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    Le Jour d'après
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    3,4
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    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2017
    " le jours après " en compétition lors du dernier festival de cannes m'a déçu. en effet j'attendais beaucoup de ce drame romantique coréen en dépit d'une qualité d'écriture indéniable , l'émotion a du mal à affleurer à cause d'un film trop bavard qui tourne en rond.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Franchement, ce film peut il intéresser un autre public que des cinéphiles bardés de références et leur carnet de notes à la main? Il est sûr que c'est certainement très intelligent et bien joué. Mais quel intérêt que cette histoire minimaliste d'un cadre du milieu de l'édition balloté entre culpabilité, lâcheté , séduction vis à vis de sa femme , de sa maitresse et d'une collaboratrice éphémère. C'est long, c'est bourré de dialogues pas déplaisants au demeurant , mais où veut on en venir? tranche de vie ou de psychologie? peut être, mais de là à crier au chef d'oeuvre, il y a un gouffre. Sur des thèmes voisins, le grand Bergman faisait cent fois mieux.
    Bref, encore un des films ennuyeux de Cannes qu'on inflige au pauvre public qui a du mérite de continuer à fréquenter ce type de cinéma et le préférer aux blockbusters. Pitié! après les désastres de Rodin, Ismael, voire le film ,d'Ozon, donnez nous à voir à nouveau du vrai bon cinéma de qualité.
    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2017
    un film plutôt nouvelle vague (on pense Truffaut Godard, Garel, au noir et blanc) version intello coréen.....cela se suit avec un certain plaisir, même s'il est vrai le film manque de rythme, peut être même d'une histoire plus complexe,
    mais aussi de personnages, puisqu'on en a trois principalement....
    Ce n'est pas très esthétique, et pauvre techniquement et l'on a le droit essentiellement à des dialogues parfois très pointus (philosophiquement dans une scène notamment), mais la réalisation manque de passion, c'est un brin du théâtre plus que du cinéma,
    au final se dégage une douceur des points de vue sur l''amour entre autre, qui peut apaiser ou porter une certaine réflexion......à réserver à des amateurs du réalisateur, qui il faut le reconnaître était plus passionnant à ses débuts
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2017
    Pour commencer, il faut préciser qu'au début de ce dernier opus de Hong Sang-soo, on ne comprend rien à ce qu'on voit.

    La temporalité de chaque scène est indistincte, les relations entre les personnages (qu'on peine même à distinguer les uns des autres) sont floues.

    Petit à petit, les choses se mettent en place, sans que le propos en deviennent plus passionnant : il sera comme d'habitude question de discussion autour d'une table en buvant du soju, de la lâcheté des hommes et de la beauté des femmes. Dans Le jour d'après, Hong Sang-soo ne propose pas de construction formelle audacieuse (comme dans Un jour avec un jour sans), ni de clin d'oeil narratif à répétition (comme dans HA HA HA), ni de vertige métaphysique (comme dans Yourself and yours).

    Le film est donc décevant, comme un best of du réalisateur qu'on dirait formaté pour la compétition cannoise : noir et blanc façon auteur, risque minimal et vedette internationale au casting (Kim Min-hee, vue dans Mademoiselle, et compagne de HSS). Et puis, disons-le, quand la qualité est moins bonne, les figures de styles habituelles (les conversations qui se répètent d'une scène à l'autre, les zooms dézooms) finissent par lasser et apparaître comme des tics embarrassants plutôt que comme la marque d'un talent.

    Par éclair, le film intrigue ou séduit, sans que l'ensemble ne parvienne à convaincre totalement.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Après des débuts prometteurs avec la trilogie Le Jour où le cochon est tombé dans le puits (1996), Le Pouvoir de la province de Kangwon (1998), La Vierge mise à nu par ses prétendants (2000), tous sortis le même jour dans notre pays, début 2003, le réalisateur coréen Hong Sang-soo a été pris petit à petit d'une frénésie compulsive en matière de réalisation. En effet, il est passé rapidement à un film, voire deux, par an. En 2017, il bat tous ses records avec la sortie de 3 longs métrages dont deux figuraient au récent Festival de Cannes : La caméra de Claire, en séance spéciale, et Le jour d'après dans la compétition officielle. Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner d'avoir l'impression de rencontrer les mêmes personnages film après film et d'y retrouver les mêmes situations : un personnage principal masculin, dans la bonne quarantaine, réalisateur de cinéma et/ou professeur de cinéma dans une Université, une ou plusieurs rencontres féminines ayant une bonne vingtaine d'années de moins que lui, des élèves à lui, par exemple, tout ce beau monde passant son temps à débiter des dialogues le plus souvent très creux tout en pochetronnant dans des bars.
    C'est pourquoi on est foudroyé, dès le début du film, par une surprise colossale : le personnage principal imaginé par Hong Sang-soo ne travaille pas dans le milieu du cinéma ! Non, Bong-wan est éditeur et critique littéraire. Deuxième surprise : il boit du café et ne commencera à succomber à l'alcool qu'au bout de 30 minutes. Et puis, cette fois ci, ce ne sont pas une ou deux très jolies jeunes femmes qui papillonnent autour de lui, non, ce sont trois jolies jeunes femmes. Bong-wan, un homme qui cumule misogynie et lâcheté. On a l'habitude, avec Hong Sang-soo, de le soupçonner de faire de son personnage principal un double de lui-même. C'est peut-être pourquoi, malgré ces défauts qui sont criants, Bong-wan, ce personnage principal, trouve le moyen d'attirer trois jolies femmes dans ses filets : faut ce qu'il faut, je suis peut-être un sale type mais question succès auprès des femmes, j'assure un maximum !
    Est-ce le fait de passer du monde du cinéma à celui de l'édition, est-ce le fait que ses personnages se montrent moins accro au soju que dans ses films précédents, toujours est-il que Hong Sang-soo rend, avec "Le jour d'après", une copie qui, avec des dialogues un peu plus intéressants, plus riches, plus profonds que d'habitude, s'avère en progrès notable par rapport à sa production de ces dernières années, même si on reste quand même assez loin des sommets du genre mélodramatique qu'il affectionne.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Caméra fixe, travelings, zoom et dezoom, noir et blanc, voici les seuls effets du Jour d’Après nommé en compétition officielle au Festival de Cannes. Un patron, sa femme, son amante et une nouvelle salariée, voici les quatre acteurs de ce nouveau long-métrage de Hong Sang-soo qui présente également La Caméra de Claire avec Isabelle Huppert sur la Croisette. Décors minimalistes et longs-plans séquences, Le Jour d’Après nous permet de nous concentrer sur les dialogues, et eux, n’ont rien de banals. La dramaturgie met en mots des questions existentielles aux échanges passionnants entre les protagonistes. Pourquoi vous vivez, est-ce que ça vous plait de vivre sans croire en rien, sans être touché, quel est le rapport entre le réel et la croyance, qu’est-ce que le réel si on ne peut le saisir, comment ressentir si c’est bien réel, faut-il croire que son destin n’est pas entre ses mains, doit-on accepter que nous pouvons mourir à tout instant… Listées ainsi, les questions semblent pompeuses, mais en réalité les conversations sont menées avec une philosophie saisissante. Nous pourrions reprocher la pauvreté globale du film, car même les comédiens ne sont pas transcendants, mais l’écriture des dialogues surpasse tout.
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