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Un visiteur
2,0
Publiée le 29 décembre 2017
Les images sont certes magnifiques, mais ternies pas l'absence de rythme et de profondeur. Une impératrice délaissée obtient de son empereur d'époux qu'il laisse un peintre jésuite l'approcher pour faire son portrait à l'occidentale. L'idée est bonne. Le jésuite vibre et se morfond. La dame vibre et rêve. La dame de compagnie de la dame est chamboulée de ce qu'elle devine et des manières d'Européen du jésuite. L'empereur délaisse son impératrice de plus en plus. Voilà. C'est à peur près tout. Quant à l'image sanglante d'âne en début de film, je ne comprends pas très bien ce qu'elle apporte au reste de l'histoire.
Coupez chaque plan de moitié - ajoutez une poésie presque inexistante - saupoudrez de charme et vous pouriez peut-être obtenir un film qui tienne debout. Ici c'est juste Joli mais surtout terriblement bancal. C'est pour moi le prototype même du film nombriliste et pénible . . . Et puis, ces toitures "jaune Impérial" en leitmotiv... Trahison [cocufiage] pour nous occidentaux : pas la peine de nous en faire tout un fromage.
Exercice de style contemplatif.... Que dire ? . Belle photo, ennui mortel, parfois..... A voir quand même ne serait-ce que pour les magnifiques images de la Cité Interdite
Le César du meilleur costume est attribué à Portrait Interdit. Le César du meilleur décor est attribué à portrait Interdit. Le César de la plus belle actrice s'il existait serait attribué à Fang Bing Bing. Le César des plus belles photos pourrait être attribué à portrait Interdit. Le César du meilleur acteur ne sera pas attribué à Melvin Poupaud.
De belles images dune superbe impératrice drapée dans des soies aussi luxueuses que magnifiques dans le décor d'une cité interdite reconstruite mais c'est un peu court pour faire un grand film.
Beau film, mais long et ennuyeux Ce film est beau comme un ensemble de tableaux qui se succèdent et les acteurs sont expressifs dans leurs regards et talentueux, mais ils ne sont pas aidés par un scénario peu captivant avec des longueurs et une lenteur qui endorment et deviennent vite insupportables. C’est dommage car le film a des qualités esthétiques indéniables.
Tout est magnifiquement réussi dans ce film (un premier film!) , d'une splendeur visuelle jamais frelatée (cf. l'épouvantable "Cité interdite" de Zhang Yimou..), avec un choix de musiques dites classiques -Messiaen, Dutilleux, Janacek, d'un vrai connaisseur, ce qui se fait rare, et qui collent admirablement au propos.L'histoire est merveilleusement traduite par ses deux interprètes principaux, la somptueuse, splendide, fascinante Fan Bingbing (une vedette pop ??! parait-il) et Melvil Poupaud. Pas un instant d'ennui. L'un des grands films de 2017.
Le dernier film de Charles de Meaux (2017) laisse un sentiment partagé entre la beauté qu'il recelle et l'ennui (presque) qui s'en dégage ! Le réalisateur s'applique à nous restituer cette histoire singulière avec une précision presque documentaire sur la vie à la cour, l'apparat, et tous les symboles du pouvoir et le décorum. C'est très bien filmé, beau avec qui plus ait un grand plaisir de découvrir la cité interdite. Donc des décors fantastiques, des couleurs extraordinaires et une finesse, dans la mise en photo et lumière . Mais aucune émotion ne pointe. Ce qui se trame à travers cette histoire passionnée et très particulière ne transparait pas. Rien . C'est rtrès bien filmé mais vide . Limite on dormirait presque ! C'est ce que disent certains académique , peut être même si alors les incursions de musique contemporaine tranchent curieusement dans une histoire qui se déroule au XVIII siècle . C'est beau donc mais un peu vide sans passion et c'est dommage ! A noter la prestation particulière mresqu'inspirée de Melvil POUPAUD. Avec aussi Fan BINGBING et Shi-Jye JIN.
Nouveau film de l'artiste Charles de Meaux (il expose des "installations" et diffuse des films expérimentaux dans les musées et institutions), producteur avisé du réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Il revient cette fois avec un drame historique pour une co-production franco-chinoise où il se penche sur ce qu'on pourrait nommé "la Joconde chinoise". Malheureusement son film manque de rythme, la relation manque d'ambiguité et finalement de sensualité. Charles de Meaux signe un film historique plein de qualités, une oeuvre singulière mais qui manque de souffle. Dommage. Site : Selenie
Le Portrait Interdit montre avec beaucoup de finesse les échanges interculturels qui ont existés et existent toujours entre l'orient et l'occident. Ce que les historiens appellent "L'histoire connectée". L'empereur accepte qu'un peintre jésuite fasse le portrait à l'occidental de l'impératrice.. Les reconstitutions sont absolument magnifiques, les costumes fabuleux..Fan Bingbing est d'une beauté éblouissante ! et Melvil Poupaud fait bien l'affaire en Jésuite décontenancé par la beauté de l'impératrice. Je vous recommande vivement d'aller voir ce film qui met en valeur la puissance de l'image et du regard..
Super Film ! Une belle surprise.. je ne m'attendais pas du tout à ça ! c'est très surprenant loin des clichés du film historique. Melvil Poupaud est très bien dans son rôle..
À Pékin, au cœur de la Cité interdite, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, un peintre jésuite peint le portrait d'une princesse mandchoue à la cour de l'empereur de Chine.
Charles de Meaux est tombé par hasard sur une curieuse peinture au musée des beaux-arts de Dôle. Il s'agissait du portrait à l'occidentale d'une princesse chinoise. Son auteur est Jean-Denis Attiret, un jésuite employé à la cour de l'empereur. À partir de ces faits réels, le réalisateur et son co-scénariste ont inventé une histoire. Elle met face à face le jésuite et son modèle. L'un comme l'autre braveront des interdits : le jésuite Attiret (Lacan aurait adoré ce patronyme) manquera de peu de tomber amoureux de son modèle et de trahir ses vœux ecclésiastiques, la princesse, qui veut reconquérir l'amour perdu de l'empereur, ne réussira en fait qu'à se l'aliéner.
La réalisation d'un tableau est un thème qui a été souvent utilisé en littérature et au cinéma. Zola en fit un roman, Balzac en avait fait une nouvelle cinquante ans plus tôt que Rivette adapta au cinéma. "La Belle noiseuse" est un chef d’œuvre révéré. Je me souviens l'avoir vu au Max Linder un dimanche matin, à l'automne 1991. Ses quatre heures m'avaient semblé interminable. Je m'y étais copieusement rasé, seules les courbes girondes d'Emmanuelle Béart réussissant à me maintenir éveillé.
Autre source d'inspiration pour "Le Portrait interdit" : "Silence" qui traite, avec quelle maestria, de l'impossible évangélisation du Japon par les Jésuites au XVIIème siècle.
Le film de Charles de Meaux pâtit de l'inévitable comparaison avec ces deux monuments. Il veut traiter ces deux sujets ; mais il le fait moins bien que ces deux prédécesseurs. Sur l'irréductible fossé entre les cultures qu'aucune entreprise d'évangélisation ne réussira jamais à combler, il faut voir ou revoir le chef d’œuvre de Scorcese, sans doute l'un des meilleurs films de l'année qui s'achève. Sur la création artistique et ses apories, il faut peut-être donner une seconde chance au film de Rivette.
un chef d’œuvre comme on n'en voit peu aujourd'hui au cinéma. Des plans léchés, des décores et des costumes subjuguants, bref une invitation au voyage menée par des acteurs plein d'émotions et attachants.
Cette épopée sentimentale impossible au cœur de la cité interdite et au cœur de l’histoire des échanges entre la France et la Chine au XVIIIéme siècle est bouleversante. Cette rencontre entre un jésuite et une impératrice mais aussi entre un acteur français et une star chinoise rend ce film extrêmement original. Le spectateur perd ses codes de lecture habituels et cela fait du bien. Ce film historique est aussi une œuvre cinématographique magnifique.