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    Un Homme Pressé
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    3,5
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    272 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    « Un homme pressé » avait sur le fond un grand potentiel avec ce thème qu’est la maladie, ici l’AVC qui fauche un homme d’un coup et sans prévenir !
    Hélas, après un début assez prometteur et bien fichu quant à la peinture du personnage central, Hervé Mimran a préféré privilégier une forme et un traitement très brut de décoffrage, sans subtilité ou délicatesse, où ce grand patron automobile va devenir suite à cette terrible épreuve, un véritable et amusant « Prince de Motordu », tout droit sorti de l’univers de Pef...
    Car ici, tout est en effet orienté sur la prestation de Fabrice Luchini qui en déformant chaque mot suite à des troubles cognitifs, va devenir le seul ressort comique et essentiel de cette réalisation, alors que la relation qu’il va mener avec son orthophoniste (Leila Bekhti) aura évidemment les retombées bénéfiques et salvatrices que l’on attend et espère tous évidemment, surtout venant d’un tel personnage aussi suffisant, méprisant et même odieux avec son entourage !
    Cette histoire courue d’avance est donc traitée à coups de serpe, et tout est fortement enjolivé en voulant être même drôle, car certains moments font il est vrai parfois sourire aux entournures !
    Et au fond pourquoi pas, sauf que l’humour ici n’apporte même pas l’émotion ou le frisson que ce récit aurait pu apporter, simplement et tendrement, sans s'encombrer de tout ce lot d’artifice inutile et vain !
    Une façon de vouloir aborder le drame humain très réductrice, en le minimisant, en enjolivant fortement les conséquences avec tout ce que l’argent peut de plus arranger forcement dans ces cas-là !
    Et que d’incohérences sur ce patron censé être amnésique, ainsi que celles accumulées tout au long de cette rééducation, d’autant plus que cet homme aux dents longues nous est montré parfois avec toutes les capacités de pouvoir rebondir...
    Sans parler de cette fin absolument impensable dans son cas en tant que projet de rédemption, quand on pense que cet homme se perd déjà dans son propre quartier.
    Si bien que Fabrice Luchini finit par ne pas être crédible dans son fonctionnement, à cause de ce cabotinage hésitant qui le décrit à la fois comme celui toujours coriace, tenace et accrocheur, et d’un coup perdu, largué et abandonné pour simplement quelques mots de travers !
    Cette réalisation de Hervé Mimran, a vouloir trop en faire, devient finalement de plaisante au début, à de plus en plus agaçante par la suite, et celui qui est passé par les affres de la maladie n’aura sans doute pas la même vision des choses...
    Finalement, il n’en reste qu’une comédie inégale et très légère qui ne risque pas de nous bouleverser plus que cela quand on pense à la gravité même du sujet !
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    On ne peut pas dire qu’il n’y ait pas de matière dans la trame de ce scénario. Mais il y en a finalement trop, ce qui conduit à juxtaposer et faire interagir trois thèmes sans qu’aucun ne soit traité à fond comme il aurait pu convenir. Il y a d’abord un capitaine d’industrie, fonceur, cassant, allant en permanence de l’avant sans s’arrêter. De ces gens à la tête des grandes entreprises qui ne se rendent pas compte qu’ils fragilisent les organisations dont ils sont le seul centre et qui se fragilisent eux-mêmes s’il leur arrive un pépin de santé. Ce qui arriva donc. Mais plutôt que de rester sur cet angle-là, l’histoire dérive vers une relation père fille un peu compliquée puisque l’homme pressé n’a jamais été vraiment là auprès de l’adolescente alors que la mère est décédée. Et autre diversion, l’orthophoniste a en aussi gros sur la patate. Elle, c’est sa mère biologique qu’elle recherche. De ce melting-pot, sortira quelque chose d’assez convenu, prévisible et sans grand originalité. Oui bien sûr, il y a Fabrice Luchini mais on l’a connu mieux inspiré ou en tout cas mieux servi par des dialogues. Un film témoignage visant à une certaine vulgarisation de ce qu’est l’A.V.C. C’est déjà ça. Mais ça fait encore une quatrième direction dans le scénario !
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Décevant.....
    passés les premiers dialogues avec les défauts de langage de l’homme pressé...on finit par se lasser...et le film traîne en longueur....pour sombrer dans les bons sentiments mielleux...et démagogiques...dommage....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Un film sympa à regarder mes ce n’est pas là la révélation de l’année ... quelques moment drôles et aussi quelques passage par moment long
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Un sexagénaire important (grand patron) et flamboyant ("Un Homme pressé"), autant que égocentré, se retrouve, après deux AVC consécutifs (dont le premier négligé), en situation de handicap (mémoire et langage atteints), et doit (pour bonne partie) l'amélioration de son état à une jeune femme modeste, orthophoniste hospitalière (maghrébine née sous X et qui a été adoptée par un ménage franc-comtois laborieux) - choc vivifiant de milieux opposés. Mutatis mutandis (et c'est aussi "tiré d'une histoire vraie"), on se dit que cette affaire édifiante présente pas mal de ressemblances avec un certain "Intouchables".... De là à envisager que Hervé Mimran ait pensé, avec une certaine roublardise, à surfer sur cette veine à succès.... Surtout avec une Leila Bekhti (en "Jeanne"), amie très proche de Géraldine Nakache, soeur du coauteur dudit film, avec laquelle il coréalisait jusque-là d'ailleurs.... Ce premier essai en solo de HM ne se hisse jamais au-delà du téléfilm appliqué, où l'on s'ennuie dès le premier quart d'heure, qui plus est. Heureusement, il y a Luchini, dans une de ses meilleures prestations pour le cinéma. Et "Sam".... Le chien.
    Rolling!
    Rolling!

    55 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Certains films devraient se contenter de tourner la bande-annonce. Payer 12€ pour un inventaire de calembours, ça fait cher la blagounette de comptoir. Ici la surdose finit par titiller les nerfs, et le jeu pincé et stéréotypé de l’insupportable PDG Luchini m’a fait frôler l’AVC. Quant à la rédemption prévisible du néo-rhétoricien, symbolisée par un « merci » inhabituel et contrit à son chauffeur, elle a l’air aussi sincère qu’un bourgeois de Labiche. Embrassons-nous, Folleville ! Et saluons l’entourloupe. Tout ça diffuse sans faire grincer ni sourire, l’hypnose de la mièvrerie, de l’esbroufe et du sentimentalisme à bon compte. Sans doute une déclinaison plan-plan d’un certain cinéma néo-réaliste de pacotille qui envahit les écrans. UN HOMME PRESSÉ, oui c’est sûr, de quitter la salle.
    bendelette
    bendelette

    26 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2018
    Bien ,grâce à Luchini qui est décidément un grand acteur,j'ai ri en entendant ses contrepèteries ,et le Luchini de la fin est très émouvant.mais cela est sans doute bien loin de la réalité et je ne conseillerais pas ce film à quelqu'un ayant un "avc" dans son entourage.
    Les histoires secondaires sont inutiles et empêchent le film de traiter son sujet plus en profondeur.En fait,pour moi,il s'agit plus d'une comédie qu'autre chose.
    Ismael
    Ismael

    86 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Je rejoins un peu les critiques presse négatives. On dirait que le film a été construit uniquement autour d’une idée scénaristique : un homme important et occupé se trouve subitement diminué par un AVC. Et puis c’est tout. L’histoire évolue peu, les personnages secondaires ne sont pas très développés et on ressasse sans arrêt les mêmes choses (le « gag » du trouble du langage en premier lieu) pour meubler.
    La première partie très médicale et centrée sur l’AVC du personnage est franchement assez déprimante, surtout qu’on tourne beaucoup en rond.
    Dans la deuxième moitié les scénaristes se décident enfin à faire évoluer le film, alors le personnage principal s’humanise et devient gentil. C’est assez mielleux, pas vraiment original, mais ça a au moins le mérite d’apporter un peu d’air frais (au propre comme au figuré) à un film qui commençait vraiment à faire du surplace et devenir étouffant.
    Fabrice Luchini est assez convaincant dans le rôle-titre et le réalisateur semble l’avoir compris puisque l’acteur est de tous les instants et tous les plans. A tel point que d’avantage que la vision d’un film, on a parfois l’impression d’avoir passé 1h40 en compagnie d’un homme qui vient de faire un AVC.
    djams
    djams

    37 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Le film montre bien les conséquences d'une vie surmenée ! Il ne faut jamais en arriver là sinon on n'arrive plus à s'arrêter. Le titre n'est pas correct pour ce film je trouve. Cet homme n'a rien de pressé. Il travaille beaucoup parce qu'il aime son travail. Il n'a donc aucune envie que ça se termine donc il n'est pas pressé.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Fabrice Luchini malgré tout son talent ne parvient pas à sauver ce très mauvais film. Le début est à peu près cohérent, c'est ensuite que ça se gâte ! Les difficultés d'élocutions font sourire au début mais malheureusement ça tient tout le long du film et ça devient carrément agaçant. Le reste ne tient pas debout. Un patron hautain et méprisant devient un chic type grâce à une orthophoniste sympa, c'est stupide, mièvre et plein de bons sentiments.
    cdf80
    cdf80

    9 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    On était pas loin du niveau du mauvais téléfilm de TF1. L'orthophoniste avait d'ailleurs beaucoup d'une sorte de "Joséphine ange gardien". 1h40 dopé aux "bons sentiments", le film bat des records dans le manque de crédibilité: les réunions au "sommet" d'une grande marque automobile , les conditions de l'éviction du PDG, l'AVC qui fait parler verlan, la caricature du monde médical, tout avait quelque chose de ridicule et de même pas drôle pour finir de nous faire plonger dans un ennui affligé.
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2018
    Film frustrant car rien a redire sur les acteurs tous bon. C'est le scenario qui peche car on a beaucoup de mal a croire a cette histoire avec des dialogues trop ecrit meme si ils sont parfois amusant et quelques temps mort.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    C'est un film toboggan : on se retrouve assez rapidement en haut de l'échelle à se dire que malgré la simplicité de l'intrigue c'est plutôt pas mal, on apprécie Fabrice Luchini dans ce rôle casse-gueule, puis on commence à glisser, lentement, imperceptiblement, on s'ennuie, ça tourne en rond et le comique de situation s'épuise, le film bégaye à son tour, ce avant l'accélération finale et la chute : une symbolique ultra-explicite (l'homme qui retrouve sa fille et son humanité en même temps que le langage) et on tombe sur le cul avec la scène ridicule de la biche (no spoiler). Luchini a oublié les mots, nous, on oubliera le film.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Le réalisateur - appliqué sinon très inspiré - Hervé Mimran nous propose un énième numéro de claquettes du génial Luchini. Celui-ci brille dans un rôle sur mesures, dont les dialogues à base d’inventions de langage et de mots tordus, crépitent à notre oreille dans la diction si particulière de cet acteur. La réalisation a eu l’habileté d’entourer le maestro de personnages bien marqués (l’infirmier, la psychologue, la cuisinière notamment) qui tirent tous leur épingle du jeu malgré l’omniprésence à l’écran du héros fracassé par un AVC destructeur. Après un bon démarrage, dont on regrettera peut-être le faible réalisme de la vision d’un patron du CAC40 au travail, après un épisode médical toujours bien rythmé, le film se perd malheureusement dans une errance géographique pleine de beaux paysages mais au signifiant basique pour ne pas dire niais (la rencontre avec sa fille). Musique un peu plaquée. Interprétation irréprochable jusqu’aux seconds rôles.
    Emmanuel d
    Emmanuel d

    27 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Une très beau film sur les conséquences d’un AVC chez un cadre dirigeant. La rencontre avec son médecin (Leila Behkti) va changer sa vie et le rendre meilleur.
    Fabrice Luchini est au sommet de son art et ce rôle de composition lui va comme un gant. L’histoire est rythmée, un peu longue par moment mais rebondit toujours de façon inattendue .
    Du bon cinéma français dont on ne se lasse pas...
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