Avis sur Marie Curie

Nous voyons quelques années dans la vie de cette femme.
Un peu avec son mari, Pierre Curie, puis ensuite après le décès de celui-ci.
J'ai trouvé que le film est de bonne qualité, c'est intéressant et on ne s'ennuie pas.
Le seul souci c'est qu'on voit trop sa vie privée quand elle devient la maîtresse d'un homme marié ce qui fera scandale (cela m'a déplu).

le film reste instructif ,mais l'aspect scientifique et son manque de vulgarisation ou du moins explications le réduit au monde sociétal et ses mœurs en 1905 vu avec les idées et le Prisme des années actuelles ,c'est un peu trop facile

Le film irradie le spectateur. Bien sûr la beauté de l'héroïne y est pour beaucoup, mais l'éclairage la musique nous transportent dans un temps où le temps prenait son temps. Le message féministe loin d'être caricatural laissera le spectateur en émoi et plein d'admiration pour les spectatrices assises à ses côtés.

Marie Curie est une grande physicienne et chimiste polonaise et naturalisée française dont ses travaux sur le polonium et le radium lui ont valu des prix Nobel. A la lecture de la bande annonce, nous savions que ce long-métrage de Marie Noëlle serait chiant, mais pas qu’il serait inintéressant. Son couple, ses filles, son deuil, sa condition de femme, ses doutes, sa nouvelle idylle et le scandale qui en suivie avec les médias, voici qu’on apprend à découvrir la vie de Marie Curie, mais pas du tout ses travaux et ce qui a fait que le nom Marie Curie a su traverser le temps. Un bout de discours par-ci, une formule mathématique par-là, la cinéaste fait genre qu'elle connaît son sujet, certes, mais elle ne nous prouve rien. A un moment, on demande à notre protagoniste de renoncer à son prix Nobel. Marie rétorque que les prix scientifiques n'ont rien à voir avec les vies privées. Le comble, car nous aurions justement aimé en savoir davantage sur la personnalité que sur la femme. Côté technique, la photographie de Michal Englert est mal maîtrisée et délivre certains plans fâcheux pour nos yeux. Les choix de musiques sont terrassant et nous ne vous ferons pas part de l’inadéquation du générique de fin. Dernier hic, l'actrice tient un accent polonais trop prononcé en français qui nuit à la compréhension de ses propos. Bref, on a pas aimé.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com

De la vie de Marie Curie, le film de Marie Noëlle ne nous apprend rien. Tout d'abord parce que trop limité dans le temps ; de son premier à son deuxième Nobel, grosso modo. Ensuite, parce que tout est survolé, de façon très scolaire voire wikipédiesque, notamment en ce qui concerne le plus important à savoir ses recherches scientifiques. De la reine du radium, la réalisatrice évoque en revanche la vie privée et en particulier sa liaison avec Paul Langevin, plusieurs années après la mort de Pierre Curie. Cette femme était admirable par sa ténacité et son courage dans un monde dominé par les hommes. Ce n'était pas une raison pour faire passer un message féministe aussi prononcé qui en quelque sorte se sert du passé, en le revoyant à l'aune d'une lecture trop moderne. La mise en scène chichiteuse de Marie Noelle enlève malheureusement toute profondeur et signification à l'oeuvre de Marie Curie, en écourtant assez souvent les scènes les plus significatives. Les aléas de la coproduction internationale ont obligé le doublage d'un certain nombre de protagonistes, ce qui est dommageable, isolant Karolina Gruszka qui ne démérite cependant pas dans le rôle titre. Accessoirement, le film donne envie de revoir le biopic de Mervyn LeRoy (1943), Madame Curie, certes hollywoodien et romanesque mais finalement portrait plus significatif de cette figure essentielle de l'histoire scientifique française et mondiale.

J'ai hésite à voir ce film et je regrette un peu. Un trés beau film qui montre la femme au travers la scientifique . Un couple ou le respect dans une époque ou le machisme est maître et les premières revendication féministe. Ce qui manque à ce film c'est l'immersion au début qui puisse prendre les repères de l'époque. Un manque de rythme fait qu'on arrive pas s'imprégner.

La période passée en revue est très courte. Il est indéniable que Marie Curie a été la maîtresse de Paul Langevin. Mais fallait-il que cet épisode dure près du tiers du film ? On ne comprend pas non plus l'intérêt des scènes où elle apparaît nue. Je me suis ennuyé car j'attendais vraiment autre chose !

Il serait intéressant de dresser un parallèle entre le destin de Marie Curie et celui de Marie Noëlle, réalisatrice du film qui lui est consacré : même prénom, toutes deux expatriées, travail en commun avec leur mari, continué seule après le décès de ce dernier. En effet, Marie Noëlle, de son vrai nom Marie Noëlle Sehr, d'origine française et espagnole, avait réalisé 2 films, "Ludwig II" et "La femme de l'anarchiste", avec son mari, le réalisateur allemand Peter Sehr, décédé en 2013, et elle a fait l'essentiel de sa carrière en Allemagne.
Mais revenons au film : le personnage de Marie Curie est tellement important dans l'histoire de la science et dans celle du féminisme qu'il a fait l'objet d'une quantité importante de films. Ce nouveau film, qui se concentre sur une partie de la vie de cette grande scientifique, apporte-t-il quelque chose de nouveau, d'intéressant au sujet de Marie Curie ? La réponse est malheureusement négative. Au moins deux raisons à cela : tout d'abord, ce film est une coproduction polonaise, allemande et française, réunissant des comédiens venant d'un peu partout en Europe et cela se voit et, surtout, s'entend. Ensuite, la réalisatrice a voulu raconter l'histoire de Marie Curie en parsemant son film de dispositifs esthétiques qui font écran entre les personnages et le spectateur et l'empêchent d'adhérer à ce qui lui est raconté.

Un film académique mais intéressant à défaut d'être passionnant. Faire jouer le rôle titre par une polonaise en est que mieux! On joue un peu sur tous les tableaux ( féminisme, vie de famille, recherches scientifiques) sans s'ouvrir sur aucun et c'est parfois un peu frustrant, mais ça se laisse regarder et ça peut-être une approche de cette grande dame de la science pour les jeunes générations, le tout enveloppé dans une musique bien agréable.

C'est bien malheureusement mais ce téléfilm ne met pas du tout en valeur le destin de cette grande femme !
C'est très mal réalisé, la prise de son est affreuse, la musique non en rapport avec l'image.
Sa vie privée, son second amour sont pourtant matière à un bon film ! Gâchis total
2,9/5

Ici, la femme jouant Marie parle avec un accent et les événements les plus marquants de sa vie sont représentés pendant la durée de ses années les plus tumultueuses. J'ai beaucoup apprécié tous ces détails qui font que l'histoire se révèle réelle et vraie. Beau film.

Le portrait d'une icône pour l'humanitè qui a dû se battre pour se faire reconnaitre dans un monde d'hommes, avec une toute nouvelle façon de guèrir le cancer! Le film se penche davantage sur sa vie personnelle, voire sur la formulation d'une hypothèse que sur la science en elle-même! Les admirateurs de Marie Curie devraient aimer la façon dont se dèroule le rècit, mais les adeptes du vrai biopic seront sûrement un peu dèçus! Avec ses grands yeux noirs, Karolina Gruszka n'a pas besoin de beaucoup se forcer pour dominer de sa prèsence un rôle assez austère! Le choix de Charles Berling pour incarner (une nouvelle fois) Pierre Curie est plutôt bien vu même si on le voit finalement très peu! En somme un biopic instructif sur cette femme scientifique qui fut aussi une grande fèministe d'avant garde dans lequel Marie Noëlle a assurè la mise en scène avec compètence! Seconds rôles reconnus tels que Malik Zidi ou le trop rare et dèjà regrettè Andrè Wilms qui chante pour faire fuir les pinsons! Merci Arte...

on comprend tellement mal l'actrice principale qu'on decroche ...... j'ai pas été jusqu'au bout . Le film traite de sa vie privée au debut la mort de Pierre ne nous procure aucune émotion ....C'est raté dommage

Un biopic pas terrible qui se concentre un peu trop sur l’aspect sentimental et émotionnel d’une des scientifiques les plus connues de ce monde. La narration est incroyablement plate. La plage de temps narré un peu surprenante : on commence au premier Nobel, on finit au second, mais sans vraiment savoir pourquoi. Alors que sa vie c’est un peu plus que ça… L’aspect scientifique est correct mais se contente de peu ; les personnages secondaires sont inexistants : impossible de savoir qui est le rouquin André sans une recherche sur Google. Et ce n’est pas comme si c’était simplement un stagiaire de laboratoire … L’interprétation laisse à désirer, où Einstein n’est pas du tout comme on nous la raconter, le casting pas sensationnel. Et surtout le film se concentre sur les ébats amoureux de notre scientifique, c’est sûr que c’est ce qu’on recherchait ! Bref, un film qui, par manque de recherche historique et par choix de réalisation d’aller dans l’intimité, déforme probablement l’Histoire, et n’apporte rien.

MARIE CURIE va nous montrer la face cachée de cette femme qui a la mort de son mari à dû se battre afin que son travail soit reconnu. Et pour nous livrer se portrait inédit, de grandes recherches ont été effectuées en consultant les journaux de Marie Curie et ses carnets de laboratoire. Un travail de documentation salué par le Musée Curie, l’Académie des Sciences et la petite-fille de Marie Curie. Donc oui, ce film est réaliste mais cela ne suffit pas. La réalisation peu évidente le rend désagréable à suivre. Entre les coupures assez brutales, et l'absence d'indication de date claire afin de suivre comme il se doit les événements si on n’est pas connaisseurs, on peut se retrouver perdu à certain moment. Surtout qu’il commence assez tard (1903), j’aurai aimé avoir l’origine des recherches pour mieux comprendre les motivations de cette scientifique. Ce commencement tardif fait que l’on voit malheureusement assez peu son mari Pierre Curie et donc l’acteur Charles Berling pourtant d’une justesse délicieuse. MARIE CURIE peine à trouver son équilibre entre vie scientifique et vie privé. Un parti pris plus prononcé aurait selon moi ajouté une vraie force à ce film tellement timoré qu’il en devient fade.