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    Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City" et de son tournage !

    Saga vidéoludique culte

    Créé par Shinji Mikami et Tokuro Fujiwara, le premier Resident Evil sur ordinateur a été conçu pour la PlayStation de Capcom en 1996. Depuis, la franchise s’est enrichie de plusieurs suites, spin-offs et réinterprétations et a influencé l’évolution des jeux de survie et de tir à la 3ème personne.

    Vingt-cinq ans plus tard, Resident Evil demeure la saga de jeux vidéo de Capcom la plus lucrative, grâce à ses 110 millions d’unités vendues dans le monde et ses adaptations sous forme de films en prises de vue réelle et d’animation, de séries, de BD, de romans et même de récits audio.

    Retour aux sources

    Lorsque la saga s’est achevée avec Resident Evil : Chapitre final en 2017, le coprésident de Constantin Film, Robert Kulzer, a imaginé la relancer en revenant aux origines du jeu. Il se rappelle : "On a eu l’idée de s’intéresser à la mythologie des jeux et de fouiller les événements qui s’y produisent. On n’avait jamais vraiment évoqué ce qui s’était passé à Raccoon City en 1998 et aux raisons pour lesquelles la société Umbrella Corporation avait choisi cette ville pour y mener ses expériences."

    Un reboot

    Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est un reboot de la célèbre série de jeux vidéo du même nom. Plus précisément, le film s'inspire des deux premiers jeux de la saga : Resident Evil (1996) et Resident Evil 2 (1998), mettant en scène des personnages emblématiques comme Chris Redfield (Robbie Amell), Claire Redfield (Kaya Scodelario), Leon S. Kennedy (Avan Jogia), Jill Valentine (Hannah John-Kamen) et le méchant Albert Wesker (Tom Hopper).

    Une saga lucrative

    Les précédents films emmenés par Milla Jovovich avaient très bien marché au box-office. Resident Evil (2002) avait ainsi rapporté 104 millions de dollars de recettes mondiales, Resident Evil : Apocalypse (2004) 125, Resident Evil : Extinction (2007) 150, Resident Evil : Afterlife (2010) 296, Resident Evil : Retribution (2012) 241 et Resident Evil : Chapitre final (2016) 314, et ce pour des budgets compris entre 33 et 65 millions.

    Qui pour réaliser ?

    C'est le Britannique Johannes Roberts qui a été choisi pour la mise en scène de ce reboot. On lui doit, entre autres, 47 Meters Down et sa suite 47 Meters Down: Uncaged, deux films de requins. Il a par ailleurs réalisé The Strangers: Prey at Night, suite du terrifiant home invasion movie The Strangers sorti en 2008.

    Fidèle au jeu

    Si les précédentes adaptations de Resident Evil ne s'embarrassaient pas trop de la fidélité envers le jeu vidéo, Johannes Roberts a voulu rectifier le tir avec Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City. Ainsi, des personnages iconiques de la franchise vidéoludique (Jill Valentine, Claire & Chris Redfield, Leon S. Kennedy, etc.) sont présents dans ce reboot, tout comme certaines scènes cultes, dont la première rencontre entre les héros et un zombie dans le manoir Spencer.

    Raccoon City

    Raccoon City est une ville minière fictive exploitée par Umbrella Corporation pour y mener ses expériences. Elle a été conduite à la faillite par l’entreprise qui a prévu de la raser dès le lendemain. "Raccoon City est un personnage à part entière de l’histoire, peut-être bien le personnage principal, car c’est là que tous les autres se rencontrenté", précise le cinéaste.

    Personnages assiégés

    Grand fan de John CarpenterJohannes Roberts s'est inspiré, pour Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City, de Assaut (1976) et Fog (1980). Deux films dans lesquels les héros se retrouvent ensemble dans un espace clos et devant faire face à une menace extérieure.

    Le méchant Albert Wesker

    Tom Hopper explique au sujet de son personnage : "Selon moi, le Wesker du jeu est un peu comme l'Agent Smith de Matrix. Je ne souhaitais pas l'interpréter de cette façon. Je voulais qu'il ait un peu plus de relief et qu'il possède une certaine morale. Ce n'est pas aussi simple que dans le jeu."

    "Il y a une vraie origine derrière les agissements de Wesker, avant qu'il ne devienne le grand méchant que l'on connaît. De plus, d'un point de vue esthétique, le jeu a vraiment influencé le film. Pendant le tournage, je me suis souvent dit que l'ambiance était vraiment similaire."

    Où reproduire Raccoon City ?

    Les producteurs ont sillonné de petites villes qui avaient subi des bouleversements comparables. Hartley Gorenstein, le directeur de production, a suggéré Sudbury, une ville minière au nord de l'Ontario qui a beaucoup changé : la pollution y était telle que tous les arbres sont morts et la NASA y a même acheminé ses astronautes (le lieu est assez semblable à la surface de la lune).

    Sudbury exploitait autrefois des mines de nickel, ce qui a dévasté ses paysages et rendu l’eau de ses lacs acide. La ville a même été la proie d’une tornade dévastatrice et, suite à un impact de météorite survenu il y a 1,849 milliard d’années, accueille sur son site le troisième cratère le plus vaste de la Terre. Etonnamment, la ville possède aujourd’hui l’air le plus pur de l’Ontario...

    Tom Hooper bad guy

    Tom Hopper n'en est pas à son coup d'essai en matière de méchant puisqu'il incarne l'un des principaux antagonistes du déjanté Hitman & Bodyguard 2, donnant du fil à retordre à Ryan ReynoldsSamuel L. Jackson et Salma Hayek.

    Construction des décors

    Les sites emblématiques du jeu ont dû être construits, à l’instar du manoir Spencer, du commissariat de police de Raccoon, de l’orphelinat Umbrella et du laboratoire souterrain de Birkin. La production a collaboré avec le fabricant de jeux Capcom qui a fourni à la chef décoratrice Jennifer Spence les plans architecturaux du manoir Spencer et du commissariat pour lui permettre de les reconstituer.

    L'équipe a aménagé l’escalier en spirale du manoir Spencer, ainsi que d’autres décors comme le vestibule de l’entrée principale avec son escalier, la bibliothèque et plusieurs autres pièces, sans oublier l’extérieur du commissariat et son immense atrium. Pour l’orphelinat, les producteurs se sont servis d’une école de garçons désaffectée située à Hamilton, à la périphérie immédiate de Toronto.

    En 1998 !

    Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City se déroule en 1998, année où la première édition du jeu est sortie et où Internet n’avait pas encore tout envahi : le bas-débit était encore la norme, les gens communiquaient grâce à des téléphones fixes et des bipeurs, et le nec plus ultra de la technologie était le PalmPilot.

    Renouveler les zombies

    Pour concevoir les zombies, Johannes Roberts s'est bien sûr inspiré des jeux vidéo mais aussi de la mini-série Chernobyl. Le réalisateur a, en effet, été marqué par les descriptions de l’impact des radiations. Il a alors demandé au chef-prothésiste Steve Newburn de se pencher sur les effets des brûlures chimiques sur la peau et de l’empoisonnement radioactif (plutôt que d’opter pour les attributs traditionnels des zombies, comme la chair en putréfaction). Le réalisateur explique :

    "C’est une transformation lente qui ne résulte pas du fait qu’on se fasse mordre et qu’on se métamorphose. Ça demande donc des prothèses très complexes et c’était extrêmement difficile à mettre en place non seulement en raison des restrictions sanitaires, mais aussi à cause des températures extrêmes qui tombaient en-dessous de - 20 degrés, de la pluie battante et des scènes de foule mobilisant des centaines de zombies ! Mais le plus difficile était de faire en sorte qu’on puisse sentir l’humanité des zombies."

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