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Le Guerrier
76 abonnés
566 critiques
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1,0
Publiée le 5 avril 2020
Je n'ai pas trop aimé ce film...Sur le fond c'est pas mal, avec de nombreux rebondissements de situation et des apparences qui sont trompeuses. En général, j'aime bien ce genre de film, qui joue avec le spectateur pour lui proposer un final inattendu. Sur la forme, le film est cependant totalement rédhibitoire...Il s'agit d'une sorte de célébration du multiculturalisme sans frein, avec par exemple une professeur voilée (sans que cela ne choque personne), à la fin une voiture hybride acquiert une importance hors de propos et j'en passe; les familles recomposées etc...C'est une sorte de célébration du progressisme sans frein...Donc sur le fond aucun problème au contraire; par contre c'est sur la forme que je n'ai pas du tout aimé...
Après 10 mn pas très bonnes, le film décolle et devient très plaisant. Anna Kendrik est une actrice extraordinaire, au physique particulier, et qui sait tout faire - notamment voler la vedette à la pourtant très belle Blake Lively - qui mesure 25 cm de plus qu'elle ! Meme si l'intrigue se devine, voilà un bon moment à passer .
Thriller comique plutôt efficace où Paul Feig s'inspire du cinéma récent de Jason Reitman, en mélangeant le drame et la comédie. C'est agréable, un peu longuet, mais relativement convaincant grâce au duo d'actrices.
J’ai trouvé ce thriller très plaisant. Il a un style vraiment rafraichissant. D’un côté nous avons une histoire bien construite avec un bon rythme. La tension s’installe délicatement et on se prend dans cette enquête menée par Anna Kendrick. De l’autre, on aura un grand décalage qui provoquera des moments plutôt humoristiques. Le personnage ultra cliché de la mère de famille parfaite dans sa petite banlieue est tout simplement génial. On croirait qu'Anna Kendrick a été faite pour cela. Elle est à ravir. Ses échanges avec la sulfureuse Blake Lively donne une toute autre dimension à ce film. Les deux actrices ont sorti une grande performance. Cela va donner un contraste avec d’un côté la légèreté comique, et de l’autre l’angoisse de cette enquête. Un alliage bien dosé et très efficace. Quelques moments seront assez clichés mais étrangement, ils restent agréables à regarder car cela se fond dans l’ambiance qui règne. Pour encore plus nous ravir, la bande originale est à grande connotation française. Une originalité pimentée qui se doit d’être soulignée. Chaque morceau est choisi avec soin pour nous plonger entièrement dans cet univers. L'OMBRE D'EMILY mérite donc sans appel qu’on lui fasse de la lumière.
Un super thriller, les actrices sont juste géniales, le scénario est attrayant, bien écrit, on reconnaît très bien l'humour de Paul Feig et bien qu'il ne soit pas habitué à faire des thrillers, celui-ci est réussi, bravo!
emily et Stéphanie euuuh trop Canon! sérieux difficile de ce concentré sur le film en lui-même...sinon c plutôt pas mal ,ah oui pas c'est 3 étoiles jme suis donc pas trompé. trêve de plaisanteries et parlons 1 peu du contenu du film je précise...histoire banale,arnaque a l assurance c dire...après le tout détends bien pendant 2 heures oooh oui c parcequ'il y a 1 peu d humour. pour conclure la Bo est catastrophique !!elle donne 1 image erronée de la France !! mais attention j peux comprendre ce choix de musique française a l ancienne étant donné qu aujourd'hui la culture française est morte,enterré sous des million d émigrés...difficile de s y retrouver. j vous conseil de le regarder le soir juste après manger et juste avant de...enfin vous savez quoi. bye
Les références musicales et visuelles à la France, les deux actrices (la sous estimée Anna Kendrick et la sur douée Blake Lively) nous divertissent.... malgré un scénario tiré par les cheveux...
Si la première heure du film se laisse regarder pour passer le temps, et que la comédie de mœurs est assez sympathique, le film s'enfonce dans sa seconde moitié dans un thriller moralisateur. Anna Kendrick qui semble être très appréciée outre-atlantique, n'est pas bonne dans le registre du film policier. On se demande même s'il n'y a pas une erreur de casting. En plus elle n'est pas aidée par un scénario sermonneur avec son rôle moraliste qui dénonce tous les méfaits du personnage de Blake Lively. Ce qui la rend assez détestable. Peut-être qu'une actrice plus talentueuse aurait pu rendre le rôle d'Anna Kendrick, plus attachant, plus ambigu (quelques perches sont mêmes lancées sans succès pour rendre son personnage moins rigoriste) mais de constater que Anna Kendrick n'y arrive pas. Elle apparaît même antipathique et déplaisante. Blake Lively est pourtant accomplie dans son rôle, car malgré les efforts vains de la mise en scène bien pépère, et du scénario mesquin et étriqué, on arrive pas à la détester, tant on rejette les autres personnages. D'ailleurs la scène finale est assez déplorable et ahurissante. De voir comment le personnage blessé de Blake Lively est malmené comme une moins que rien par les autorités et les voisins, à de quoi nous choquer. On ne rit pas. Ce n'est pas drôle. De voir le comportement de cette Amérique de zone périurbaine est révoltant. On aimerait ne pas vivre avec ces gens, tant ils sont conformistes et détestables.
Film captivant du début à la fin, bon suspense, bon jeux des acteurs, excellent péripéties ! Je recommande de le voir pour ceux qui l'ont pas encore fait, ils ne seront pas déçus.
Paul Feig n’a pas son pareil pour extraire de l’interaction de deux femmes un récit d’exploration au terme duquel les personnages en présence apprennent sur eux et sur les autres, renaissent à eux-mêmes dans une version plus évoluée, plus libre. C’est en ce sens que le cinéma de Feig est un cinéma d’émancipation où le féminisme trouve une pertinence qui fait défaut à bon nombre de productions actuelles. Pas de discours-prétexte ici, seulement la conviction que la femme détient les clefs de sa propre élévation ; genre-somme qui possède non seulement le potentiel vulgaire du masculin mais surtout cette grâce mystérieuse qui l’élève au-dessus du masculin. Le féminin dispose ainsi de propriétés similaires à celles du phœnix. Soit une mère de famille qui se trouve enfermée dans un ensemble de rôles, à l’image de cette fenêtre-miroir que sont les vidéos de cuisine publiées sur internet. Illusion du mouvement, illusion d’un dynamisme mortifère qui se voient brisées par une rencontre. La brune découvre la blonde. Plus grande, plus sensuelle, plus distinguée. Et pourtant accessible en raison de l’enfant dont elle s’occupe et qu’elle accompagne à l’école. Naît aussitôt à l’écran un sentiment d’étrangeté : celui d’une amitié impossible et qui pourtant prend de l’ampleur, tient sur la durée malgré des différences importantes. A Simple Favor se structure tout entier sur un leurre : il semble, en effet, que l’énigme soit d’abord l’apanage d’Emily, figure d’altérité qui fascine Stephanie parce qu’elle incarne enfin cette fenêtre ouverte sur un ailleurs. Fenêtre que cette dernière ne tarde pas à traverser, allant jusqu’à adopter le garçon de son amie, revêtir sa robe, tomber amoureuse de son petit-ami. Se forme un triangle du désir qui n’est, en réalité, que l’alliance perpétuellement mouvante de deux êtres contre un troisième. Feig adopte la structure triangulaire pour mieux complexifier les relations de Stephanie à elle-même, puisqu’en s’engageant dans une enquête de détective, elle visite les tréfonds d’une existence pour mieux raviver la sienne. Le film perpétue donc une légende – par le biais d’un jeu de piste – qui a l’illusion d’être inaccessible alors qu’elle se situe dans l’essence de celle qui la cherche. Un propos de fond on ne peut plus convaincant ! Le souci, néanmoins, c’est que le mélange des registres rend l’ensemble à la fois fragile et faux. Le cinéaste ne réussit que peu à rendre crédible son intrigue aux retournements téléphonés ou tirés par les cheveux. Le comique et le film à énigme restent deux niveaux qui se superposent sans s’agréger l’un à l’autre. En résulte une impression de superficialité qui transforme chacun des registres en invité parasite : tantôt le thriller dissone, tantôt le comique brise la tension dramatique. A Simple Favor demeure une œuvre intelligente et soigneusement réalisée, mais qui aurait gagné à enraciner ses tonalités dans un terreau plus naturel, où les effets auraient été moins visibles et surtout subordonnés à l’histoire.
C'est plutôt une bonne surprise que ce film. Bien qu'il ne paye pas de mine au premier abord, il se réveille être intéressant. Trois éléments par rapport à ça. Tout d'abord le casting avec les deux héroïnes. Ensuite une mise en scène suffisamment efficace à défaut d'une très grande originalité. Enfin, un rythme suffisamment soutenu pour garder le bon équilibre et surtout garder le spectateur devant l'écran.