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    La Lune de Jupiter
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    3,0
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    51 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 août 2021
    Vous n'avez aucune explication sur l'immigrant en lévitation. Il y a un jeu d'acteur décent mais des personnages vraiment trop bizarres sont dépeints. Les répliques des acteurs sont un encore plus étranges que leurs personnages. Nous n'avez aucune sympathie pour aucun de ces personnages car l'histoire et les personnages sont trop mal construits. Il semble que la principale préoccupation de ce film soit de dépeindre les Hongrois comme des personnes peu attrayantes mal intentionnées, corrompues ou de sales alcooliques sans aucun sens de la honte. La plupart des décors choisis donnent l'impression d'un pays pauvre et peu frais. De petits espaces encombrés sales et avec un décor vieux d'au moins deux décennies. Je regrette vraiment d'avoir vu ce film j'aurais pu passer mon temps à faire autre chose. J'avais donné deux étoiles a ce film mais après l'avoir revu en fait il en mérite une et je suis même très généreux...
    Leanael
    Leanael

    2 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Je ne sais pas où Mundruczó voulait nous emmener mais je suis restée clouée au sol. Trop de mysticisme et d'imprécisions pour moi... D'autant que je m'attendais à un brûlot sur la détresse des migrants qui dénoncerait leur accueil en Europe (la "terre promise"), et que je trouvais hyper gonflé de réaliser un tel film dans la Hongrie de Viktor Orbán. Au final, la crise migratoire n'est qu'un élément de contexte et même si quelques scènes soulignent la xénophobie et le mépris avec lesquels les réfugiés sont traités, cette Lune de Jupiter semble plutôt tourner autour de l'existence ou non d'un dieu (jupitérien?). Aryan est présenté comme un ange potentiellement descendu sur Terre pour permettre à certains de se racheter une conduite et annoncer à d'autres qu'ils doivent craindre les foudres de la colère divine. L'incursion du fantastique, avec les belles envolées d'Aryan, aurait pu être mieux exploitée car elles n'apportent pas grand-chose au récit. L'impression que me laisse ce film est une certaine vacuité, comme s'il n'était jamais entré dans le vif du sujet et n'avait fait que le survoler...
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Dommage !! J'avais tant aimé white dog je suis terriblement déçu de ce film, j'ai pas de tout aimé la mise en scène. Ça fait pas un film de qualité, pas très intéressant malgré le fond politique.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Quelle belle parabole atypique venue de l'est. Il faut se laisser aller, ne pas se laisser emporter par le réalisme de l'intro qui rappelle la noirceur du Fils de l'homme de Cuaron. La critique du régime actuel n'est pas absente bien sur, mais le titre nous renvoie à notre bonne conscience d'européen. La caméra est extrêmement mobile, comme un monde qui part à sa perte. Les aryens ne comprennent pas Aryan le syrien. Le docteur Stern cherche la rédemption par l'argent et trouve un ange innocent. Et sublime sa vie au final, par une inspiration de paternité tardive. Au bout du couloir se trouve la liberté, derrière la vitre, qui nous rappelle celle de Vol au dessus d'un nid de coucous. Magnifique scène, tout comme la poursuite en voiture stylisée comme dans un jeu vidéo (encore un clin d'œil à nos sociétés matérialistes). Mundruczo n'est pas complètement naïf ni manichéen, en glissant, de façon un peu trop elliptique, un soldat de Allah dans le scénario. Avec son titre déconcertant, voilà l'occasion de découvrir un cinéma aux antipodes de nos standards. Sommes-nous prêts à l'accepter? TV vo novembre 2020
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2020
    Il fallait beaucoup d’audace pour aborder la crise migratoire que traverse l’Europe par le biais d’un nouveau Christ flottant dans les airs et que remarquent des témoins isolés qui sont autant d’apôtres, un martyr jusqu’alors invisible parce que noyé dans la masse de ses semblables et tiré comme une bête sauvage qui vient à sortir de l’ombre pour gagner la lumière, le plein jour. Il est parabole, il est allégorie d’un aveuglement partagé par des citoyens dépourvus de la moindre compassion, trop occupés à manigancer dans leur coin ou à s’enrichir de ladite crise. Le monde dépeint par Jupiter Holdja est une vaste Babylone que la caméra sillonne embarquée à l’avant d’une voiture ou sur un drone, intérieure et extérieure à la fois, omnisciente en somme, dont les mouvements, fluides et amples, entrent et sortent, sautent d’un étage à l’autre sans transition aucune. Une Babylone gangrenée par la corruption, l’alcoolisme et la violence, portrait au vitriol de la société hongroise contemporaine dans laquelle erre l’innocence incarnée, le Fils qu’un père de substitution – le docteur Stern, comprenons « étoile » – tente de sauver pour se sauver et obtenir la rémission de ses péchés. La partition magnifique que compose Jed Kurzel est à l’image du long métrage : messianique, sacrée, transcendée par une projection dans un au-delà qui gouverne d’ailleurs l’entièreté du geste artistique de Kornél Mundruczó, soit un acte de foi placé en l’humain dont la finitude intrinsèque à sa condition de mortel est contrebalancée par son besoin de créer de l’infini. Deux styles cohabitent ici : la brutalité d’une caméra à l’épaule qui suit les personnages et révèle la réalité telle qu’elle est ; l’onirisme des séquences de vol, comme autant de rêves envoûtants que l’on croirait éternels. L’articulation de ces styles différents donne lieu à une œuvre double et unique à la fois, fantastique du fait de l’irruption du surnaturel dans le naturel, qui se saisit des clichés pour mieux les retourner : le migrant devient un être chez lui partout, ayant élu domicile dans le ciel et contemplant une foule en agitation perpétuelle, tel le spectateur d’un monde que lui affronte et absout, contre le décompte du jeu de cache-cache auquel se livre l’enfant, les mains devant les yeux, aveugle devant la vie.
    SB88
    SB88

    24 abonnés 1 160 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Un film qui peut susciter l'intérêt au début mais qui se révèle tourner en rond.
    Jolis effets spéciaux, idée pas mal mais le scénario a des faiblesses. Je me suis laissée porter mais j'avais le temps.
    Pour moi c'est 3/5 en ne notant pas sévèrement...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    753 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    De la part du réalisateur a qui l'ont doit le très marquant "White God", ce film qui mélange habilement les genre (thriller, fantastique, drame) est une excellente découverte car il possède une mise en scène particulièrement virtuose (certains plans-séquences sont vraiment d'une grande beauté) , des effets spéciaux très réussi et une histoire bien prenante qui s'avère totalement d'actualité. Un long-métrage surprenant et qui se doit d'être découverte par un large public.
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Un bon film fantastique allemand indépendant avec de bons acteurs et un très bon réalisateur hongrois Kornél Mundruczó .
    Komodorr
    Komodorr

    133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2019
    C'est un film fantastique alors ce n'est pas le côté irrationnel qui m'a interloqué même si j'aurais voulu en savoir plus sur le pourquoi Aryan a tout à coup ce pouvoir après s'être fait tiré dessus. spoiler: Est-il vraiment devenu un ange?
    En tout cas on assiste ici spoiler: à une chasse aux migrants qui sont persécutés, exploités,dénoncés, tirés comme des lapins, vus comme des terroristes. On nous parle de la Grande Hongrie, de racisme, de retour à l'athéisme.
    Ce que j'ai ressenti c'est que si Aryan n'avait pas ce pouvoir, personne ne se serait préoccupé de son sort et cela est aussi et surtout valable pour Gabo spoiler: r qui petit à petit va s'attacher à Aryan et cette relation sera même plus forte que celle qu'il entretient avec son amie médecin
    ... Difficile d'avoir ensuite une opinion objective sur ce film et surtout sur la politique migratoire en Hongrie, je pense personnellement que c'est un peu trop caricatural, lent et répétitif... En gros je reste dubitatif et pas spécialement emballé après le visionnage de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 novembre 2018
    Ce film hongrois oscille entre les superhéros, le surréalisme et le thriller. Le scénario est un peu vague. La fin, surtout, est interprétable à l'infinie et nous laisse sur notre faim. Toutefois, le réalisateur est un virtuose. Entre le cadrage, les filtres de couleur, le rythme du découpage et les plans, cette œuvre d'art est magistrale. Quant à l'interprétation, loin des considérations spirituelles ou politiques, la relation trouble entre les 2 héros et les références répétées à l'homosexualité font penser à une lente prise de conscience des pulsions du personnage principal. Qui, loin d'en être horrifié, les accueille au contraire avec une joie mystique qu'il tente de partager avec tout le monde. A vous de voir.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Un film qui traite des migrants syriens en essayant de conserver une approche honnête et mesurée (il y a l’ange...mais il y a aussi les terroristes, et puis chaque barreau sur l’échelle de l’humanité, entre la générosité et la bassesse) venu du pays à l’avant-garde de l’opposition à leur arrivée en Europe, ce n’est pas anodin. Toutefois, Kornél Mundruczó, à travers l’histoire de ce jeune migrant blessé à mort par un garde-frontière et désormais doté du pouvoir de léviter dans les airs, parle surtout de la Hongrie, son pays, qu’il présente comme corrompu, déjà blasé par 30 ans de libéralisme économique et secrètement à l’affût d’un soupçon de Sens. Le médecin Stern, sous la menace d’un procès pour erreur médicale, est parfaitement conscient de la soif de ses contemporains pour un événement qui rendrait l’Impossible vraisemblable, et va se servir du jeune Aryan pour amasser de l’argent, alors que ce dernier souhaite simplement retrouver son père au point de rendez-vous qu’ils s’étaient fixés avant de franchir la frontière. Plus proche du polar urbain que du drame engagé, ‘La lune de Jupiter’ laisse planer un certain flou sur ses intentions : l’approche la plus évidente est celle de cet “ange� venu d’au-delà des frontières pour revivifier la foi d’une nation spirituellement morte, mais le réalisateur donne l’impression de brouiller les pistes, suggérant ici et là une explication science-fictionnesque ou un simple choix esthétique, voir de ne même pas avoir lui-même un avis très arrêté sur la question. La seule chose dont on soit sûr est que Kornél Mundruczó aime le beau, le clinquant et les influences lisibles : les lévitations d’Aryan offrent à voir des panoramas de Budapest qui rappellent les ‘Ailes du désir’ (peut-être parce qu’on soupçonne Aryan d’être de la même espèce que les héros de Wim Wenders), tandis que pour une autre scène, dans laquelle un appartement et son contenu subissent les mouvement tourbillonnants du personnage, on se croirait dans ‘Inception’ ! Dans le même ordre d’idées, le réalisateur aime beaucoup les plans-séquences à rallonge, qu’il s’agisse d’une course en voiture dans les rues ou à pied dans le dédale des couloirs d’un hôtel. Après tout, il avait déjà dévoilé son goût pour une certaine démesure en lâchant des hordes de chiens dans les artères désertes de la capitale hongroise dans ‘White god’. On jugera, sévèrement ou non, ce goût pour le tape-à-l’oeil, qui s’étale au détriment (?) d’un message politique évasif. Pour ma part, j’estime que cela confère à ‘La lune de Jupiter’ un équilibre assez inattendu, et qu’un message hésitant mais marquant vaudra toujours mieux qu’un message clair que personne n’écoute ni n’entend…
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Avant que le film ne démarre, on nous informe qu’il y a plusieurs lunes autour de Jupiter et l’une d’elles se nomme Europe. Et alors ? Alors, Europe, c’est l’Europe, celle incapable de gérer la crise des migrants. Et alors ? Et parmi ces migrants, un jeune homme traverse la Hongrie clandestinement et se fait tuer froidement par un flic véreux. Mais le jeune homme ressuscite comme par miracle. Il se redresse et lévite. Et alors ? Un homme tout aussi véreux, un médecin, va profiter de son pouvoir pour l’exploiter alors que le jeune homme tente de retrouver son père dans un camp de réfugiés. Et alors ? Alors, à travers son personnage et le flic véreux, le film dénonce une Hongrie ouvertement xénophobe. Et alors ? Et alors, le réalisateur invite le spectateur à plus de fraternité, à lever notre regard vers la verticalité. Vers les cieux. Le jeune homme dont on ne sait rien de son pouvoir soudain, mais ça, ce n’est pas grave, s’appellerait Europe et par sa dimension fantastique nous inviterait à retrouver la foi. C’est le cas du docteur Stern par exemple. Le flic véreux est la figure d’une Hongrie xénophobe ; le docteur Stern représente la figure athée et cynique et le jeune homme, sensé s’appeler Europe, par sa dimension christique, nous invite à rejeter une Europe égoïste, apeurée, renfermée sur elle-même pour retrouver des valeurs spirituelles synonymes de fraternité, d’entraide, d’amour. Et le docteur Stern aussi incroyable que cela puisse paraître n’est pas loin de croire de nouveau en Dieu ! Et si aucune lune ne s’était appelée Europe, qu’aurait imaginé Kornél Mundruzo ? Si l’une d’elle s’appelait Etats-Unis ? Le réalisateur nous aurait-il pondu une métaphore sur la politique égocentrique de Trump ? M’ouais, je salue les effets spéciaux qui pour un film hongrois n’a rien à envier à ceux de l’Amérique de Trump ! Passer par une lune de Jupiter pour dénoncer la crise des migrants en Europe, et plus particulièrement en Hongrie, avec des messages subliminaux à caractère religieux, n'est-ce pas de la tambouille intellectuelle pour ne pas dire autre chose ?! Et puis c’est quoi cette séquence dans la piscine-sauna où la caméra suit le postérieur d’une femme sous l’eau ? Plan inutile et gratuit. A voir en V.O quand même pour l'interprétation des acteurs.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2018
    Le réalisateur a voulu dénoncer la situation des migrants, ce qui est courageux dans un pays comme la Hongrie dont le gouvernement est ouvertement xénophobe. Mais il a aussi recherché l'originalité poétique, ayant recours à une parabole fantastique teintée de religiosité, et c'est franchement raté. Le scénario enchaîne des épisodes qui ont peu de liens entre eux, c'est long, répétitif et le réalisateur ne recule même pas devant une poursuite en voiture digne des plus mauvais polars américains. Dommage car l'intention était bonne.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Les critiques presses sont élogieuses mais moi j'ai du passer à côté de se film mystique ou le héros lévite à souhait sans but très défini, de plus j'ai trouvé la fin comment dire en queue de poisson.
    Vinz1
    Vinz1

    180 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2018
    « Un ange syrien chez les migrants de Hongrie », tel pourrait être un résumé facile de ce film au scénario singulier mais trop confus dans sa réalisation et surtout dans ce qu’il présente à l’écran. Certes, des thèmes malheureusement universels comme : le sort des migrants en Europe, la corruption, la précarité du milieu hospitalier, le terrorisme y sont abordés, mais c’est trop brouillon pour convaincre. Reste deux, trois moments de grâce comme la scène sur le toit d’un immeuble. Toutefois, ce long-métrage sur ce docteur en quête de rédemption qui croise le chemin d’un jeune réfugié ayant le don de voler, reste immodérément timide dans son approche et trop désordonné dans son script. Dommage ! Et puis il faudra m’expliquer le rapport entre le métrage et l’explication laborieuse post-générique du début, censée justifier le titre !
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