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    Le Jour d'après
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    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 825 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 février 2022
    Un vrai tunnel de quatre-vingt-dix minutes de masturbation pseudo intellectuelle à base de plans fixes, de dialogues interminables sans intérêt, et de ping-pong de caméra.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 113 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2021
    Le jour d'après est un film assez intéressant, qui juste grâce à ses dialogues, rend les interactions entre les personnages agréables à suivre. C'est pourtant difficile d'être absorbé par un film avec une mise en scène et un scénario aussi minimaliste, mais les dialogues suffisent à faire du Jour d'après un bon film. La musique est très discrète mais très poétique. Je regrette en revanche que les personnages ne dégagent pas plus de sympathie que ça et qu'on ne les comprend pas forcément (le mec par exemple ne pense qu'à sa tête à un point où ça en devient assez surréaliste). Bref, loin d'être un film parfait mais il vaut le détour.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2020
    Je crois vraiment que Hong Sang-Soo, réalisateur que j'ai longtemps boudé est en train de devenir l'un de mes réalisateurs préférés. En fait son film Grass m'a donné les clés pour bien comprendre son œuvre. Je pense qu'il faut le voir comme ça, comme l'héroïne de Grass, on est assis dans un café et on écoute une conversation qui ne nous regarde absolument pas, on regarde la scène, on comprend de quoi il en retourne au fur et à mesure des indices laissés par les dialogues et pas immédiatement. On ne juge pas les personnages, on garde une certaine distance (même dans les plans les plus raprochés) et on les voit évoluer, on voit la relation évoluer, on voit la conversation évoluer, mais toujours avec une profonde bienveillance.

    Et là, pour Le jour d'après, ça fonctionne parfaitement. On suit donc les déboires amoureux d'un homme qui a la cinquantaine et on va successivement le voir avec sa femme qui suspecte que son mari a une liaison, avec sa maîtresse, avec sa nouvelle employée. Dans chaque séquence on a deux ou trois personnages qui discutent, rien que ça, et qui font tenter de connaître, de convaincre l'autre. Et ce que j'aime là dedans, c'est que Hong Sang-Soo ne se limite pas juste à l'essentiel, aux dialogues utiles à la très légère intrigue du film. Non, il donne, comme à chaque fois, la part belle aux réflexions, aux pensées de personnages, le tout avec sa mise en scène composée de longs plans quasiment fixes (avec quelques zooms pour isoler un personnage dans le cadre), ce qui permet même en gardant ses distances de donner du corps aux personnages. On apprend vraiment à les connaître, savoir ce qu'ils veulent, ce qu'ils aiment, comment ils voient le monde... et vu que chaque personnage est développé, on s'attache à eux, on comprend leur point de vue et bien qu'on est tenu à distance, tout en pudeur on peut malgré tout se permettre un peu d'empathie pour ces gens.

    Bref, je trouve ça juste fabuleux. Et j'aime vraiment cette mise en scène qui ne te dit pas quoi penser, qui domine qui, qui est gentil, qui est méchant... cette absence de jugement est réellement salvatrice.
    Puis il y a ce petit côté enquête, pour savoir de quoi il en retourne, vu que les enjeux ne sont pas explicités, on cherche à savoir qui est qui, qui veut quoi, ça oblige à s'intéresser à ce que l'on regarde, aux personnages.

    Je suis conquis.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2019
    Un éditeur, sa femme, sa maîtresse... Intéressant en termes de montage, de découpage narratif, de chronologie. Mais cette histoire d'adultère et autres complications, en mode plan fixe et dialogue à table, est bien bavarde, pas très originale, un peu ennuyeuse.
    Eric C.
    Eric C.

    237 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    J'ai beau aimer le cinéma asiatique et être fan de l'actrice extraordinaire et solaire su'est Kim Min Hee, ce film d'auteur, formaté Cannes, tourné par parti pris en noir et blanc, pourquoi? ,m'a profondément ennuyé et déçu. Quasi unité de lieux, 2 ou 3 endroits sans aucun éclat, 4 personnages, un homme directeur de maison d'édition, son épouse, sa maîtresse et employée et sa toute nouvelle jeune employée et un scénario minimaliste comme tout le film avec des scènes très statiques, causantes et bavardes avec des contenus d'un intérêt plus que limité du type qu'est ce que vous aimez dans la vie et ce que vous dites aimer est ce la réalité ou une idée de la réalité. Les amateurs de films spectaculaires et divertissants sont bien sûr exclus et ceux qui apprécient un certain éclectisme comme moi restent quand même au bord du chemin avec un profond ennui et désintérêt. Le scénario repose sur la lâcheté d'un homme aimant séduire mais refusant de faire des choix et d'accepter les conséquences de ces différents choix par hésitation, lâcheté ou facilité et c'est là le seul sujet du film avec une fin sans plus d'éclat que le déroulé du film. Heureusement qu'il y a Kim Min Hee pour donner la motivation de rester jusqu'au bout et ma note très généreuse par rapport au film est uniquement pour cette actrice à la présence incroyable y compris dans ce film d'une tristesse et vacuité absolue.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Le jour d'après est un film indépendant dans tout l'aspect négatif du terme. Un film ennuyant, mélodramatique par bout, au propos insaisissable. Le seul aspect rédempteur du titre est le magnifique usage du noir et blanc, et de l'éclairage. Certains dialogues sont intéressants, d'autres ennuient. Un film sans prise de risque et sans ambitions. Le jour d'après donne l'impression qu'il n'a été conçu que pour la compétition cannoise. Le résultat : un film qui est condamné à tomber rapidement dans l'oubli.
    Laure N
    Laure N

    28 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Un film à l'atmosphère noir et blanc... Presqu'un huis-clos... un film lent... Et pourtant, on arrive à la fin sans se rendre compte du temps passé dans cette librairie!
    laterreestbleue
    laterreestbleue

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    En sortant, j'ai pensé que j'avais vu ce film 100 fois déjà. Et puis toute la finesse, la beauté, l'interprétation exceptionnelle, la minutie et la simplicité pure de la mise en scène m'ont rattrapée au fil des heures qui ont suivi. Il faut s'y abandonner...
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2017
    Après l'excellent Yourself and yours, Le Jour d'après s'avère plutôt une déception. Le noir et blanc stylisé et le thème le font immédiatement comparer à l'amant d'un jour de Garrel sorti cette année également, et la comparaison n'est pas en faveur du Hong Sang-Soo. Une musique pompière incongrue, un manque total de renouvellement dans sa manière de faire nous empêche de rentrer totalement dans cette histoire habituelle à Hong Sang-Soo. Quand on se rappelle l'élégance de la manière dont il film les fantasmes en les entremêlant à la réalité, Hill of freedom était un bijou de ce point de vue, on ne peut que ressentir cruellement le manque d'inspiration de ce dernier volet. On notera vers la moitié du film environ que le scénario est en fait assez bien fait, mais qu'il ne suffit pas à maintenir l'ensemble à flot.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2017
    Sur le papier c'est un vaudeville, à l'écran c'est un mélodrame intemporel qui réfléchit sur la lâcheté et sur l'importance de notre existence. Hong Sang-soo complexifie ce qui n'est dans les faits qu'une banale histoire d'adultère par une temporalité non linéaire et par un noir et blanc qui penche vers l'abstraction. Ce parti pris formel fort et cette chronologie complexe enferment les personnages dans une bulle, les poussent dans un univers hors du temps, font du "Jour d'après" un film qui n'appartient qu'à lui-même. Cette recherche d'une singularité contraste néanmoins avec la reconnaissance de la mise en scène du cinéaste – longs plans fixes parfois cassés par des zooms qui suivent les conversations des personnages – d'une précision remarquable en ce que les brefs mouvements de caméra ne sont jamais gratuits mais sont employés afin de changer de point de vue pour mieux saisir la tension ambiante. Car si "Le jour d'après" offre des situations cocasses et drôles, il est surtout empreint d'une gravité à la hauteur des relations entre des personnages qui s'aiment moins qu'ils se trahissent et se mentent : il suffit de voir comment Bongwan annonce à Areum son licenciement sous prétexte que sa maîtresse doit récupérer son poste. Outre ce coup bas, les disputes sont surtout liées à des conceptions différentes de l'amour et du monde qui s'entrechoquent et, sur ce point encore, Areum et Bongwan s'opposent. Alors que l'éditeur, incarné par un Hae-hyo Kwon exceptionnel en ce qu'il porte la honte et l'embarras sur son visage, semble perdu, sans vraie philosophie de vie, Areum (Kim Min-Hee débordante de vitalité) est plus consciente des positions morales à adapter, plus sereine dans sa capacité de jugement. Captivant, le film ne parvient pourtant pas à véritablement émouvoir, peut-être en partie à cause de sa construction qui va à l'encontre d'un trajet d'écriture évident, mais vaut avant tout pour sa mise en place dialectique et pour ses dialogues qui portent une intelligence et une lucidité précieuses.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Triangle amoureux, filmage en noir et blanc, Sang-soo Hong signe un récit proche de ceux de Philippe Garrel qu’il agrémente d’un travail subtil sur le schéma narratif adopté. Le jour d’après ne déroge ni à l’économie de réalisation ni aux tiraillements sentimentaux de ses protagonistes, deux marqueurs de l’œuvre cinématographique du cinéaste sud-coréen. Plus grave que ses précédentes réalisations, il n’est pas interdit de voir en Bongwan, personnage central du film, un possible alter-ego du scénariste-réalisateur. Critique complète sur notre blog ciné : incineveritasblog.wordpress.com
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    C'est le noir et blanc qu'a choisi Hong Sang-Soo pour faire le récit tout en sobriété d'une crise conjugale. Sans le contexte littéraire lié au personnage principal, Kim Bongwan (Kwon Hae-hyo) exerçant le métier d’éditeur, et la relative retenue de ses partenaires, l’univers de Feydeau ne serait pas bien loin tant le quiproquo est parfaitement entretenu par l’histoire. Il mène une double vie, elle le sent, il nie, elle devine. L’épouse trahie ne compte pas laisser son homme à une autre, mais elle se trompera de rivale. Montrer le flou existentiel et l’étouffement d’un homme d’âge mûr par l’évitement de la couleur ou en confondant deux êtres distincts dans une même scène, le tout quasi exclusivement tourné en huis clos ajoute à mettre en exergue le désarroi intérieur.
    Un film fin vu voilà un mois et auquel il m’est agréable de repenser pour les besoins de cet article.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juillet 2017
    Incroyable de voir comment le plus simple devient sa réalisation, le plus fort Hong Sang Soo arrive à nous remuer. Le jour d'après est un des quatre films que le coréen a signé cette année, après le théâtral Yourself and yours et en attendant une date de sortie pour On the beach at night alone et La caméra de Claire. The day after raconte la gueule de bois amoureuse d'un écrivain qui embauche une assistante le même jour où sa femme découvre une infidélité de l'homme avec une ancienne employée.

    Pour ceci, le cinéaste s'en sert du noir en blanc six ans plus tard du magnifique The day he arrives. On retourne alors a une austérité technique qui ne lui permettra pas de jouer avec les couleurs, comme il a pu faire avec les trois histoires de In another country ou aussi avec les aquarelles de Un jour avec, un jour sans. Rien de grave si on se rappelle que sa filmographie se base surtout sur les rencontres fortuits et les réactions que ceux-ci déclenchent.

    Par contre, si dans The day he arrives les ruelles de Séoul devenaient un labyrinthe comique où une infinité de personnages secondaires s'entrecroisaient de façon hilarante pour nous faire plaisir, ici, dans Le jour d'après, le film se réduit seulement à trois décors: la maison, le bureau, le resto. Un personnage face à l'autre tenant des longues conversations. Ce qui pourrait sembler inintéressant devient trépident, en partie grâce au dosage millimétré des flashbacks qui ont conduit à une rupture douloureuse ainsi comme des nouvelles scènes qui montrent une nouvelle porte ouverte à l'avenir. On saute sans préavis du passé au jour d'après, c'est à dire, aujourd'hui.

    Dans Le jour d'après le cinéaste fait de la souffrance masculine, celle qu'on réprime comme conséquence des pressions sociales, le centre de sa cible où il jette ses piques. Le protagoniste éclat en sanglots à cause de sa lâcheté. Cette lâcheté qui a fait qu'il perd son amante, cette lâcheté qui a provoqué une crise conjugale, cette lâcheté qui l'empêche de commencer une nouvelle aventure avec quelqu'un qui donnerait un peu de espoir à sa vie. Un homme sans forces pour se battre et qui se laisse manipuler par les trois femmes du récit, lui provoquant des vertiges sentimentales qu'il n'arrive pas à contrôler. Il part de la tristesse, pour expérimenter la peur avant qu'il retrouve sa tranquillité dans une merveilleuse scène finale qui semble répétée, mais en fait il s'agit d'une des astuces de Hong Sang Soo.

    C'est surprenant de voir que cette fois-ci une femme devient la spectatrice des changements d'avis des autres personnages. La nouvelle assistante est la seul avec des convictions et désirs inaltérables, comme elle nous montre dans une conversation où elle défend la foi et la religion comme basse philosophique essentielle de la croyance. L'amante, l'épouse et l'homme se montrent comme des girouettes qui changent d'humour quand le vent se lève. Elle, par contre, quitte le film de façon amère après qu'elle soit resté fidèle a ses sentiments.

    Une nouvelle preuve du prodige d'un réalisateur capable de nous émouvoir avec seulement cinq notes musicales.

    ////Encore plus de fautes et d'erreurs ici: hommecinema.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    C'est un huis clos saisissant, peu conventionnel au final, qui traite d'un sujet commun d'une manière très fine et surprenante. C'est un cinéma / théâtre précis, avec de longs plans en noir et blanc riches en détails, une écriture du jeu qui met en valeur les propos et les personnages, c'est un très bon moment.
    Attention quand même à ne pas y aller trop fatigué car douceur du noir et blanc sud coréen sous-titré absence totale d'explosions ou artifices du genre = risque d'endormissement (au 2ème quart du film), ce qui serait bien dommage !
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2017
    Pour son 23ème film, Hong Sang-Soo avec « Le jour d’après » présenté à Cannes, traite l’éternel thème de l’adultère entre un homme d’âge mûr, éditeur et critique littéraire fort célèbre, et une jeune fille, employée de la maison d’édition. Après la découverte par l’épouse de cette liaison, le dilemme sera de quitter sa femme de ou partir avec sa jeune maîtresse. La problématique est fort bien traitée entre les 3 protagonistes … et une jeune fille venue remplacer l’employée que l’éditeur avait chassé il y a un mois car « il pensait avoir atteint la limite de cette liaison impossible » et qu’elle lui avait dit qu’il était « très lâche de ne pas prendre de décision ».
    Cette nouvelle jeune employée – sujet qu’un quiproquo car l’épouse la prend pour la maîtresse de son mari alors qu’elle vient d’arriver pour son premier jour de travail - est intelligente, pleine de bon sens. Même si elle est croyante et pense que la vie est pré-écrite, elle va servir de révélateur en remettant en question l’éditeur en lui disant par exemple « qu’écrire n’a rien à voir avec le réel » et que « l’amour en quelque chose rend plus heureux et serein » … mais la suite ne sera pas celle qu’on pourrait attendre et il faudra un mois et l’obtention par l’écrivain-critique d’un prix pour que la situation se décante.
    Ce film en noir et blanc est d’un esthétisme remarquable. Il est dénué de tout effet spécial en dehors d’un montage avec une série de courts flash-backs au démarrage un peu en puzzle qui peut un peu dérouter au début. Il se passe presque en huis-clôt avec une succession de plans fixes filmant les dialogues profonds et parfois philosophiques entre les interprètes avec des émotions amplifiées par le Soju (un alcool traditionnel en Corée) et des retenues parfaitement filmées.
    On est loin d’un marivaudage mais très proche d’un film de la nouvelle vague française comme ceux de Rohmer.
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