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    Makala
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    283 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2017
    Makala d’Emmanuel Gras (qui reçoit le Grand prix du jury de la Semaine) suit de près Kabwita, un Congolais qui fabrique du charbon de bois (makala en swahili) puis en charge son vélo pour aller le vendre à la ville. Son vélo est tellement chargé qu’on se demande où il trouve la force de le pousser une cinquantaine de kilomètres, comme d’autres congénères, le long d’une route au trafic infernal, victime des arnaques policières ou des camions qui le renversent. On le verra ensuite dans ses négociations pour en tirer le meilleur prix mais grosso modo, l’essentiel du film tient dans ce parcours très longuement filmé. Ce regard empathique et issu d’une vraie relation invite-t-il au respect ? Sans aucun doute. Pourquoi dès lors le questionner ? D’une part parce que tout y est dur, misérable, plombant. Oui, c’est une réalité africaine, c’est le réel, mais un regard sur l’Afrique n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Il est forcément marqué par l’Histoire, coloniale et néo-coloniale, par le regard que nous portons sur ceux qui furent les indigènes et les sauvages. Il est essentiel aujourd’hui plus que jamais de l’interroger alors que le grand repli se renforce face aux migrants et réfugiés qui cherchent une alternative à leur vie de misère ou pour échapper à la répression ou la mort. Quand sortira-t-on de ces visions désespérées d’une Afrique des douleurs alors qu’elle regorge de résistances porteuses d’espoir ?
    On me dira que cet homme qui se bat désespérément pour nourrir sa famille est un exemple de courage. C’est vrai. On comprend qu’Emmanuel Gras cherche à poursuivre avec Makala la vision poétique et cosmique qu’il avait des vaches dans Bovines. En accompagnant son personnage sur la durée, il nous fait fortement ressentir la dureté et le scandale de sa condition. En le suivant dans ses négociations au marché, il nous ouvre au rapport de forces économique. Et en le montrant prier, il nous informe du dernier espoir de son personnage de transformer sa vie. Mais Kabwita n’est pas une vache. Il a beau être montré au départ avec sa famille, il est utilisé ici pour une méditation personnelle sur le travail et la volonté. Nous sommes en tant que spectateur en situation de voyeur de la misère la plus rude, du scandale du monde, et placés à la même distance que celui qui filme celui qui souffre. Notre réponse devient humanitaire ou métaphysique plutôt que politique.
    Kabwita mérite d’être montré dans toute la beauté de son geste. Emmanuel Gras joue notamment des lumières surréelles de la route poussiéreuse dans la nuit, tandis que le violoncelle et la longueur des plans renforcent le poids du destin. L’esthétisation ne peut cependant cacher le vide de contextualisation. C’est encore plus frappant dans la dernière séquence, tournée dans une église où Kabwita prie Dieu de le secourir, l’assemblée se dissolvant peu à peu dans des semi-transes individuelles. Ce regard documentaire ne nous permet aucunement de penser la pertinence de ces prières pour des gens qui, en l’absence d’Etat et sans la moindre aide, n’ont d’autre recours pour retrouver l’énergie de survivre. Lorsque Dieudo Hamadi montrait les élèves se faire bénir leur stylo dans Examen d’Etat, on pouvait penser qu’ils étaient bien naïfs, mais l’étaient-ils davantage que n’importe quel élève partout dans le monde qui invoque les divinités pour réussir un examen ? Ils se saisissaient simplement des moyens à leur disposition et cela rentrait dans leur stratégie de résistance pour s’assurer un avenir, comme le montrent les travaux de Georges Ballandier sur l’importance du fait religieux en Afrique. (cf. critique n°12165 sur le site d'Africultures) Chez Dieudo Hamadi, c’est l’absence d’Etat de droit et de sa bienveillance envers les citoyens qui est mise en exergue. Chez Emmanuel Gras, cette dimension est absente, si ce n’est l’arnaque policière. Ne reste que le chaos africain et le sentiment que ça ne changera jamais.
    On retrouve ainsi le regard de Raymond Depardon dans Afriques, comment ça va avec la douleur ? (2002) quand il filmait en muettes exploitées des femmes portant de lourdes charges de bois. (cf. critique n°2431 sur le site d'Africultures) Car ce regard qui ramène à soi, ce regard de comparaison et de méditation ne peut indiquer pourquoi la traction animale est si rare sur le continent noir-africain. Et ne peut rendre compte de la conscience de ces femmes et de leur combat quotidien pour modifier leur condition. Ce regard désabusé sur la douleur ne fait que répéter ce que sous l’effet des médias nous savons déjà, et partant, malgré lui, ne fait que renforcer les préjugés existants d’une fatalité liée à ce que l’on est plutôt que ce que l’économie et la politique font de soi. Ce regard est visibilisé et encensé au détriment de celui des Africains eux-mêmes, ces cinéastes qui, nombreux et très actifs, mais en général avec des bouts de ficelles, documentent les témoignages sans public d’une Afrique qui bouge. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes par Olivier Barlet sur le site d'Africultures)
    poet75
    poet75

    264 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2017
    La critique sévère de « Makala » parue dans Les Cahiers du Cinéma accuse un peu vite le cinéaste d’avoir opté pour un parti-pris esthétisant qui néglige totalement l’aspect politique d’un récit se fondant sur ce qu’on appelle aujourd’hui la « pénibilité » du travail. Dans une interview, Emmanuel Gras, le réalisateur répond indirectement à ces reproches en expliquant que, sans aucunement ignorer la dimension politique de ce qu’il montre, il a préféré se focaliser sur l’accomplissement du travail effectué plutôt que sur les souffrances qu’il génère. Ce choix, à mon avis, n’a rien de choquant. Quant à prétendre que le cinéaste se complaît tellement dans la beauté des images que sa « posture éthique en devient intenable », c’est une accusation qui me semble injustifiée. La caméra, bien au contraire, demeure presque constamment à hauteur de son personnage et le film reste, d’un bout à l’autre, fortement marqué par son ambition quasi documentaire.
    spoiler: « Makala » (qui veut dire charbon en swahili) peut se résumer facilement : il nous est montré comment Kabwita Kasongo, un homme du fin fond du Congo, choisit et abat un arbre, puis fabrique le four en terre avec lequel il produit son charbon de bois. Ce travail effectué, le plus dur reste à faire : le charbon doit être mis dans des sacs, eux-mêmes fixés sur un simple vélo, et être acheminé par ce moyen jusqu’à Kolwezi, à une cinquantaine de kilomètres de là, afin de le vendre. Tendu vers son projet de gagner l’argent qui lui permettra de procurer une vie meilleure à ses proches, le charbonnier, poussant son véhicule si surchargé qu’on se demande comment cela peut tenir, accomplit ce trajet comme un forçat. Emmanuel Gras met peut-être de côté la dimension politique du récit, mais il prend délibérément le parti de l’homme : il l’accompagne patiemment, n’ignorant rien de son obstination ni des dangers qui le menacent. Après les chemins rocailleux qu’il emprunte au début de son voyage, la route à laquelle il parvient (si l’on peut parler de route) n’est plus facile pour son vélo qu’en apparence car le risque d’être renversé par un des camions qui y roulent est énorme. Il s’y trouve même des hommes peu scrupuleux qui exigent leur rançon pour le laisser passer. Pourtant, et c’est ce que s’attache à montrer le réalisateur, la détermination de l’homme reste entière. On devine qu’il puise sa force en ne perdant jamais de vue son objectif : le travail harassant qu’il accomplit, c’est pour le bien de ses proches, c’est pour gagner l’argent qui permettra de mieux vivre. Mais on perçoit aussi nettement autre chose, une autre source où puiser l’énergie nécessaire, et cette source a pour nom la prière. L’homme prie à deux reprises au cours du film : au début, après avoir abattu l’arbre avec lequel il fera son charbon, il demande à Dieu la force dont il a besoin et lui confie sa famille ; et à la fin, arrivé à Kolwezi, il entre dans un lieu de culte et fait une prière semblable, sans se laisser gagner par l’exaltation des autres chrétiens présents, mais en préférant une manière plus recueillie d’affirmer sa confiance en Dieu. Et si la prière de la fin du film ressemble à celle du début, tout en étant plus développée, c’est sans doute parce l’homme sait que son chemin de labeur est loin d’être fini et qu’il lui faudra encore bien du courage pour le parcourir, et un courage tel qu’il n’est pas possible d’en trouver suffisamment en ne comptant que sur soi-même.
    Geneviève B.
    Geneviève B.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Une histoire simple et passionnante: transporter une centaine de kilos, sans doute, en poussant un vélo sur 50 km pour vendre des sacs d charbon de bois à la capitale du Katanga Kolwezi. Un vrai thriller depuis l'arbre que le héros, au sens propre, abat jusqu'a l'arrivée à Kolwezi et…vous verrez bien.
    Ce n'est pas un film de pleureur sur lAfrique mais simplement un mise en image de la pauvreté et de la volonté humaine. On pourrait lui reprocher de ne pas prends parti mais c'est à chacune de faire son chemin pour saisir la réalité au delà des images, lesquelles sont fabuleuses par leur beauté. Le son et la musique sont au niveau de ce que l'on pourrait appeler la finesse de l'intrigue sur le chemin. Regard tendre, sans parti pris de dénonciation mais qui nous en apprend plus sur l'Afrique que tous les documentaires misérabilistes, et sur l'âme humaine au delà de toutes les races et les conditions sociales.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Comme pour le fameux tableau, il faut commencer par "ceci n'est pas un documentaire" même s'il est classé dans cette catégorie. Mais inversement "Rome ville ouverte" ou "Le voleur de bicyclette", pour citer des réalisateurs auxquels des critiques l'on comparé étaient-ils des fictions ou des terribles mises en situation de la misère dans l'Italie d'après guerre ?
    On suit l'aventure, le road movie de Kabwita, qui abat un arbre pour en faire du charbon de bois (c'est la première fois que je voyais enfin comment on procédait) et le transporte , énorme chargement, sur une bicyclette.Pour gagner quelques sous et faire vivre sa famille au village pudiquement montré...car ce ci n'est pas un docu...! Magnifique épopée, avec un suspense constant sur le danger qui l'entoure, entre autres ces énormes camions qui le frôlent et illustrent par leur puissance mécanique le contraste terrifiant entre les deux faces de l'Afrique.
    La musique au violoncelle accompagne avec force et douceur a dramaturgie des images d'une manière parfaite, images au demeurant splendides. Et pour la pauvreté africaine son propos est de nous amener à réfléchir, comme pour le néo-réalisme déjà évoqué. Il ne démontre rien, il invite à comprendre. Magnifique.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    103 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2017
    Le parcours difficile d’un jeune charbonnier qui rêve d’un avenir pour sa famille. La caméra habile du cinéaste se place toujours au plus proche de la vérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Mes sentiments à chaud:
    - sur le fond: on en prend plein la figure par rapport à nos problématiques futiles d’européens gavés: retour sur terre brutal !
    - les personnages: beaux, émouvants, dignes. La pureté d’âme du gars face à la dureté de la vie nous prend aux tripes, sa volonté d’y arriver quoi qu’il arrive nous renvoie à nos pleutreries. Un bel exemple d'humanité.
    - sur le film:
    - le son: la qualité du son est exceptionnelle, les voix sont distinctes, le bruit des camions sur la route et le côté spatial du son fait qu'on est totalement dans le film.
    - l'image très belle et fluide, on a l'impression de ressentir la chaleur et cette satanée poussière
    - des scènes marquantes:
    - la marche du début et l’abattage de l’arbre: image douce, le son du vent fait une trame sur laquelle les coups de hache sonnent comme de la percussion
    - la scène de l’épine dans le pied: beauté de l’image et des voix (elle surtout), émotion avec les enfants
    - le trajet pour aller en ville, véritable procession: l’image est telle qu’on a mal avec lui physiquement, la chaleur, la poussière, le danger de la circulation, le racket, c’est très fort!
    - la nuit sur la route: des plans extraordinaires avec comme seul projecteur les phares des voitures, la poussière envahissante, les silhouettes qui apparaissent et disparaissent.
    - après avoir mal vendu son charbon, la nuit: une femme dans l’entrée d'une maison : bordel ? Non, église! Délire collectif, drogue de l’esprit et en même temps source de force pour continuer à vivre.
    - le plan de fin: et maintenant ? Cap sur l’Europe et mort en Méditerranée?

    Alors, film de fiction ou documentaire ? Les 2 mon colonel ?

    Je ne suis pas sorti indemne de la projection!

    A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Très beau film. L'état d'un travail, l'état d'un rêve pour une famille africaine du Congo. Peu de mots, une vie éprouvante, et il faut tenir. On est avec cet homme qui peine pour nourrir sa famille et agrandir la maison... caméra pleine de tendresse, on peine avec lui... Beaucoup d'amour entre l'homme et la femme... Beaucoup de difficultés, le projet n'était pas très bon, les prix mal calculés... C'est leur vie... Bravo au cinéaste et aux acteurs.
    stanley
    stanley

    65 abonnés 753 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    J'avoue que ce film me laisse un sentiment assez partagé, ayant l'impression d'être passé à côté du sujet et de son émotion, faut-il peut être ne pas se sentir fatigué en le voyant. Car, le terrible périple du vendeur de charbon qui transporte sa marchandise pesant sur son vélo brinquebalant, nous fatigue autant qu'il épuise le courageux père de famille. Pourtant, cette partie du film est superbe, la qualité de la photographie et de la gestion des différentes lumières du jour et de la nuit rendent ce calvaire assez fort. On pense à quelques films du néoréalisme italien, de Fédérico Fellini ou des raisins de la colère de John Ford. La souffrance est communicative. Dommage que certaines scènes (la longue prière à la fin) plombent un peu le film. Le film dénote une certaine sensorialité. Dès le début, lors du long plan séquence du coupage de l'arbre, nous avons l'impression que la fumée va se faire sentir dans la salle et que le vent violent de la savane va nous décoiffer. Curieuses sensations. Le problème de Makala vient, je crois de la confrontation entre le documentaire et la fiction et d'un certain ennui de temps à autre. Un film à revoir pour une nouvelle appréciation.
    traversay1
    traversay1

    3 418 abonnés 4 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    On se pose des tas de questions en regardant Makala. Déjà, sur son essence de documentaire puisque, visiblement, tout était scénarisé et a été joué ou rejoué. Mais on en accepte le principe parce que tout sonne vrai et réaliste. Kabwita abat un arbre, en fait du charbon de bois, charge un vélo d'un nombre incalculable de sacs du précieux matériaux et chemine pendant 50 kilomètres, frôlé par les camions sur une route de latérite, avant de vendre son charbon aux habitants de la ville. Le réalisateur, Emmanuel Gras, n'a pas voulu de voix off ou de commentaires. Le montage dynamise un sujet et une mise en scène plutôt austères et contemplatifs malgré la beauté de certaines images. De la pudeur, oui, sur la condition de ce Sisyphe moderne mais aussi une certaine vision de l'Afrique, comme abonnée à la pauvreté et à l'exploitation. Il y aurait beaucoup de choses à dire d'autre sur le continent noir et on aimerait que ce soient justement des réalisateurs africains qui puissent l'exprimer. C'est une autre histoire ? Peut-être, mais aussi celle-là qui vient à l'esprit en regardant Kabwita s'échiner à pousser son vélo chargé de sacs de charbon, comme un mineur de fond derrière son wagonnet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Un film à la fois sincère, sensible et poétique. Les images sont d'une grande beauté, l'ambiance sonore nous plonge dans l'univers du film. L'un de mes plus beaux moments de cinéma.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    121 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2017
    Surfant sur la vague docu fiction hyper réaliste, Emmanuel Gras suit Kabwita dans son quotidien de « damné de la terre » sans apitoiement et toujours à bonne distance. Kabwita a des projets ; ambitieux à sa mesure, il veut donner un toit à sa famille. Mais comme Sisyphe condamné par les dieux pour les avoir défiés, il est condamné à reproduire sans cesse les mêmes gestes avec si peu d’espoir de pouvoir concrétiser son projet. Donc Kawita coupe à la hache un bel arbre, le débite, en fait du charbon et achemine des dizaines de kilos sur un vélo vétuste sur des dizaines de km, fait face à tous les dangers de la route pour en définitive ne tirer qu’un piètre revenu de son dur TRES DUR labeur. Un énième film dénonçant cet esclavage moderne orchestré de manière si sournoise par notre cher capitalisme mondialisé. On sort plomber de ce film ; car derrière un éclairage nouveau de l’Afrique, il montre ce que l’on sait déjà. Aride et contemplatif, il faut être bien armé et motivé pour face à ce film peu cinématographique. Entre docu et fiction, la perte de repère ne sert pas forcément le film. Quand on sait que Kabwita a été rémunéré en tôle pour le toit de sa maison, on reste circonspect au sortir de la salle. Bien utile et même si çà me coute de l’écrire… ennuyeux.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2017
    Emmanuel Gras nous révèle, par le placement de sa caméra au plus près de son personnage, la vie ou plutôt la survie d'une famille en RDC mais aussi la violence d'une société dénuée de protection, dans laquelle chacun ne peut compter que sur sa propre force et celle de sa famille. De l'abattage de l'arbre à la vente du charbon de bois, qui en est issu, à la ville située à 50 km, sans autre moyen de transport qu'un vélo, le cinéaste nous emmène sur les chemins de brousse déserts et les routes parcourues à toute vitesse de camions fous jusqu'à la ville où d'autres négoces se jouent. La scène de prière évangélique vient compléter ce tableau d'une humanité qui nous parait ancestrale et est pourtant bien celle du temps actuel à 8h de vol de Paris.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2017
    un nouveau Depardon, Réalisme sans faille dans une photo splendide.
    Il faut aller voir la vie sans fard de beaucoup de familles africaines
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Puissant....onirique...cruel...pas voyeur pour un sou contrairement à ce qu on peut lire.....une claque recue en sortant de la salle...des plans magnifiques..(. spoiler: la montee des velos charges sur les paysages rocailleux.... )
    ....magnifiique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    le plus beau et émouvant film que j'ai vu de ma vie et je ne suis pas tout jeune dommage que jean Rouch ne puisse pas le voire
    Les meilleurs films de tous les temps
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