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    Le Jour d'après
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    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2017
    Beau film très rohmerien, où le récit convoque ses personnages sans souci chronologique et avec un heureux sens de l'ellipse. Si le personnage masculin est plutôt lâche et falot, les trois personnages féminins sont très attachants et, chacun, émouvant à sa manière.
    Kim Min-Hee, l'actrice fétiche du cinéaste, est d'une beauté ravageuse.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    Vraiment surfait, Le "masque et la plume "en avait plein la bouche parce que le réalisateur était comparé à Eric Rohmer mais une pale imitation, normal car ai-je appris au même Masque qu'il a fait trois films dans l'année. Avec cette extrême pauvreté des images, ce scénario qui ne tient pas debout et cette banalité des dialogues on peut en faire beaucoup d'aussi peu intéressants..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 juin 2017
    Avec sa mise en scène sous la forme d'une puzzle, "le jour d'après" traite de la façade utilisée par un homme de condition aisée dans le but de couvrir ses aventures extraconjugales. L'usage du noir et blanc trouve sens en brouillant les pistes et nécessite une concentration accentuée du spectateur afin de déceler les rouages de la chronologie. Si la réalisation devient la métaphore d'un personnage principal déshonnête avec lui même et ses proches, la puissance dramatique du récit se montre un peu fade et constitue le point faible du long métrage Sud-Coréen. De l'incapacité à assumer ses actes, l'homme s'invente un quotidien illusoire et répétitif où les femmes payent les conséquences d'une façade erronée.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2017
    J’ai découvert le cinéma de Hong Sang Soo avec Yourself and Yours où il reprenait son thème fétiche de l’indécision amoureuse, un film tourné avec peu de moyens, où les personnages évoluaient dans une réalité floue, instable et déformée…une variation sur le vrai et le faux, le réel et son double…un film en trompe l’œil pourrait-on dire…avec Le jour d’après, toujours un cadre réduit au minimum, une poignée d’acteurs, des décors des plus communs, une caméra souvent fixe, le noir et blanc, un goût prononcé pour les longs repas arrosés…et une variation sur un triangle amoureux…Bongwann, éditeur à succès, recrute sa nouvelle assistante Areum ( jouée par son actuelle compagne à la ville Kim Min Hee) …son ancienne assistante, Chang-Sook, qui était aussi sa maitresse est partie ….les débuts de Areum sont brutalement perturbés par l’irruption de Heajoo, la femme de Bongwann qui a trouvé une vieille lettre d’amour adressée par son mari …et veut châtier la coupable…mais cruel quiproquo, c’est Areum qui prend les coups à la place de sa prédécesseure… Retour inattendu de la première assistante, et lâcheté de Bongwann qui renvoie Areum….comme dans Yourself and yours, Le jour d’après désoriente le spectateur par un montage ambigu qui introduit dans ce récit de cette première journée de travail des flash back du couple adultère qu’il formait avec sa première assistante…raccourcissant ou rallongeant sans préavis le temps du récit…et comme les visages des deux actrices finissent par paraitre très proches il finit par semer le doute et embrouiller le spectateur…c’est un gentil vaudeville plus proche de Feydeau que de Rohmer auquel Hong Sang Soo est souvent comparé et où l’homme est loin d’être présenté à son avantage…mais comme Hong Sang Soo a lui-même défrayé la chronique people coréenne, en divorçant pour une histoire d’amour avec Kim Min Hee, on peut y voir un écho à sa propre histoire personnelle…
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2017
    On a connu Hong Sangsoo plus inspiré et il répète ici ses motifs habituels (l’ivresse, les petits bars, les longues discussions, les zooms) mais en donnant le sentiment d’un mécanisme désormais parfaitement rôdé.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2017
    La nouvelle vague s'invite en Corée. Mais c'est une Corée nocturne, déserte, évidée de ses habitants. Hong Sang-Soo aime un certain cinéma théâtral, à la limite du marivaudage où il est question de mensonges, de non-dits, de dialogues souvent caustiques et surtout une jolie danse des sentiments. Car le patron, comme il aime se faire appeler, reçoit une nouvelle salariée, Areum, dans sa maison d'édition, à la suite du départ de sa jeune amante. Il y a presque du Rohmer là-dedans. D'abord, il faut souligner que les dialogues sont très bien écrits. Ils invitent à la valse des sentiments, à une page philosophique où il est question d'existentialisme, d'amour, de mort et de vie, de mensonges et de vérités. Plus profondément, le réalisateur tacle une société qui n'aime pas ses femmes. Il met en scène des jeunes-femmes exigeantes, intelligentes et qui n'ont pas froid aux yeux. "Le jour d'après" mélange les temporalités. Au début, la confusion ne permet pas une compréhension facile du récit, puis les choses s'éclairent, jusqu'aux rires. Car on s'amuse bien dans ce film. Même si le réalisateur a la rigueur des grands maîtres du cinéma. La mise en scène, très sobre, constitue une leçon de cinéma en elle-même. En effet, les focales se suivent, les séquences sont longues, les plans fixes pendant les repas constituent la plupart des scènes. Tout est pensé à la façon d'un horloger. Du coup, cette extrême rigueur dans la mise en scène pêche par manque de fantaisie. Tout est trop sérieux, alors que finalement, "Le Jour d'après" n'est que l'illustration de l'incandescence des sentiments humains.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2017
    Hong Sang-soo introduit un personnage témoin dans ses constructions narratives ludiques et transforme un marivaudage en conte moral. Le film y gagne une certaine gravité et on a le sentiment que c'est un des films les plus intimes du cinéaste, mais on s'amuse du coup moins que d'habitude. Ce qui ne change pas en revanche, ce sont ces longs plans séquences fixes sur des personnages attablés et filmés de profil, ce qui oblige à écouter plutôt que regarder. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Reverdy
    Reverdy

    20 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Il y a toujours beaucoup de finesse dans les films de Hong Sang-Soo. Ici je pense particulièrement à une scène de dialogue entre le patron et sa nouvelle employée dans lequel cette dernière lui demande ce qui le fait vivre. Le patron ne sait pas quoi répondre : "alors vous vivez sans raison" lui dit-elle ; quant à elle elle croit, "en quoi ?" lui dit-il : "au fait qu'elle n'est pas le guide d'elle même" "au fait qu'elle peut mourir demain". C'est rare au cinéma de permettre un tel dialogue philosophique, et rien que pour lui, ce film vaut le détour. "tout ce qui est beau est difficile autant que rare" nous dit Spinoza...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juin 2017
    spoiler: Le film s’ouvre sur Bongwan errant nuitamment dans sa cuisine sur une musique lancinante, grinçante, usée et cyclique comme le sillon maintes fois parcouru d’un vinyle rayé. C’est Hong Song-soo lui-même qui en est l’auteur et on l’entendra cinq fois. Chaque occurrence ultérieure coïncidera avec une nouvelle charge de désespoir sur les épaules de Bongwan, qu’il soit traité de lâche ou de menteur par l’une ou l’autre des femmes, qu’il pleure de ridicule après son sport matutinal ou qu’il regarde partir la séraphine Areum par la porte de son bureau. Dès la première scène, le désespoir est là chez ce séducteur pas encore hors-jeu, mais déjà conscient de l’impasse de sa vie. Bloqué au stade esthétique selon Kierkegaard, il ne peut choisir entre les femmes. Le stade éthique serait d’un choisir une, et le stade religieux de penser ailleurs. Cette journée particulière dans la vie de Bongwan occupe les 4/5e du film mais le titre attire l’attention sur « l’après »* que l’on imaginerait marqué par une évolution ou une compréhension. Il n’en est rien : Bongwan n’a rien appris, rien retenu. Il est une fourmi dans un vortex qui ne saisit aucune des brindilles qui passent à sa portée. Lorsque sa femme l’interroge posément sur une éventuelle maitresse, derrière sa lassitude il hésite entre mensonge et mise à table, puis se réfugie derrière un rictus vaguement ironique. Est-ce un salaud, un lâche ou un faible ? De changer le premier n’a pas le désir, le deuxième pas le courage, et le troisième pas la force. Hong Sang-soo nous laisse le choix sur ces hypothèses, mais pas sur la médiocrité de Bongwan. Elle touche même son autorité intellectuelle, jetant le doute sur la valeur des prix littéraires qu’il gagne. Ni beau, ni bon, ni juste, ni intelligent, ni à l’écoute, il n’est pas même comique. Il n’y aurait rien pour nous extraire de l’ennui des situations prédéterminées s’il n’y avait les femmes : au moins battantes, au mieux divine. Hong Song-soo multiplie donc les bizarreries : un personnage principal au pouvoir de séduction incompréhensible, une journée particulière qui n’a aucune conséquence, un titre qui attire l’attention sur rien, et l’irruption de l’ange Areum, flottant au-dessus de la morne médiocrité comme le sauveur humble et christique du marasme humain. Un peu manichéen, tout de même. Elle ne sauvera personne, malheureusement. Si ce n’est, peut-être, le spectateur… si sa foi douce et ses questions pertinentes résonnent en lui. Ce plaidoyer chrétien peut aussi être vu sous l’angle de la propagande, mais s’il pouvait m’arriver un jour de succomber, autant que ce soit par un joli film.
    angelo F.
    angelo F.

    46 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2017
    J'apprécie tout particulièrement les histoires dramatiques asiatiques.
    Ce film est un petit bijou de finesse, d'émotions et de sensibilité racontant un homme faisant face à 3 femmes (son épouse, son amante et une dame qu'il a employée brièvement) dans un contexte particulier.
    J'ai été captivé du début à la fin.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2017
    J'ai adoré ce film dramatique sud-coréen.
    Il est particulièrement excellent.
    Cela parle d'amour, d'adultère, de mensonges, de jalousie, de quiproquos, de travail.
    La mise en scène est remarquable et les acteurs aussi.
    Un éditeur, environ 50 ans, est marié, a une petite fille et entretient une relation amoureuse avec son employée/secrétaire.
    Elle le traite de lâche car il ne veut pas quitter sa femme pour elle.
    Mais sa femme se doute de quelque chose et essaye de lui tirer les vers du nez.
    Sa maîtresse s'en va finalement, le quitte et quitte son travail.
    Il embauche une nouvelle employée et le premier jour de son travail la femme du monsieur débarque.
    Elle pense que c'est elle la maîtresse.
    Plus tard la vraie maîtresse revient, veut reprendre son travail et sa place auprès du monsieur.
    Mais la nouvelle employée ne veut pas partir.
    Je n'en dis pas plus car il se passe encore pas mal de choses après.
    Bref, c'est un vrai imbroglio pour ce monsieur entre sa femme, sa maîtresse et sa nouvelle employée.
    Ce film est vraiment intriguant et passionnant.
    J'ai été conquise par ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Il faut tenir une heure et demie de plans fixes, avec caméra allant de droite à gauche, et vice versa, pour écouter des confessions foireuses et autres remords, regrets, j'en passe et des meilleurs. La majorité des critiques sont dithyrambiques, grand bien leurs fassent, mais moi j'ai hésité à quitter le navire au bout d'une 1/2heure... J'ai persisté, espérant un sursaut d'histoire et d'intérêt....Hélas, hélas, hélas le scénario n'avait pas prévu d'intéresser un tant soit peu les spectateurs ! Pour maso exclusif.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2017
    Je dois avouer une sensibilité particulière au cinéma de Hong Sang-Soo, qui me rend partial quand il s'agit de son cinéma : pour moi, il représente un point d’équilibre assez parfait entre les bavardages / marivaudages rohmériens (mon péché mignon depuis mon adolescence), la juste contemplation des êtres façon Nouvelle Vague, et la mise en place de dispositifs conceptuels retors pour mieux conter ses histoires et / ou manipuler son spectateur. Et à chaque fois, je me laisse emballer, je ne marche pas, je cours... "Le Jour d'Après", admettons-le d'emblée, est moins plaisant que bien d'autres Hong Sang-Soo, entre un N&B peu esthétique (et guère justifié), une musique rare mais pénible, et un long premier dialogue sur "le réel" par rapport à "la croyance" qui en perdra plus d'un (à la séance où j'étais, plusieurs spectateurs ont alors quitté la salle) : cela vaut néanmoins la peine de s'accrocher, car après une introduction déroutante, le charme de Hong Sang-Soo opère à plein régime, parfaitement relayé, il faut bien l'admettre, par la stupéfiante Kim Min-Hee, qui crève une fois de plus l'écran et suscite en nous un tourbillon de tendresse envers son personnage malmené par la fiction perverse du film. Peinture désolante de la lâcheté masculine, voire même humaine, "le Jour d'Après" amplifie l'efficacité de son scénario impitoyable en déstabilisant régulièrement le spectateur, qui en est réduit à faire des supposition sur la "temporalité" de l'action, tant le comportement de Bongwan, le personnage principal - et peut-être alter ego de Hong -, semble "too much" (quelques rires embarrassés fusent dans la salle...). Bref, "le Jour d'Après" s'avère malaisant, frustrant peut-être si l'on n'accepte pas les jeux de Hong Sang-Soo, mais est, comme toujours chez ce génie du cinéma coréen (je pèse mes mots) empreint d'une sensibilité merveilleuse.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Nous ne sommes qu'en mai et Le jour d'après est déjà le deuxième film de Hong Sang-soo sur nos écrans, alors que deux autres sont susceptibles de sortir dans les prochains mois. On a beau aimer le cinéaste coréen, il y a de quoi s'interroger sur ce stakhanovisme. D'autant plus que Hong nous propose à peu près toujours le même dispositif et des ingrédients qui n'évoluent guère. Le jour d'après ne fonctionne que par ses dialogues, la mise en scène n'a jamais été aussi effacée et, cette fois-ci, le jeu sur la temporalité se révèle peu probant, cantonnant le film dans une sorte de vaudeville beaucoup moins exaltant pour l'esprit que dans ses oeuvres précédentes. C'est sans doute le film le moins alcoolisé du réalisateur depuis des lustres et c'est comme si l'ivresse des conversations avait disparu en même temps dans cet imbroglio de récits qui se chevauchent sans qu'on y prenne le plaisir habituel. Il y a comme une lassitude à retrouver les mêmes figures de style sans que le cinéaste trouve ici le décalage ou l'idée qui change tout et prolonge le bonheur que l'on prenait à le suivre. Il faut admettre enfin qu'il y a toujours une grande subjectivité dans le regard que l'on porte à ce type de cinéma qui fonctionne sur des détails, une tonalité et une familiarité avec des thèmes travaillés depuis longtemps. Mais justement, Hong n'a t-il pas désormais épuisé son filon, à force de l'illustrer de toutes les manières possibles ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Un éditeur se rend à son travail dès potron-minet. Quelques jours auparavant, sa collaboratrice, qui était aussi son amante, l'a quitté. Une nouvelle collaboratrice le remplace. Se noue entre elle et lui une relation qui n'est pas sans rappeler celle qui vient de se rompre. L'épouse de l'éditeur, qui a découvert une lettre d'amour anonyme, déboule à son bureau et rosse la nouvelle collaboratrice. C'est le moment que choisit l'ancienne pour revenir.

    "Hong Sangsoo, le Rohmer coréen, signe avec son vingtième film un chef d’œuvre. Avec une remarquable économie de moyens, dans un noir et blanc très doux, il met en scène un homme et trois femmes : son épouse, son ancienne maîtresse, celle qui aurait pu devenir sa prochaine maîtresse. Vaudeville à la Feydeau ponctué de quiproquos ? Le scénario ainsi grossièrement résumé pourrait le laisser croire ; mais il est beaucoup plus désespéré qu'il n'en a l'air. Le Jour d'après est moins l'histoire d'un mari volage que le portrait à charge d'un homme lâche."

    Voilà la critique que j'aurais pu faire du dernier film de Hong Sangsoo s'il m'avait conquis. Hélas ce n'est pas le cas. Et j'en suis le premier désolé. Car je conçois volontiers le pouvoir de séduction que "Le jour d'après" peut exercer. Mon manque d'enthousiasme tient à deux raisons.

    La première est que je me suis copieusement ennuyé. Hong Sangsoo filme d'interminables dialogues. Les acteurs, aussi bons soient-ils, sont abandonnés à eux-mêmes, sans texte, et leurs efforts désespérés pour se renvoyer la balle tournent vite court. Le feraient-ils en plans fixes, on s'endormirait douillettement. Hong Sangsoo a hélas un cadreur qui essaie, comme l'arbitre dépassé d'un match de tennis, de cadrer un personnage après l'autre, substituant à la sieste qu'une telle logorrhée aurait dû déclencher un sévère mal de tête.

    La seconde est l'effet de lassitude induit par la répétition, de film en film, des mêmes thèmes et des mêmes situations. Hong Sangsoo est un réalisateur prolifique. Il tourne environ trois films par an. "Le Jour d'après" est sorti le 7 juin tandis que son précédent film, "Yourself and Yours", sorti le 1er février, n'a pas encore quitté les écrans parisiens. Cette productivité ne serait pas en soi un problème si elle ne confinait au bégaiement. Or, Hong Sangsoo nous livre à chaque fois le même film. Un homme mûr (double autobiographique à peine déguisé du réalisateur ?) se débattant dans des amours compliquées avec des femmes plus jeunes. Des scènes de bar tournant inéluctablement à l'orgie éthylique (les Coréens passent-ils tous leurs soirées à s'enivrer ?). Un monde flottant où les identités se confondent, où le ressassement des mêmes situations conduit à remettre en cause les identités des êtres et la réalité des sentiments qu'ils inspirent.
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