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    L'Echange des Princesses
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    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    L'auteur de la Chambre des officiers et le réalisateur d'une exécution ordinaire nous offre un Film très classique dans sa forme et dans sa narration. Chaque plan se termine par un fondu noir ce qui rend son déroulement comme une succession de tableaux naturels.
    Il semble n'avoir de valeur que dans la description d'un fait historique. très épuré et rigoureux il illustre sans fioriture romanesque un épisode historique du jeune louis xv sortant de la régence. Belle interprétation et description du rôle des femmes et filles de prince et roi ! Elles sont un don dans le sens des peuples premiers! Simone de Beauvois l'explique très bien dans son article paru en 1949 commentant les structures élémentaire de la parenté de Claude Lévis Strauss.
    au-delà de ce dernier point ethnologique, L'ensemble des interprétations sont d'une très bonne tenue. Lambert Wilson en roi d'Espagne dépressif petit neveu de louis XIV prend plus de place que le rôle qui lui a été donnée ! Son texte son interprétation et son lyrisme donne au film du relief qui fait défaut par moment.
    Le jeune Louis XV tient la route: il a un visage d'ange imprégné de son rôle de roi avec des élans de lucidité.
    Catherine Mouchet est parfaite comme à son habitude: elle donne de la consistance au rôle de femme discrète effacée mais efficace et ayant une opinion bien arrêtée sur les enfants dont elle s'occupe et les manques dont il sont l'objet.
    Olivier gourmet joue un rôle de régent austère et responsable à l'opposer de Philippe Noiret dans le film de Tavernier que la fête commence. Andrea Ferréol est truculente dans un rôle de grand-mère aimante et tendre.
    Une mention spéciale pour julienne Lepoureau interprétant l' infante d'espagne de 4 ans donne en mariage à Louis xv 11 ans : avec beaucoup d'aplomb elle se glisse dans ce personnage qui vit une histoire pleinement de princesse !
    Yves G.
    Yves G.

    1 502 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    En 1721, le régent Philippe d’Orléans propose un « échange de princesses » pour éviter qu’une nouvelle guerre n’éclate entre la France et l’Espagne. L’infante Anna Maria Victoria épousera à Paris le roi Louis XV. La propre fille du Régent épousera quant à elle à Madrid le prince des Asturies.

    Chantal Thomas est une historienne spécialiste du XVIIIème siècle – à ne pas confondre, comme le fait Allociné, avec un humour d’autant plus hilarant que le stagiaire de troisième en est probablement responsable, avec Chantal Thomass. Ses "Adieux à la Reine" portés à l’écran par Benoît Jacquot racontait la vie de Marie-Antoinette à Versailles entre juillet et octobre 1789. Son "Échange des princesses" se déroule soixante ans plus tôt mais met en scène des protagonistes identiques dans des situations analogues. Il s’agit une fois encore de décrire la Cour, son protocole écrasant, son faste, ses intrigues et ses petitesses.

    Romancier à succès qu’on sent titillé par le cinéma (il a réalisé en 2010 la plate adaptation de son roman 'Une exécution ordinaire'), Marc Dugain porte à l’écran sans génie cet essai de Chantal Thomas. Benoît Jacquot était un grand réalisateur qui réussissait à glisser un peu de fièvre dans la narration des débuts de la Révolution française et à nous faire partager l’angoisse de la Cour. Marc Dugain n’a pas son talent qui ne parvient jamais à nous impliquer dans une histoire dont on reste définitivement étrangers.

    Pourtant, cet « échange de princesses » était riche de potentiel dramatique. Le plus grand, bien sûr, était de mettre en scène des enfants. L’infante espagnole a quatre ans à peine quand elle se fiance au roi Louis XV – qui en avait onze seulement. L’historienne et le réalisateur prennent quelques libertés avec l’histoire et vieillissent leurs protagonistes. Loin d’être un bébé pleurnicheur, la jeune Anna Maria est une toute petite jeune fille qui prend son rôle très au sérieux. Louis XV est un jeune adolescent, écrasé par son rôle – quatrième dans l’ordre de succession, il doit aux décès successifs de son grand-père, de son père et de son frère aîné de succéder à son arrière-grand-père en 1715 à cinq ans seulement.

    La situation en Espagne se présente différemment. Mademoiselle de Montpensier est une adolescente boudeuse qui refuse à son époux l’accès à son lit. Le jeune prince des Asturies est étouffé par la personnalité écrasante de son père. Philippe V et Louis Ier d’Espagne sont interprétés à la limite de la bouffonnerie par Lambert Wilson et Kacey Mottet Klein.

    La personnalité la plus attachante de ce théâtre d’ombres est Madame de Ventadour, la gouvernante aussi discrète que fidèle qui éduqua Louis XV avant que celui-ci « passe aux hommes » le jour de ses sept ans, puis qui se vit confier la jeune reine. Son rôle est joué par Catherine Mouchet qui, depuis sa révélation dans Thérèse il y a plus de trente ans, apparaît souvent dans des seconds rôles ("Marvin ou la belle éducation", "Les Fantômes d’Ismaël", "Fleur de Tonnerre") qu’elle interprète avec élégance et sensibilité.
    ffred
    ffred

    1 732 abonnés 4 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2017
    J’avais plutôt aimé le premier film de Marc Dugain Une exécution ordinaire (pas vu les deux suivants). C’est la bande-annonce qui m’attiré ici. Où Lambert Wilson laissait envisager une belle prestation. Elle l’est. Il est absolument formidable en Philippe V d’Espagne. On aurait aimé le rôle un peu plus épais du coup. Le reste de la distribution suit le mouvement. Des chevronnés Olivier Gourmet, Catherine Mouchet et Andréa Ferréol aux jeunes mais très talentueux Kacey Mottet Klein (Louis 1er d’Espagne), Anamaria Vartolomei (La princesse de Montpensier), Igor Van Dessel (Louis XV). Mais la plus convaincante est la toute jeune actrice (9 ans) Juliane Lepoureau dans le rôle de l’infante d’Espagne. Pour le reste, c’est du classique mais vraiment très bien fait. La mise en scène est académique mais solide, raffinée et élégante. La direction artistique est splendide. Les costumes sont vraiment très beaux. Le récit, dur et cruel, est prenant et j’ai appris là foule de détails sur cette partie de l’Histoire de France (sans doute quelques libertés avec la vérité historique). Après Les adieux à la reine, voilà une nouvelle adaptation d’un roman de Chantal Thomas qui a, cette fois, participé au scénario. Au final, une reconstitution somptueuse et fascinante d’un fait historique peu connu qui nous offre un film vraiment très intéressant, aussi réussi sur le fond que sur la forme. Une très belle surprise donc.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    Nullissime. Un océan d'ennui. On a l'impression d'être en classe d'histoire tant les personnages passent leur temps à expliquer leur rôle comme si le spectateur était stupide. On est jamais dans l'histoire. Aucun rythme narratif. J'ai perdu mon temps et argent et j'en suis très énervé. Les acteurs sont extrêmement mal dirigés et font ce qu'ils peuvent pour éviter le désastre.
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    Dès l’ouverture de ce film adapté du roman éponyme de Chantal Thomas, on en a le pressentiment, ce sont les ailes sombres de la mort qui s’étendent au-dessus des cours de France et d’Espagne. Et c’est elle qui, en quelque sorte, mène la danse. Les servantes endormies près du lit où repose le tout jeune Louis XV semblent mortes et, lorsqu’elles s’éveillent, c’est comme si elles reprenaient vie afin de chasser les intrus qui se présentent, en l’occurrence des médecins que l’une d’elles ne se gêne pas de traiter non seulement de charlatans mais de semeurs de mort : leur soi-disant thérapie a déjà provoqué le décès de plus d’un à la cour et il n’est pas question qu’ils examinent le futur roi de France, trop jeune pour régner encore, au risque de le tuer, lui aussi. Lorsque celui-ci, un peu plus tard, entre au château de Versailles, que réintègre la cour, c’est, dans un premier temps, pour y errer comme dans une vaste nécropole sur les murs de laquelle sont accrochés les portraits d’illustres défunts. La mort est partout, elle obsède Louis XV, malgré son jeune âge. Et la barque conduisant la fille du Régent sur l’île où a lieu l’échange des princesses fait songer à l’embarcation de Charon emportant les morts sur le fleuve Styx. Quant à la cour d’Espagne, elle semble gagnée elle aussi par la mort, tant elle est comme figée dans les piétés et les dévotions imposées par le roi Philippe V, un roi neurasthénique hanté par les guerres qu’il avait ordonnées.
    C’est dans cette ambiance funèbre qu’a lieu l’échange des princesses. L’idée vient du Régent Philippe d’Orléans pour qui celles-ci, femme ou même petite fille, ne sont que monnaie d’échange pour sceller la paix : la petite Anna Maria Victoria, âgée d’à peine 4 ans, doit quitter la cour d’Espagne afin d’épouser Louis XV tandis que la propre fille du Régent, Louise Elisabeth, est sommée de franchir les Pyrénées afin de convoler avec le futur roi Don Luis. Ces effarantes tractations ne s’embarrassent pas des personnes : l’une est une fillette qui joue à la poupée, l’autre une adolescente en révolte qui n’a guère l’intention de se conformer aux usages des grands d’Espagne. Celle-ci est sans nul doute l’un des personnages les plus intéressants du film. Quand, à son arrivée sur le sol espagnol, on la questionne sur ses goûts en matière de divertissements, elle stupéfie par ses réponses négatives. « Que voulez-vous faire ? lui demande-t-on. À quoi voulez-vous occuper votre temps ? » « À rien ! répond-elle. Je ne veux rien faire ! ».
    Car, bien sûr, comme l’a si bien écrit Blaise Pascal dans une de ses plus fameuses pensées, pour ne pas penser à sa finitude et à sa mort inéluctable, il faut tâcher de se divertir. Chasser, danser, broder, voire brûler les hérétiques (comme l’affirme, lors d’une scène, Philippe V d’Espagne), tout ce qui amuse les autres déplaît à Louise Elisabeth la révoltée.
    Marc Dugain ne s’est pas contenté de filmer habilement les intrigues des cours de France et d’Espagne, il l’a fait en adoptant un véritable point de vue de cinéaste, imprimant sur le film la marque de la mort, ce qui ne supprime aucunement la beauté de l’oeuvre (la photo est superbe). Et c’est elle encore, la mort, qui, lorsqu’elle frappe certains des principaux protagonistes de cette histoire, change du tout au tout les destinées : il n’est pas question de demander leur avis aux princesses, spoiler: l’une connaîtra donc un sort plutôt enviable, tandis que l’autre sera purement et simplement sacrifiée !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    Très belle photo, belles reconstitution, excellents comédiens, Xilson en Philippe V est génial, mais tout ça emballé dans une vision très" qualité française " années 60'. Un bon téléfilm pour France 3. Dugain, excellent romancier, n'est qu'un honnête cinéaste, sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Un bon film. Étonnant pour un film français « historique » d’ailleurs. Le jeu d’acteur des enfants est épatant. Ils tiennent le film. Bonne surprise!
    Reverdy
    Reverdy

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    C'est un film délicieux : par l'esthétique du film, le directeur de la photographie Gilles Porte a fait un travail remarquable. On découvre ainsi l'exercice du pouvoir pendant la régence de Louis XV. Les enfants sont sacrifiés à des fins géopolitiques, même le jeune Louis XV, qui n'a pas d'enfance, contraint qu'il est d'exercer le pouvoir. La description des deux cours, de France et d'Espagne, est très réussie. On y découvre les mesquineries et les bassesses des protagonistes. C'est un film également sur la finitude : tous les stratagèmes sont mis à mal par la maladie, la mort.
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    L’échange des princesses souffre d’un scénario un peu mince et d’un jeu d’acteurs trop marqué par les contraintes historiques de la cour. Certes les costumes sont beaux, oui miss Lepoureau est une poupée douée et mignonne, oui Lambert Wilson sort du lot avec un interprétation forte et inspirée de Philippe V mais tout ceci ne fait pas un grand film.
    Laurent S
    Laurent S

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Très bon film reconstitution passionnante d'un événement majeur de la naissance de l'Europe moderne. Olivier Gourmet et Lambert WILSON excellents. Maya Sansa en reine d'Espagne éphémère très convaincante. Décors et photographies somptueux.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    De Marc Dugain '2017).
    Après l'évocation de la vie d'un des plus grands dictateurs avec "STALINE" Marc Dugain nous ammène en 1721 ! Pour évoquer un évènement historique aussi important que méconnu . La première (et non des moindre) grande qualité du film est sa charge historique et la force de détails de reconstitution de cette période . Jusqu'aux scènes de château que l'on croit vraiement tournées à Versailles. La reconstitution est donc soignée et non empesée, Beaucoup de détails tant dans les décors que dans l'esprit et l'ambiance qui pouvait être à la cour ! La description est même sans concession. On y pressens très bien la décadence de la monarchie comme un prélude à sa chute . L'autre point fort de cette reconstitution de cette Europe du XVIII siècle est de parvenir à nous faire ressentir la Mort , qui au travers des guerres (certes!) mais surtout des épidémies gangrénait tout le continent . C'est un point essentiel tant il nous fait comprendre certainement la dérive bigote de nombre d'européens de l'époque, de la croyance en Dieu et surtout (et c'est très bien marqué dans les différents rôles) la vie même des gens (aristocrates comme manants) . L'idée que la vie était courte était la règle .
    Enfin le jeu des acteurs formidable à tout point de vue surtout concernant les enfants : Igor Van DESSEL (Louis XV), Anamaria VALTOLOMEI (Louise Elisabeth), Juliane LEPOUREAU (Marie Victoire) . Il faut dire que cet évènement est filmé du point de vue de ces jeunes enfants de la noblesse au coeur d'un évènement politique qui les dépasse . Avec aussi Lambert WILSON (Philippe V) , Olivier GOURMET (le régent) ,
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    Superbe film, quels émouvants destins d'enfants jouets de l'histoire ... Fidèle au roman de chantal Thomas et surtout à l'histoire de France . Mise en scène, photos costumes magnifiques , bravo Marc Dugain
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    62 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Excellente surprise de cette fin d'année.
    L'envers du décor des fastes royaux. Des princesses considérées comme de vulgaires marchandises. Une décadence incroyable qui annoncent les fracas du 19iéme siècle.
    Le réalisateur parvient à dépasser les faits historiques et nous entraîne dans la petite histoire bien plus instructive que la grande.
    Une photo sublime parachève ce film solide, bien écrit et au casting remarquable.
    A noter le grand retour de Catherine Mouchet, révélé par "Thérèse" en 1986, et qui trouve là un rôle à la mesure de son talent.
    dominique P.
    dominique P.

    845 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2017
    J'affectionne tout particulièrement les films qui parle de l'histoire donc je me faisais une joie de voir ce film.
    Le propos est particulièrement intéressant et cela parle d'un fait plutôt méconnu.
    J'ai été très intéressée par le propos et je suis contente de ma séance.
    Cependant, j'ai trouvé que le film n'est pas très bien fait.
    En effet, c'est la plupart du temps sombre, ennuyeux et plombant.
    Aussi l'histoire est triste dans l'ensemble.
    Cela dit, cela vaut le coup de le voir pour le propos raconté.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 919 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 décembre 2017
    Un film étriqué, qui apparait comme une succession de petites scènes théâtrales.Tout est tourné en studio, on ne ressent pas la durée des voyages vécus par ces princesses, qui traversent pourtant des contrées inconnues d'elle. Le manque de moyens ne suffit pas à expliquer cet échec. En dehors de la très brève apparition d'une petite paysanne, le peuple est totalement absent. En dépit de leur talent, les comédiens souffrent à prononcer des dialogues empesés, d'où l'humour est le plus souvent absent, en dehors de quelques "bons mots" faciles. On attendait des intrigues perverses, des réparties pétillantes, de la subtilité, on a droit à un film lourdaud auprès duquel n'importe quel épisode d'un Le Floch fait figure de chef d'oeuvre. Même les amateurs de films de cour et de psychodrames royaux seront sans doute déçus. Sur la période de la régence, mieux vaut revoir Que la fête commence de Tavernier ; pour les intrigues : L'affaire du collier ; et pour les bons mots et la perfidie : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry.
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