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    Duelles
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    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Ce thriller dramatique et psychologique est particulièrement bien réussi.
    C'est bien ficelé, inquiétant, renversant.
    La réalisation et l'interprétation sont impeccables et le spectateur en fini tout retourné.
    J'ai adoré ce film de qualité et hautement captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mai 2019
    Contrairement à certaines critiques, j'ai apprécié le jeu des deux actrices principales et j'ai ressenti la tension psychologique pendant tout le film à l'ambiance très réussie. On ne sait jamais ce qui va arriver et le scénario réserve des surprises. Je recommande ce film.
    Francis de laveleye
    Francis de laveleye

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Duelles de Olivier Masset Depasse
    Gagné ! Superbement. Le film est passionnant, à tous égards. Peut-être faut-il d'abord en souligner la réussite formelle, la beauté de " l'écriture cinématographique "ou, pour le dire plus simplement, l'image, les cadrages, le montage.
    Il y a un choix " chromatique " très intéressant qui aide, pour beaucoup, à la restitution des années 60. Et les tonalités tantôt chaudes, oranges, lumineuses, tantôt bleutées, glaciales, qui participent avec subtilité aux moments du films qui sont très contrastés, et qui s'enchaînent de façon non prévisible. Dans cette très belle image de Hichame Alaouié, très travaillée - ce qui donne un cachet très fort au film - les personnes, les éléments, sont mis en place de façon particulièrement attentive.
    Nous retrouvons avec délice les utilisations de focales diverses, les mouvements d'appareil (soyez attentifs à ceux qui accompagnent les dames qui s'allongent ou se couchent) les déplacements de caméra qui se retrouvent chaque fois dans le bon angle, dans la bonne lumière, qui montrent avec force ce qui doit être vu.
    Il me semble que ce soin minutieux à " cadrer " l'histoire (au sens premier de la prise de vue, mais aussi de la maîtrise de son déroulement) procure à lui seul, une large part du plaisir du spectateur.
    Mais c'est aussi un film à regarder avec les oreilles. La musique, omniprésente, de Frédéric Vercheval m'a paru exceptionnelle. Les esprits grognons la qualifieront d'envahissante. Elle est en effet presque incessante, mais contribue d'une façon brillante à créer les tensions et le suspens qui parcourent le film de façon lancinante, comme un interminable frisson.
    Car cette histoire de deux " happy family " qui habitent deux maisons jumelles, semi-attachées, pourrait être banale. Toute la construction du récit nous réservera cependant des événements qu'une sérieuse dose d'adrénaline aidera à surmonter. Les deux pères sont simplement parfaits. Le gosse joue sa partie avec conviction et c'est impressionnant dans les scènes " tendues ". Il faut dire le plus grand bien des deux actrices qui portent littéralement le film. Oui, nous les connaissions excellentes. Anne Coessens est indéchiffrable, ténébreuse et radieuse, elle porte un mystère qui semble insondable. Souvenez-vous d'elle dans Cage. Veerle Baetens est souveraine, d'une intensité qui ne faiblit jamais, pas un seul plan d'elle qui ne frappe.(Une mention toute spéciale pour sa coiffeuse qui a fait un travail d'orfèvre !) Elle avait convaincu déjà dans Alabama Monroe, (The Broken circle breakdown), D'Ardennen, parmi de nombreux autres rôles.
    Le réalisateur avait été très convaincant avec ses deux précédents films, Cages et Illégal et l'on sent son plaisir à utiliser les (très beaux) décors, les toilettes des dames (très belles) dans des décors des années 60 avec les codes visuels du suspens classique à l'américaine. L'utilisation des non-dits, des regards, des coïncidences, des interprétations contradictoires, antagonistes, nourrissent un ambiance psychologique dont on ne sait si elle est ludique ou inspirée par les grandes frayeurs inhérentes à tous parents. C'est du cinéma belge tout ça !
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Très bon thriller.....je conseille....atmosphère réussie....4 étoiles!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Jamais entendu parlé de ce film. Très beau casting pourtant. Le réalisateur belge Olivier Masset-Depasse (Illégal) nous offre un formidable duo d'actrices (Veerle Baetens et Anne Coesens), deux femmes qui s'affrontent dans une descente aux enfers suite à un drame familial. Une belle reconstitution des années 60, un suspens étouffant et une fin glaçante. Bref, une très belle surprise.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 000 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    un drame familial qui amène à des dommages collatéraux en cascade. entre suspicion et paranoïa, un thriller à suspense qui instaure certes une ambiance mais qui jamais ne surprend vraiment ou ne monte en puissance. alors que les dialogues sont souvent chuchotés, que le rythme est assez lancinant on aurait pu à juste titre attendre un final avec davantage d'intensité et de rebondissements.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2019
    On a vraiment du mal à croire que nous sommes dans un film belge tourné à notre époque. Preuve que la reconstitution des années 60 de cette banlieue cossue de la capitale belge est particulièrement réussie. Des décors des deux maisons qui rassemblent la quasi-totalité de l’action en passant par les costumes et les accessoires, on s’y croirait vraiment et ce cachet vintage et rétro bien rendu (à la limite de l’excès tant tout cela confine au fétichisme de conservateur de musée) donne une saveur particulière et surannée à ce long-métrage. Une œuvre originale et qui dénote dans la production actuelle se plaçant constamment comme un hommage appuyé à deux figures tutélaires du cinéma américain, celle du cinéma d’Hitchcock pour le côté suspense et les femmes fatales et celle de Douglas Sirk pour le côté mélo et les images léchées.



    On peut également voir « Duelles » comme un exercice de style particulièrement probant tant les références sont assumées et digérées avec goût et pertinence. Mais toute cette vitrine, peut-être un peu démonstrative, n’est pas vaine et le style et la forme sont au service de quelque chose. En effet, on est tout autant dans un thriller qui sait être prenant qu’un drame familial poignant. Le jeune réalisateur belge Olivier Masset-Depasse (découvert grâce à « Illégal », un film au style et au sujet diamétralement opposé) jongle parfaitement entre les deux, sachant nous émouvoir par le biais du drame qui se joue sous nos yeux et faire monter la tension crescendo jusqu’au final. Il y a un parfum de suspense à l’ancienne comme on fait plus, à cheval entre ceux qui sortaient à l’époque où se déroule le film et ceux à la mode dans les années 90 du style « La Main sur le berceau ». Le déroulé de l’intrigue est plutôt retors à défaut d’être renversant et l’ambiance est anxiogène au possible. Le décalage entre les belles images de cette banlieue paradisiaque et le drame qui s’y joue est confondant.



    La force principale du long-métrage est de tout le temps nous faire douter de la folie supposée des deux personnages, à savoir si l’une est vraiment une psychopathe et si l’autre est folle ou pas. Durant une heure et demie qui ne souffre d’aucune longueur grâce à un montage aiguisé, on est focalisé par la relation de plus en plus vénéneuse entre Alice et Céline, à laquelle on peut ajouter les présences importantes de leurs maris respectifs. Les deux actrices, Veerle Baetens et Anne Coesens sont impeccables. La première joue parfaitement le doute et la paranoïa quand la seconde inquiète par son calme apparent et sa résignation empreinte de dolorisme. On peut juger que le scénario va trop vite en besogne dans le comportement adopté par ses personnages qui passent vite d’un sentiment à l’autre mais le mystère entourant l’intrigue et les sublimes images du réalisateur emportent le morceau jusqu’à un final surprenant de noirceur.


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    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2019
    La seule et unique raison qui m’ont poussé vers ce thriller franco-belge, c’est qu’il s’agit de l’adaptation d’un roman noir que j’ai beaucoup aimé, « Derrière la Haine » de Barbara Abel, et dont je me dis depuis longtemps qu’il est taillé pour le grand écran. Forcément, vu que j’avais encore bien le roman en tête, je ne peux pas avoir vu « Duelles » de la même façon qu’un spectateur qui découvre l’intrigue, c’est évident… Pour le dire vite, je savais d’emblée comment cela était censé finir. Mais qu’importe, ça me plaisait de voir enfin sur l’écran cette histoire d’amitié qui se mue en une haine sourde et implacable, un vrai thriller psychologique. Pour une raison que j’ignore, l’action est transposée dans les années 60, alors qu’objectivement cela n’apporte pas grand chose au propos. Cela donne l’occasion aux décorateurs de faire une jolie reconstitution à base de mobilier géométrique, de robe chasubles avec bandeaux pour les cheveux assortis et de permettre aux protagonistes de griller une clope dés que leur nerfs sont à bout, ce qui va beaucoup arriver. Le temps béni des 60’s, où les hommes travaillaient et les femmes restaient à la maison, toujours élégantes et bien mises, ces 60’s phantasmés m’ont toujours laissé dubitative. Ici, c’est tellement ultra-60’s que ça en sonne presque faux ! La réalisation est intéressante, il y a chez Olivier Masset-Depasse une visible volonté de bien faire, d’utiliser le flou, de jouer avec l’ombre et la lumière, de faire des plans soignés. Mais cette application est un peu gâchée par une musique envahissante et sans grand intérêt, qui appuie les effets au centuple, ou en tout cas bien au-delà du nécessaire ! Le casting est intéressant, les deux actrices jouent plutôt bien leurs partitions avec une mention spéciale à Anne Coesens, plus subtile et dont le jeu est plus retenu que sa consœur Veerle Baetens. Cette dernière, lors des scènes où elle est censée s’abandonner à la colère, surjoue un peu et son accent flamand devient si fort que cela parasite la scène. C’est un peu dur de lui reprocher cela, j’en conviens parce dans l’ensemble, elle fait le job. Les deux hommes, Mehdi Nebbou et Arieh Worthaler, ont des rôles un peu sous –écrits et c’est dommage. C’est dommage surtout pour le rôle de Damien, le père éploré, que le film traite quasiment comme une anecdote alors que dans le livre de Barbara Abel, son rôle est ô combien crucial. L’adaptation d’un roman à suspens est toujours délicate, il y a un monde entre le livre et l’écran. Lorsqu’il s’agit d’un roman qui a très bien marché comme celui-ci (les amateurs de romans noirs le connaissent et si ce n’est pas le cas, il faut aller dare-dare dans une librairie), c’est encore pire puisque tous ceux qui l’ont lu vont avoir leur mot à dire que le film, alors même qu’ils savent d’emblée comment cela doit finir. Jusqu’à ses 20 dernières minutes, le film est assez fidèle au roman, je le reconnais, à part quelques écarts sans conséquence. Si on ne connait pas le livre, on peut se laisser emporter par ces deux femmes. spoiler: La première est tout d’abord écrasée de chagrin puis semble se reprendre, retrouver un certain équilibre avec la présence de ses voisins et de leur fils Théo. Mais on n’arrive jamais à lire cette femme derrière son sourire timide et ses manières polies, grâce à la bonne composition de l’actrice Anne Coesens. La seconde se sent coupable de l’accident, d’une certaine façon, et comme elle a un passé compliqué en matière psychique, elle ne sait plus si elle a raison d’être sur ses gardes ou si son esprit lui joue des tours
    . Jusqu’à 20 minutes de la fin, le suspens peut marcher et le film se laisse suivre sans déplaisir. Les 20 dernières minutes, quant à elles, trahissent quelque peu le roman. Là où Barbara Abel, pour un résultat quasi identique, déployait de la subtilité et de la lenteur, Olivier Masset-Depasse fonce tête baissée et lorgne davantage vers les thrillers américains au dénouement spectaculaire. Je ne veux pas exagérer non plus, les deux voisines ne sont pas s’affronter à coups de couteaux dans une cave mal éclairée, il ne faut pas caricaturer. Mais quand même, la fin est précipitée et lorsque la vérité est enfin connue à l’écran, le film perd beaucoup en pertinence et en intérêt. Du coup, on a l’impression d’avoir passé 1h40 devant un téléfilm de l’après –midi sur M6 plutôt que devant l’adaptation d’une excellent roman qu’on a adoré et qu’on a eu un mal fou à lâcher. J’imagine que c’était le prix à payer pour que le film réponde aux code du genre au cinéma, c’est quand même dommage. En conclusion, si l’on a pas la possibilité ou l’envie de lire le roman, on peut éventuellement passer un bon moment devant « Duelles », mais si on l’a aimé et qu’on à tremblé en le lisant, on ne peut que rester sur sa faim devant cette adaptation lisse, aseptisée et simplifiée.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Duelles est un film clairement référencé. Douglas Sirk pour l'ambiance fin des années 50, Alfred Hitchcock pour le scénario. Deux ombres imposantes avec lesquelles le film du belge Olivier Masset-Depasse ne lutte pas bien longtemps. Après quelques minutes seulement, il n'est pas difficile de comprendre que Duelles va manquer cruellement de subtilité, s'engouffrant dans un récit surligné par la musique et entassant les événements tragiques sans aucun souci de crédibilité. Comme l'interprétation est couci-couça, le film finit par devenir ridicule et même grotesque, tout en essayant de jouer au plus malin avec le spectateur. Est-ce de la paranoïa qui étreint l'une des deux femmes ou une peur fondée sur la véritable démence de l'autre ? Ce long-métrage, qui se veut très noir tout en créant un environnement haut en couleurs clinquantes, sombre dans une surenchère narrative où l'instinct maternel se révèle un poison très toxique (le mal de mère ?). Le point de départ de Duelles n'était pas plus mauvais qu'un autre mais son traitement et son développement sont tellement accentués dans l'outrance qu'on en vient à se demander si ce n'est pas volontaire. Mais dans quel but, alors ?
    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Avec un décors flambant neuf des année 60 qui sonne creux, deux familles sont victimes d'un drame, la perte d'un enfant par accident. S'en suis un déroulement peu crédible où s'affrontent deux femmes jadis amies devenues rivales voire plus. Scénario écrit à la serpe avec une succession de scénettes qui empêche le spectateur de ressentir véritablement cette ambiance pesante et le côté thriller voulu par l'écriture. On s'ennuie et surtout on est déçu par le manque de réalisme de ce film.
    christian c.
    christian c.

    9 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Duelles, un sentiment de déjà vu... De fait, de nombreux films et téléfilms ont traité de ce sujet : même scénario, même dénouement. Quel est donc l'intérêt de ce "plagiat", alourdi d'une musique assourdissante pour mieux faire passer un suspense éventé ?
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Une ambiance qui se veut rapidement oppressante, interrogative, aux relents psychologiques (névroses et autres paranoïa). Les mouvements de caméra (souvent très rapprochée), la musique (comme pour mieux cerner le message), une première hypothèse qui se dégage mais c’est un thriller alors ont sait qu’on peut s’attendre à des fausses pistes ou rebonds. De quoi tenir en haleine le spectateur amateur du genre même si à l’évidence il manque quelque chose (beaucoup même) pour se hasarder à une comparaison avec les grands classiques. Le déroulement du scénario par petites touches successives ne vaut et n’est prétexte que pour justifier la fin, somme toute noire très noire. Un film qui peut trouver son public d’initiés, de spectateurs avertis. Non sans difficulté car malgré une nomination dans un festival (Beaune) il est très peu programmé dans les salles obscures. Raison de plus pour lui donner sa chance en n’étant pas trop sévère avec la critique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mai 2019
    Alice (Veerle Baetens) et Céline (Anne Coesens) sont voisines. Elles sont les meilleures amies du monde. Leurs familles, en tous points similaires, habitent un pavillon cossu de banlieue : Alice comme Céline ont un mari, qui travaille dans une compagnie aérienne, et un fils unique de dix ans. Les deux familles sont vite devenues inséparables.
    Mais un événement tragique va les monter l’une contre l’autre.

    J’avais beaucoup aimé "Illégal" (2010) le premier film de Olivier Masset-Depasse. Anne Coesens, déjà elle, y jouait le rôle d’une immigrée russe en situation illégale menacée d’être reconduite à la frontière et séparée de son fils. Avec Duelles, le réalisateur belge change radicalement de registre. Il abandonne le naturalisme brut de son premier film pour un drame intimiste dont l’action se déroule dans les années soixante filmé à la façon d’Alfred Hitchcock ou de Douglas Sirk. Son esthétisation louche du côté de François Ozon.

    Hélas, une fois les enjeux du film posés, le scénario peine à soutenir l’intérêt, tournant trop souvent à l’exercice scolaire. Alice et Cécile sont tour à tour coupables et victimes. La paranoïa de l’une nourrit celle de l’autre dans un crescendo de violence qui culmine dans un final paradoxal. Cette conclusion – dont je suis curieux de savoir si elle est fidèle à celle du livre de Barbara Abel dont "Duelles" est tiré – sauve in extremis le film du naufrage.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2019
    Excellente surprise que ce film belge délicieusement rétro. Tout est parfait dans ce revival de film noir des années 50 : le scénario machiavélique, les couleurs pétantes, la reconstitution d'époque, le jeu des deux actrices principales, la mise en scène inventive toute en symétrie.

    Le réalisateur Olivier Masset-Depasse dépasse (!) ce qui aurait pu être un exercice de style brillant pour nous entraîner beaucoup plus loin, quelque part entre le Hitchcock de Vertigo et le Clouzot des Diaboliques. En voyant ce type de films, je me prends à mesurer à quel point les scénarios des films d'aujourd'hui sont timorés en matière d'imagination et de noirceur, à part bien entendu dans le cinéma asiatique.

    Si le film est une pleine réussite, c'est en grande partie grâce à ces deux actrices : la brune Veerle Baetens (qu'on a vu dans Alabama Monroe et Les Ardennes) répond parfaitement à la blonde Anne Coesens, par ailleurs épouse dans la vie du réalisateur.

    Duelles impressionne par sa compacité et la cohérence de son projet artistique. Je le conseille vivement.
    dvd dog
    dvd dog

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2019
    Olivier Masset-Depasse a eu l'envie de s'inspirer de Alfred Hitchcock. On place des acteurs contemporains dans un thriller des années cinquante. En effet, l'idée était originale, aussi il y avait pas mal de potentiel à tirer de ce complot. Mais le problème c'est que cela ne colle pas et dès le départ. Personnellement je trouve les personnages de ce scénario peu crédibles. Cela apporte comme effet que faute de pouvoir s'identifier aux acteurs de ce thriller l'ennui s'installe très vite. Bien que ce film ne dure pas longtemps j'ai ressenti le temps passer. Aussi, à certains moments j'ai eu l'impression de visionner un soap ou une mauvaise série télé servie à la sauce Hitchcock. Tout cela est bien dommage car il y avait pas mal d'inspiration à tirer de l'idée de départ. Hélas je ne vois rien de très inventif ici.
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