaine du peu de médiatisation et des contrôles médicaux douteux, l’autisme passe dans les filets du trouble pour les communs de l’imitation. Ce sera à l’ombre de son grand frère de l’olympisme universel qu’avance la révélation de l’intrigue, à l’allure que prenne la tournure délicate pour ses menteurs. La conclusion annonce l’origine de cette incroyable histoire vraie, de l’escroquerie espagnole que nous fait connaître la réalisation.
Je m'attendais à quelque chose de plus loufoque et décalé, en fait le film est davantage une comédie bienveillante et se voulant réaliste. Le regard porté sur le handicap est très positif, soulignant que la frontière entre norme et handicap est surtout une affaire de perception et de volonté. Un film assez feel good en définitive.