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    Le Jour d'après
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    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2017
    J'ai adoré ce film dramatique sud-coréen.
    Il est particulièrement excellent.
    Cela parle d'amour, d'adultère, de mensonges, de jalousie, de quiproquos, de travail.
    La mise en scène est remarquable et les acteurs aussi.
    Un éditeur, environ 50 ans, est marié, a une petite fille et entretient une relation amoureuse avec son employée/secrétaire.
    Elle le traite de lâche car il ne veut pas quitter sa femme pour elle.
    Mais sa femme se doute de quelque chose et essaye de lui tirer les vers du nez.
    Sa maîtresse s'en va finalement, le quitte et quitte son travail.
    Il embauche une nouvelle employée et le premier jour de son travail la femme du monsieur débarque.
    Elle pense que c'est elle la maîtresse.
    Plus tard la vraie maîtresse revient, veut reprendre son travail et sa place auprès du monsieur.
    Mais la nouvelle employée ne veut pas partir.
    Je n'en dis pas plus car il se passe encore pas mal de choses après.
    Bref, c'est un vrai imbroglio pour ce monsieur entre sa femme, sa maîtresse et sa nouvelle employée.
    Ce film est vraiment intriguant et passionnant.
    J'ai été conquise par ce film.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Caméra fixe, travelings, zoom et dezoom, noir et blanc, voici les seuls effets du Jour d’Après nommé en compétition officielle au Festival de Cannes. Un patron, sa femme, son amante et une nouvelle salariée, voici les quatre acteurs de ce nouveau long-métrage de Hong Sang-soo qui présente également La Caméra de Claire avec Isabelle Huppert sur la Croisette. Décors minimalistes et longs-plans séquences, Le Jour d’Après nous permet de nous concentrer sur les dialogues, et eux, n’ont rien de banals. La dramaturgie met en mots des questions existentielles aux échanges passionnants entre les protagonistes. Pourquoi vous vivez, est-ce que ça vous plait de vivre sans croire en rien, sans être touché, quel est le rapport entre le réel et la croyance, qu’est-ce que le réel si on ne peut le saisir, comment ressentir si c’est bien réel, faut-il croire que son destin n’est pas entre ses mains, doit-on accepter que nous pouvons mourir à tout instant… Listées ainsi, les questions semblent pompeuses, mais en réalité les conversations sont menées avec une philosophie saisissante. Nous pourrions reprocher la pauvreté globale du film, car même les comédiens ne sont pas transcendants, mais l’écriture des dialogues surpasse tout.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2017
    Hong Sang-soo introduit un personnage témoin dans ses constructions narratives ludiques et transforme un marivaudage en conte moral. Le film y gagne une certaine gravité et on a le sentiment que c'est un des films les plus intimes du cinéaste, mais on s'amuse du coup moins que d'habitude. Ce qui ne change pas en revanche, ce sont ces longs plans séquences fixes sur des personnages attablés et filmés de profil, ce qui oblige à écouter plutôt que regarder. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2017
    Je dois avouer une sensibilité particulière au cinéma de Hong Sang-Soo, qui me rend partial quand il s'agit de son cinéma : pour moi, il représente un point d’équilibre assez parfait entre les bavardages / marivaudages rohmériens (mon péché mignon depuis mon adolescence), la juste contemplation des êtres façon Nouvelle Vague, et la mise en place de dispositifs conceptuels retors pour mieux conter ses histoires et / ou manipuler son spectateur. Et à chaque fois, je me laisse emballer, je ne marche pas, je cours... "Le Jour d'Après", admettons-le d'emblée, est moins plaisant que bien d'autres Hong Sang-Soo, entre un N&B peu esthétique (et guère justifié), une musique rare mais pénible, et un long premier dialogue sur "le réel" par rapport à "la croyance" qui en perdra plus d'un (à la séance où j'étais, plusieurs spectateurs ont alors quitté la salle) : cela vaut néanmoins la peine de s'accrocher, car après une introduction déroutante, le charme de Hong Sang-Soo opère à plein régime, parfaitement relayé, il faut bien l'admettre, par la stupéfiante Kim Min-Hee, qui crève une fois de plus l'écran et suscite en nous un tourbillon de tendresse envers son personnage malmené par la fiction perverse du film. Peinture désolante de la lâcheté masculine, voire même humaine, "le Jour d'Après" amplifie l'efficacité de son scénario impitoyable en déstabilisant régulièrement le spectateur, qui en est réduit à faire des supposition sur la "temporalité" de l'action, tant le comportement de Bongwan, le personnage principal - et peut-être alter ego de Hong -, semble "too much" (quelques rires embarrassés fusent dans la salle...). Bref, "le Jour d'Après" s'avère malaisant, frustrant peut-être si l'on n'accepte pas les jeux de Hong Sang-Soo, mais est, comme toujours chez ce génie du cinéma coréen (je pèse mes mots) empreint d'une sensibilité merveilleuse.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2017
    Pour commencer, il faut préciser qu'au début de ce dernier opus de Hong Sang-soo, on ne comprend rien à ce qu'on voit.

    La temporalité de chaque scène est indistincte, les relations entre les personnages (qu'on peine même à distinguer les uns des autres) sont floues.

    Petit à petit, les choses se mettent en place, sans que le propos en deviennent plus passionnant : il sera comme d'habitude question de discussion autour d'une table en buvant du soju, de la lâcheté des hommes et de la beauté des femmes. Dans Le jour d'après, Hong Sang-soo ne propose pas de construction formelle audacieuse (comme dans Un jour avec un jour sans), ni de clin d'oeil narratif à répétition (comme dans HA HA HA), ni de vertige métaphysique (comme dans Yourself and yours).

    Le film est donc décevant, comme un best of du réalisateur qu'on dirait formaté pour la compétition cannoise : noir et blanc façon auteur, risque minimal et vedette internationale au casting (Kim Min-hee, vue dans Mademoiselle, et compagne de HSS). Et puis, disons-le, quand la qualité est moins bonne, les figures de styles habituelles (les conversations qui se répètent d'une scène à l'autre, les zooms dézooms) finissent par lasser et apparaître comme des tics embarrassants plutôt que comme la marque d'un talent.

    Par éclair, le film intrigue ou séduit, sans que l'ensemble ne parvienne à convaincre totalement.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Il faut tenir une heure et demie de plans fixes, avec caméra allant de droite à gauche, et vice versa, pour écouter des confessions foireuses et autres remords, regrets, j'en passe et des meilleurs. La majorité des critiques sont dithyrambiques, grand bien leurs fassent, mais moi j'ai hésité à quitter le navire au bout d'une 1/2heure... J'ai persisté, espérant un sursaut d'histoire et d'intérêt....Hélas, hélas, hélas le scénario n'avait pas prévu d'intéresser un tant soit peu les spectateurs ! Pour maso exclusif.
    angelo F.
    angelo F.

    50 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2017
    J'apprécie tout particulièrement les histoires dramatiques asiatiques.
    Ce film est un petit bijou de finesse, d'émotions et de sensibilité racontant un homme faisant face à 3 femmes (son épouse, son amante et une dame qu'il a employée brièvement) dans un contexte particulier.
    J'ai été captivé du début à la fin.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2017
    " le jours après " en compétition lors du dernier festival de cannes m'a déçu. en effet j'attendais beaucoup de ce drame romantique coréen en dépit d'une qualité d'écriture indéniable , l'émotion a du mal à affleurer à cause d'un film trop bavard qui tourne en rond.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Un éditeur se rend à son travail dès potron-minet. Quelques jours auparavant, sa collaboratrice, qui était aussi son amante, l'a quitté. Une nouvelle collaboratrice le remplace. Se noue entre elle et lui une relation qui n'est pas sans rappeler celle qui vient de se rompre. L'épouse de l'éditeur, qui a découvert une lettre d'amour anonyme, déboule à son bureau et rosse la nouvelle collaboratrice. C'est le moment que choisit l'ancienne pour revenir.

    "Hong Sangsoo, le Rohmer coréen, signe avec son vingtième film un chef d’œuvre. Avec une remarquable économie de moyens, dans un noir et blanc très doux, il met en scène un homme et trois femmes : son épouse, son ancienne maîtresse, celle qui aurait pu devenir sa prochaine maîtresse. Vaudeville à la Feydeau ponctué de quiproquos ? Le scénario ainsi grossièrement résumé pourrait le laisser croire ; mais il est beaucoup plus désespéré qu'il n'en a l'air. Le Jour d'après est moins l'histoire d'un mari volage que le portrait à charge d'un homme lâche."

    Voilà la critique que j'aurais pu faire du dernier film de Hong Sangsoo s'il m'avait conquis. Hélas ce n'est pas le cas. Et j'en suis le premier désolé. Car je conçois volontiers le pouvoir de séduction que "Le jour d'après" peut exercer. Mon manque d'enthousiasme tient à deux raisons.

    La première est que je me suis copieusement ennuyé. Hong Sangsoo filme d'interminables dialogues. Les acteurs, aussi bons soient-ils, sont abandonnés à eux-mêmes, sans texte, et leurs efforts désespérés pour se renvoyer la balle tournent vite court. Le feraient-ils en plans fixes, on s'endormirait douillettement. Hong Sangsoo a hélas un cadreur qui essaie, comme l'arbitre dépassé d'un match de tennis, de cadrer un personnage après l'autre, substituant à la sieste qu'une telle logorrhée aurait dû déclencher un sévère mal de tête.

    La seconde est l'effet de lassitude induit par la répétition, de film en film, des mêmes thèmes et des mêmes situations. Hong Sangsoo est un réalisateur prolifique. Il tourne environ trois films par an. "Le Jour d'après" est sorti le 7 juin tandis que son précédent film, "Yourself and Yours", sorti le 1er février, n'a pas encore quitté les écrans parisiens. Cette productivité ne serait pas en soi un problème si elle ne confinait au bégaiement. Or, Hong Sangsoo nous livre à chaque fois le même film. Un homme mûr (double autobiographique à peine déguisé du réalisateur ?) se débattant dans des amours compliquées avec des femmes plus jeunes. Des scènes de bar tournant inéluctablement à l'orgie éthylique (les Coréens passent-ils tous leurs soirées à s'enivrer ?). Un monde flottant où les identités se confondent, où le ressassement des mêmes situations conduit à remettre en cause les identités des êtres et la réalité des sentiments qu'ils inspirent.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2017
    J’ai découvert le cinéma de Hong Sang Soo avec Yourself and Yours où il reprenait son thème fétiche de l’indécision amoureuse, un film tourné avec peu de moyens, où les personnages évoluaient dans une réalité floue, instable et déformée…une variation sur le vrai et le faux, le réel et son double…un film en trompe l’œil pourrait-on dire…avec Le jour d’après, toujours un cadre réduit au minimum, une poignée d’acteurs, des décors des plus communs, une caméra souvent fixe, le noir et blanc, un goût prononcé pour les longs repas arrosés…et une variation sur un triangle amoureux…Bongwann, éditeur à succès, recrute sa nouvelle assistante Areum ( jouée par son actuelle compagne à la ville Kim Min Hee) …son ancienne assistante, Chang-Sook, qui était aussi sa maitresse est partie ….les débuts de Areum sont brutalement perturbés par l’irruption de Heajoo, la femme de Bongwann qui a trouvé une vieille lettre d’amour adressée par son mari …et veut châtier la coupable…mais cruel quiproquo, c’est Areum qui prend les coups à la place de sa prédécesseure… Retour inattendu de la première assistante, et lâcheté de Bongwann qui renvoie Areum….comme dans Yourself and yours, Le jour d’après désoriente le spectateur par un montage ambigu qui introduit dans ce récit de cette première journée de travail des flash back du couple adultère qu’il formait avec sa première assistante…raccourcissant ou rallongeant sans préavis le temps du récit…et comme les visages des deux actrices finissent par paraitre très proches il finit par semer le doute et embrouiller le spectateur…c’est un gentil vaudeville plus proche de Feydeau que de Rohmer auquel Hong Sang Soo est souvent comparé et où l’homme est loin d’être présenté à son avantage…mais comme Hong Sang Soo a lui-même défrayé la chronique people coréenne, en divorçant pour une histoire d’amour avec Kim Min Hee, on peut y voir un écho à sa propre histoire personnelle…
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2017
    un film plutôt nouvelle vague (on pense Truffaut Godard, Garel, au noir et blanc) version intello coréen.....cela se suit avec un certain plaisir, même s'il est vrai le film manque de rythme, peut être même d'une histoire plus complexe,
    mais aussi de personnages, puisqu'on en a trois principalement....
    Ce n'est pas très esthétique, et pauvre techniquement et l'on a le droit essentiellement à des dialogues parfois très pointus (philosophiquement dans une scène notamment), mais la réalisation manque de passion, c'est un brin du théâtre plus que du cinéma,
    au final se dégage une douceur des points de vue sur l''amour entre autre, qui peut apaiser ou porter une certaine réflexion......à réserver à des amateurs du réalisateur, qui il faut le reconnaître était plus passionnant à ses débuts
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 juin 2017
    Avec sa mise en scène sous la forme d'une puzzle, "le jour d'après" traite de la façade utilisée par un homme de condition aisée dans le but de couvrir ses aventures extraconjugales. L'usage du noir et blanc trouve sens en brouillant les pistes et nécessite une concentration accentuée du spectateur afin de déceler les rouages de la chronologie. Si la réalisation devient la métaphore d'un personnage principal déshonnête avec lui même et ses proches, la puissance dramatique du récit se montre un peu fade et constitue le point faible du long métrage Sud-Coréen. De l'incapacité à assumer ses actes, l'homme s'invente un quotidien illusoire et répétitif où les femmes payent les conséquences d'une façade erronée.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Après des débuts prometteurs avec la trilogie Le Jour où le cochon est tombé dans le puits (1996), Le Pouvoir de la province de Kangwon (1998), La Vierge mise à nu par ses prétendants (2000), tous sortis le même jour dans notre pays, début 2003, le réalisateur coréen Hong Sang-soo a été pris petit à petit d'une frénésie compulsive en matière de réalisation. En effet, il est passé rapidement à un film, voire deux, par an. En 2017, il bat tous ses records avec la sortie de 3 longs métrages dont deux figuraient au récent Festival de Cannes : La caméra de Claire, en séance spéciale, et Le jour d'après dans la compétition officielle. Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner d'avoir l'impression de rencontrer les mêmes personnages film après film et d'y retrouver les mêmes situations : un personnage principal masculin, dans la bonne quarantaine, réalisateur de cinéma et/ou professeur de cinéma dans une Université, une ou plusieurs rencontres féminines ayant une bonne vingtaine d'années de moins que lui, des élèves à lui, par exemple, tout ce beau monde passant son temps à débiter des dialogues le plus souvent très creux tout en pochetronnant dans des bars.
    C'est pourquoi on est foudroyé, dès le début du film, par une surprise colossale : le personnage principal imaginé par Hong Sang-soo ne travaille pas dans le milieu du cinéma ! Non, Bong-wan est éditeur et critique littéraire. Deuxième surprise : il boit du café et ne commencera à succomber à l'alcool qu'au bout de 30 minutes. Et puis, cette fois ci, ce ne sont pas une ou deux très jolies jeunes femmes qui papillonnent autour de lui, non, ce sont trois jolies jeunes femmes. Bong-wan, un homme qui cumule misogynie et lâcheté. On a l'habitude, avec Hong Sang-soo, de le soupçonner de faire de son personnage principal un double de lui-même. C'est peut-être pourquoi, malgré ces défauts qui sont criants, Bong-wan, ce personnage principal, trouve le moyen d'attirer trois jolies femmes dans ses filets : faut ce qu'il faut, je suis peut-être un sale type mais question succès auprès des femmes, j'assure un maximum !
    Est-ce le fait de passer du monde du cinéma à celui de l'édition, est-ce le fait que ses personnages se montrent moins accro au soju que dans ses films précédents, toujours est-il que Hong Sang-soo rend, avec "Le jour d'après", une copie qui, avec des dialogues un peu plus intéressants, plus riches, plus profonds que d'habitude, s'avère en progrès notable par rapport à sa production de ces dernières années, même si on reste quand même assez loin des sommets du genre mélodramatique qu'il affectionne.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Nous ne sommes qu'en mai et Le jour d'après est déjà le deuxième film de Hong Sang-soo sur nos écrans, alors que deux autres sont susceptibles de sortir dans les prochains mois. On a beau aimer le cinéaste coréen, il y a de quoi s'interroger sur ce stakhanovisme. D'autant plus que Hong nous propose à peu près toujours le même dispositif et des ingrédients qui n'évoluent guère. Le jour d'après ne fonctionne que par ses dialogues, la mise en scène n'a jamais été aussi effacée et, cette fois-ci, le jeu sur la temporalité se révèle peu probant, cantonnant le film dans une sorte de vaudeville beaucoup moins exaltant pour l'esprit que dans ses oeuvres précédentes. C'est sans doute le film le moins alcoolisé du réalisateur depuis des lustres et c'est comme si l'ivresse des conversations avait disparu en même temps dans cet imbroglio de récits qui se chevauchent sans qu'on y prenne le plaisir habituel. Il y a comme une lassitude à retrouver les mêmes figures de style sans que le cinéaste trouve ici le décalage ou l'idée qui change tout et prolonge le bonheur que l'on prenait à le suivre. Il faut admettre enfin qu'il y a toujours une grande subjectivité dans le regard que l'on porte à ce type de cinéma qui fonctionne sur des détails, une tonalité et une familiarité avec des thèmes travaillés depuis longtemps. Mais justement, Hong n'a t-il pas désormais épuisé son filon, à force de l'illustrer de toutes les manières possibles ?
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2017
    On a connu Hong Sangsoo plus inspiré et il répète ici ses motifs habituels (l’ivresse, les petits bars, les longues discussions, les zooms) mais en donnant le sentiment d’un mécanisme désormais parfaitement rôdé.
    Les meilleurs films de tous les temps
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