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    Le Portrait interdit
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    cinéfile
    cinéfile

    124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Quel beau film. L'idée de scénario est déjà une belle trouvaille qui nous plonge dans l'univers de la cour de l'empereur chinois voici plus de 2 siècles, et des premières relations avec l'Occident. Bien sur il y a aussi la peinture, et les rapports entre le peintre et son modèle. Mais surtout l'atmosphère envoutante créée à la fois par le cadre de la Cité Interdite et par les jeux d'acteurs en particulier Binbing Fan. Sa prestance est immense, et la diction ne fait pas regretter une seconde que le film ait été tourné en mandarin bien au contraire. Les autres acteurs chinois sont aussi excellents. Melvil Poupaud est moins convaincant, et même assez perturbant par contre.
    Les costumes sont également splendides.
    A voir !
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 janvier 2024
    Manque de rythme, mise en scène anecdotique, personnages mal caractérisés... Il y a peu de chose auquel se raccroché tant le film nous plombe d'ennui
    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    11 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    "Le portrait interdit" de Charles de Meaux, est sorti en 2017. C'est l'histoire vraie, au XVIIIe siècle, d'un portrait de l' Impératrice de Chine, peint à la demande de l'Empereur, par un frère jésuite. Les relations de fascination amoureuse du peintre et de son modèle, visibles sur le portrait, provoquent le courroux de l'Empereur, la disgrâce de son épouse et l'invisibilité du tableau. La beauté et la tristesse d'Ulanara, la délicatesse des gestes, la sensualité de la peau et des étoffes ôtent tout l'académisme que l'on pourrait craindre d'un film exotique en costumes. C'est la voix de Melvil Poupaud que l'on entend prononcer avec douceur les mots en mandarin. C'est son regard qui caresse et qui trouble. Il ne s'agit que de pose et de sentiments qui naissent au fil des jours, sourdement. C'est lent et c'est beau.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Une romance un peu molle et froide qui, se déroulant dans la Chine du XVIIIème siècle, vaut surtout pour le dépaysement et une belle mise en valeur de ses décors. C’est joli mais ça manque de vie et d’émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Ce film est indéniablement beau, ne serait-ce que par rapport aux décors. La lenteur n'est pas réellement reprochable aux films du genre historique se déroulant en Chine, c'est assez commun. La seule chose que je trouve vraiment regrettable est le manque de repères spatio-temporels et d'explications, surtout pour les dernières minutes du film qui, si je ne connaissais pas l'histoire, n'auraient eu aucun sens.
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Un film pour public spécifique qui aime plutôt les films d'auteur tant le scénario est minimaliste et repose surtout sur la psychologie des 2 personnages principaux, leurs sentiments et surtout tourments intérieurs. Film très lent, à la langueur mélancolique, assez triste et dramatique. Un film où tous les gestes, attitudes, semblent ralentis en particulier par un rituel et une tradition impériale et ancestrale chinoise très pesante, enfermante, réglée au millimètre sans aucune place pour la liberté des sentiments et même des expressions. Le film est marqué par une bande son très présente, dans le style musique classique avec une utilisation de solos de violoncelle qui renforcent la solitude, mélancolie et tristesse. Le visage magnifique et cristallin de la mega star chinoise Fan Bingbing est superbe et filmé en plans serrés qui font ressentir sa solitude et son mal être malgré l'aeropage de courtisanes, serviteurs, soldats, pour un film très taiseux avec peu de dialogues et de grands moments de silence. Le français Melvil Poupaud s'en tire plutôt bien dans un rôle difficile de peintre prêtre jésuite à la cour impériale chinoise chargé de réaliser ce fameux portrait qui s'avérera un révélateur et nous entraînera encore plus vers une fin dramatique. Amateurs des Rambo, fast and furious et Game of Thrones, ce film n'est pas pour vous.
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Ceux qui ont aimé la fresque flamboyante de Bertolucci, "Le dernier empereur", retrouveront ici le faste et la beauté des décors et des costumes de la Chine Impériale. Mais plutôt que de filmer les bouleversements de l’Histoire, Charles de Meaux s’intéresse à un sujet plus intime et universel : la solitude de la jeune impératrice Ulanara, malheureuse seconde épouse de l’empereur qui comprend bien que son mari lui préfère les concubines et le souvenir de feu l’impératrice. Pour ce rôle, le réalisateur n'a choisi rien moins que la plus grande pop-star de Chine, Fan Bingbing, un choix qui fait sens pour le public chinois. Mais même pour le public occidental pour qui elle ne représente rien, il est évident que le rôle lui sied à merveille : sa beauté et sa grâce irradient littéralement l'écran, et on se laisse toucher sans peine par la détresse de son personnage. Cette femme abandonnée, bien qu’elle soit considérée comme sacrée du fait de sa condition sociale, va se retrouver dans la position singulière de modèle pour un peintre occidental, un Jésuite, à l’attitude assez différente de celle des courtisans chinois. Cette rencontre va bien entendu générer un trouble des deux côtés. Car au-delà de l’inévitable attirance entre une femme délaissée et un homme voué à l’abstinence, c’est aussi beaucoup (et presque plus) de la différence culturelle entre Chinois et Occidentaux dont il est question : à chaque séance de pose, l’impératrice et le peintre sont entourés d’une foule de courtisans qui observent, commentent, pouffent de rire devant l’étrangeté de l’art du frère Attiret, ils l’interrogent sur son Dieu…. Ulanara la première est curieuse. Il est intéressant pour nous, public occidental, d’adopter un autre point de vue sur nous-mêmes. Le réalisateur traite avec beaucoup de finesse cette question de la différence culturelle et de la représentation dans l'art, sujette à nos cultures. En revanche, au risque de vous décevoir, l'histoire d'amour potentielle restera lettre morte (on n'est pas dans Les liaisons dangereuses). Le film aurait gagné à développer plus les thèmes de l'évangélisation et des tourments sentimentaux du prêtre, car on reste un peu sur sa faim. Mais le film est un très bel objet, avec quelques incursions poétiques. Il faut se laisser porter.
    AurelC
    AurelC

    3 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Impression mitigée sur ce film qui atteint une beauté esthétique très aboutie à certains moments et propose d'autres séquences plus maladroites à mon goût...aux effets disons inattendus. Film qui se veut contemplatif mais avec certains plans d'une longueur exageree. Le sujet m'a toutefois intéresse ; cette rencontre entre deux individus qui est aussi celle - a priori impossible - de deux cultures et de deux positions sociales. Les meilleurs séquences sont celles des séances de pose, où les courtisans et les serviteurs se pressent, curieux de voir l'artiste occidental au travail, et où les deux protagonistes principaux s'apprivoisent. La vraie réussite du film reste le personnage de l'impératrice, assez touchant, une femme inaccessible et solitaire, prisonnière de sa condition, troublée et intriguée par le regard inhabituel porte par le peintre jésuite sur elle. Fan Bingbing l'interprète avec sensibilité. Et elle est remarquablement filmée et mise en valeur...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 février 2018
    Baisser le son ! Nous vomir une musique stridente qui couvrent les voix des acteurs pour faire comprendre au spectateur que les protagonistes sont en proie au doute et à l'angoisse, très subtile.. et très désagréable. Personnellement je me suis ennuyée en regardant ce film, on a dû mal à croire à une passion dévorante et interdite.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Surprenant que ce film qui nous fait immédiatement penser aux débuts de Zhang Yi Mou (épouses et concubines....) soit français! Tourné en Chine, évidemment, avec tous les égards dus à une superproduction historique.

            Charles de Meaux est évidemment un homme cultivé. Et passionné d'Asie, et d'histoire! Voilà qui nous le rend sympathique.... 

             Au début, il y a ce petit tableau de l'impératrice Ulanara, dont on ne sait pas grand chose, sinon qu'elle fut l'épouse de l'empereur Qian Long, (après avoir été sa seconde épouse), après la mort de la première impératrice. On sait qu'elle tomba ensuite en disgrâce.

            Ce portrait a été peint par le jésuite français Jean-Denis Attiret. Attiret était peintre avant d'entrer dans les ordres. C'est donc tout naturellement qu'il fut volontaire lorsque les jésuites présents à la Cour de Pékin cherchèrent à recruter un artiste, pour accompagner un autre fameux peintre jésuite, le père Castiglione. Le travail d'Attiret plut particulièrement à Qian Long, avec qui se noua une véritable amitié (malgré la terrible étiquette de la cour de Pékin!); Qian Long aurait aimé qu'il devienne mandarin, et lorsque Attiret mourut, il lui fit de magnifiques funérailles....

            Voilà les faits à partir desquels Charles de Meaux a brodé! 

           Ulanara nous est présenté comme malheureuse, jalouse car l'empereur (Huang Jue) la délaisse au profit de concubines.... Fan Bingbing, l'idole du public chinois, est trop belle. Belle, non, elle est sublime. Ses robes, ses bijoux (on veut ses boucles d'oreille!), ses coiffes sont sublimes et en font une véritable déesse.... Comment imaginer que le coeur pur du frère Attiret ne soit pas troublé? Melvil Poupaud est très très bien. 

           Attiret s'interroge aussi sur la véritable mission des jésuites en Chine. Castiglione (Thibault de Montalembert) pense que c'est en travaillant pour l'empereur, en réalisant des oeuvres d'arts, des palais, des jardins "à l'occidentale", en prenant donc place parmi les intimes de la cour qu'ils arriveront, in fine, à la convertir au christianisme -car c'est quand même ça, leur mission première! Evidemment, nous savons bien que ce projet était absurde....

          Bref, c'est beau comme un film chinois. Intérieurs, paysages, tout est beau. C'est imbibé de culture chinoise, cela nous montre les traditions, l'étiquette, c'est donc didactique; c'est intelligent. Le cinéma français, quand il le veut bien, peut donc faire ça aussi, pas seulement des comédies débiles ou des thrillers bien calés. 

           C'est à voir, à admirer, à savourer.
    Marilou M.
    Marilou M.

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Un film qui promet plus qu'il n'apporte. Un titre qui induit en erreur. Une intrigue qui n'est que trop superficiellement exploitée, trop de thèmes croisés et pas traités. S'agit-il du rêve de la reine? De la jalousie du roi? Des tentations du jésuite ? De la concurrence entre cultures artistiques d'empires concurrents, de tentative d'infiltration coloniale ?..... Les superpositions fantasmatiques de réalisateur débutant et une bande son fracassante finissent de fatiguer le spectateur.
    Alasdair S.
    Alasdair S.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    The costumes were very beautiful. What we could see of where it was shot was also quite beautiful. The casting seemed fine- but that was all. It seemed as though nothing & nobody were allowed to be interesting.

    The story doesn't properly begin for at least half an hour; which would be fine if anything happened during that half an hour, but it is just establishing shot after establishing shot- which succeeded only in establishing the next establishing shot which led to nothing. When the story does finally begin it is so drawn out with tedium and needless padding that anything remotely interesting is rendered obsolete by the sheer weight of pitiful, wasteful and pretentious rubbish.

    There is a game of Chinese chess which is all in soft focus so you cannot see what moves they are making, a supposed romantic interest from some nameless courtiers which seems to reach its peak when some women giggle, there is an implied deeply emotional connection between the two lead characters which is explored through eyes and 2 conversations over two hours and above all there is a total of 30 seconds of a man painting a picture in a film about painting a picture. The picture itself is only on screen for about a minute.

    I can only suppose that the cast were engaged in some dispute with each other, because I am absolutely baffled as to how an idea with so much potential was dragged so roughly through a minefield of mindless pretentious waffle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Quel dommage!
    Le sujet promet beaucoup plus que la réalisation. Des scènes prolongées sans raison particulière. J'ai passé la totalité de la séance à imaginer tout ce qui aurait pu se passer d'intéressant mais qui ne s'est, malheureusement, jamais produit. Gâchis total d'un sujet cinématographique historiquement et politiquement passionnant. Beaucoup plus d'attention à l'aspect esthétique qu'au spectateur. Enfin bref une déception incommensurable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 janvier 2018
    Honnêtement, le pire film de l'année. Scénario vide, textes plats, décos cheap. De plus, on ne comprenait rien quand les acteurs français parlaient chinois...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 décembre 2017
    Il me semble que la noblesse de l'impératrice (et de la famille impériale aussi) a été faiblement prononcée par le film, soit les vêtements portés, les décos du palais, les nombres de servantes et d'eunuques dans la cour, ainsi que la formalité d'étiquette fortement réduite, notamment chez les jésuites. Sinon, les miniatures des émotions sont pas mal interprétées sous réserves que les personnelles vivaient une société orientale et féodale, une époque où les codes inter-sex sont strictes.
    Pour les côtés négatifs, spoiler: les illusions de l'impératrice d'elle-même ont été un élément bizarre du film, et le motif de la folie de la dernière scène n'est pas assez développé.
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