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    The Nightingale
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    3,6
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    65 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    J'avais moyennement apprécié Mister Babadook, le premier film de la réalisatrice australienne Jennifer Kent en 2014. Elle passe le cap du deuxième long métrage avec brio. Changement radical de genre ici avec l'histoire de la vengeance implacable d'une femme au début du XIXè siècle au fin fond de l'Australie. Une mise en scène précise et presque virtuose pour un scénario béton et une interprétation impeccable. Âmes sensibles s'abstenir fortement (beaucoup de scènes terribles). Un film choc pour une très belle réussite. 4
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    914 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Wow !

    Après la réussite de Mister Babadook, Jennifer Kent prouve qu'elle est une des réalisatrices actuelles les plus audacieuses et intelligentes en terme d'écriture, ainsi qu'une vraie auteure à suivre pour les prochaines années.


    Un second film qui cependant est pour public averti, qui remue, et qu'on oublie pas après le visionnage.

    On y suit Clare, une jeune et belle irlandaise travaillant en tant que domestique au sein d'un avant-poste britannique de la Tasmanie coloniale en 1825. Un drame horrible va survenir, et Clare se lance dans une quête de vengeance, à la poursuite de l'homme responsable. Lors de son périple dans un pays qui n'est pas le sien et en proie à des atrocités sans nom sur les locaux, elle fera route avec Billy, un Aborigène vendu comme esclave.


    The Nightingale est un film choc, un uppercut sans concession et osé qui n'épargne pas le spectateur. La première demi-heure pose admirablement le contexte et les enjeux, et offre par ailleurs une séquence extrêmement dérangeante qui sera motrice pour le reste des évènements. Néanmoins, durant les 2h10 de film, jamais cette violence n'est gratuite. Jennifer Kent dépeint une réalité historique et une cruauté ayant réellement existé lors de la Guerre Noire (conflit ayant duré une dizaine d'années entre lescolons anglais et les aborigènes australiens).


    Une leçon d'histoire qui ne caresse définitivement pas dans le sens du poil, d'une époque où la justice n'existait pas, où le racisme était légion, et où toute civilisation restait relevait plus d'un Far West sans foi ni loi. L'excellente mise en scène de Jennifer Kent (avec un format de 1:37) nous fait vivre l'action au plus près : point de glamourisation, c'est âpre et viscéral. La production design et la reconstitution d'époque participent très bien à l'immersion, tout comme le score très discret de Jed Kurzel.


    Mais si il y a clairement un élément qui ressort,c'est son casting, en particulier Aisling Franciosi (qui avait fait une brève apparition en Lyanna Stark dans Game of Thrones).

    Son personnage ne devient pas un archange vengeur en 2claquements de doigts, non, l'écriture est exemplaire, s'intéressant avant tout aux répercussions psychologiques et son évolution mentale, provoquant une empathie immédiate. La violence du métrage et du monde dans lequel elle évolue booste également Clare et contribue à son évolution.

    Proposant un jeu plein de maturité, recquérant une réelle sensibilité et une force de caractère, on tient ni plus ni moins qu'une révélation et la performance fféminine de l'année.


    A côté Baykali Gaynambarr (Billy) livre une interprétation impressionnante dans un tout premier rôle au cinéma, et Sam Claflin propose la peinture d'un être absolument détestable et machiavélique, également sa meilleure performance pour un rôle à contre-emploi (notamment dans des scènes que n'importe quel acteur aurait du mal à jouer).


    The Nightingale est donc la confirmation d'une grande réalisatrice en devenir, pronant également un empowerment absolument pas putassier ou niais. Un film dur, éprouvant, capable d'offrir des moments de rares moments de beauté saisissants (la fin ne va pas sur les sentiers battus ou sur ce qu'on est en droit d'imaginer d'un revenge movie), et qui ne laisse définitivement pas indemne.


    C'est excellent !
    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2021
    Je ne comprends pas trop l’engouement qu’a suscité ce film à sa sortie. Certes il aborde de nombreux thèmes à la mode (les ravages du colonialisme, le racisme, les violences masculines...), mais on ne peut pas dire qu’il les exploite avec finesse ou même avec habileté. L’intrigue dans son ensemble est ultra prévisible, la plupart des personnages sont des caricatures sans épaisseur, et les dialogues sont d’une platitude et d’une naïveté franchement embarrassantes. Pour ne rien arranger, la réalisation semble sous valium, et le format 4:3 ampute et sous-exploite les décors naturels qui auraient pourtant été de précieux atouts pour créer une atmosphère sauvage et inquiétante. Alors OK, le concept est fort et accrocheur, les acteurs sont plutôt convaincants et les magnifiques forêts tasmaniennes, rarement filmées, méritent probablement le détour à elles seules. Mais au terme de ces 2h16 parfois bien longuettes, je dois dire que pour ma part je suis largement resté sur ma faim. Tout ça pour ça ?...
    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Cinq ans après "The Babadook", Jennifer Kent qui s'était donc fait connaître avec ce célèbre drame horrifique est de retour avec un film différent. En quelque sorte, "The Nightingale" est encore un film d'horreur puisque le rape & revenge en est un sous-genre et que celui-ci montre ce qu'il y a de plus mauvais chez les gens. Un viol puis une vengeance, la réalisatrice ne déroge pas aux codes du genre. Elle garde le côté efficace et jouissif de la vengeance avec les scènes chocs en amont, mais ajoute un contexte historique et social intéressant et original pour le genre. L'histoire, qui se déroule en Tasmanie, ne s'attarde pas sur la persécution des aborigènes par les Anglais, ce qui n'est pas nécessaire, car on ressent cette tension et souffrance à travers le personnage de Billy. Clare, le personnage principal, est aussi victime de ces êtres qui se croient au-dessus des autres et qui sont dirigés par le lieutenant Hawkins qui refuse de lui rendre sa liberté. Comme on peut s'en douter, "The Nightingale" est un film très violent et graphique avec des moments d'une grande tension. La scène où tout bascule est insoutenable en terme de brutalité et d'intensité. C'est vraiment le point culminant du film, qui à part la suite, a du mal à nous faire revivre cela. On ne s'ennuie jamais seulement, le film est probablement un poil trop long, ce qui se ressent lors de la dernière partie qui traîne pas mal avant la conclusion. Un détail, mais quand même... Heureusement, la réalisatrice maintient une tension lors de cette longue traque qu'elle ponctue par d'autres décharnements de violence. Elle fait également évoluer ses personnages et instaure une dimension psychologique qui manque généralement à ce genre de film. Aisling Franciosi est excellente dans le rôle de Clare et Sam Claflin l'est tout autant dans la peau de ce lieutenant détestable. S'il aurait pu être plus haletant et oppressant en étant débarrassé de quelques longueurs, "The Nightingale" reste tout de même un bon film qui est particulièrement efficace.
    Georges P.
    Georges P.

    72 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2021
    Film âpre, dur et cruel mais absolument efficace dans sa narration même si parfois le montage aurait pu être plus nerveux. L'interprétation de Aisling Franciosi est tout à fait convaincante. Un film assez peu à l'honneur du Royaume Uni et de son regard arrogant sur ses colonies.
    Yetcha
    Yetcha

    886 abonnés 4 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Pfiou... Ce film est d'une violence... C'est trash, gore, violent, gratuitement parfois et motivé le reste du temps. Cette vengeance féminine est tellement justifiée, le milieu australien de cette période est rarement exploré au cinéma et rien que cet aspect devrait vous suffire à regarder ce film rude et brut.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Présenté à Venise en 2018, sorti en Australie à la fin du mois d'août 2019, The Nightingale, le deuxième film de Jennifer Kent, après le très remarqué Mister Babadook, atteindra-t-il un jour les écrans français ? Il faut le souhaiter car le film est de ceux qui ne laissent pas indifférent, très violent et sans doute trop manichéen mais d'une puissance telle qu'il dépasse de loin son apparent statut de film de vengeance. L'histoire est celle d'une condamnée d'origine irlandaise, déportée en Tasmanie, dont la raison de vivre est d'éliminer les soldats anglais, ces diables, qui ont fait entrer la tragédie dans son existence. Le contexte est essentiel : en 1825, à la période de la "guerre noire" qui opposait Aborigènes et britanniques en Tasmanie. Certaines scènes de The Nightingale sont proches de l'insoutenable, n'épargnant ni les femmes ni les enfants, dans une ambiance qui rappelle les westerns sanglants de Sam Peckinpah. Le duo que forme l'héroïne et son guide, Aborigène, est l'une des bases de la réussite du film qui évite, autant que faire se peut, les raccourcis psychologiques, misant sur la lente évolution de deux mentalités que tout oppose et sans céder à un quelconque sentimentalisme. Jennifer Kent est radicale dans la mise en images de son propre scénario comme dans sa vision des colonialistes anglais dont la cruauté est sans doute fidèle à la réalité mais aurait pu cependant être un tantinet nuancé. La majeure partie du film se passe dans les forêts tasmaniennes et le rapport à la nature de même qu'une pincée d'onirisme viennent agréablement abaisser la tension de temps à autre. L'écriture brillante de The Nightingale, son efficacité d'exécution et la qualité de son interprétation confirment le talent d'une réalisatrice qui, à l'instar d'un grand nombre de cinéastes océaniens, ne devrait pas tarder à se voir proposer un sujet à Hollywood. Ce qui, forcément, ne serait pas une bonne nouvelle tant on l'attend surtout développer à l'avenir des sujets australiens et personnels.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    319 abonnés 2 982 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2021
    certes il y a bien des thèmes pouvant être intenses en toile de fond (émancipation, colonialisme...) mais tellement mal amenés! un scénario qui très vite s'embourbe, une mise en scène calamiteuse, des dialogues et une interprétation de piètre qualité. de quoi faire fuir le spectateur à moins de 30min!
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2021
    On aimerait passer au-dessus des contingences ultra-violentes qui fixent le décor de cette époque de colonisation de l’Australie .L’armée britannique est encore plus sauvage que les hommes qu’elle traite comme tels. Mais le sombre et l’ignoble, la haine et la violence marquent au fer rouge un scénario bétonné sur l’Histoire, sans assise cinématographique réelle. Le véridique doit-il aller jusqu’à rapporter sur grand écran l’horreur et l’infamie à travers des séquences de boucher ? Surtout qu’une fois l’argument historique bien posé, l’ensemble devient assez prévisible, naïf parfois, comme une évidence affirmée dans l’amateurisme de la direction d’acteurs. On en retient alors des interprètes de bon niveau (Aisling Franciosi, Sam Claflin, Baykali Ganambarr, Damon Herriman) un peu abandonnés à eux-mêmes.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    icniv
    icniv

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Paysages somptueux. Acteurs parfait même les méchants. Enfin une histoire qui raconte les colons en Australie. Le premier quart d'heure est beaucoup trop lent mais après le film tient en haleine.
    2985
    2985

    253 abonnés 1 040 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Hormis le cadre et l'époque dans lequel se déroule l'histoire, on es face à un revenge movie classique. Ce n'es pas là première fois qu'on voit une femme partir en vendetta contre ses assaillants, J'irais craché sur vos tombe, a vif et plus récemment The hunt, Wedding nightmare ect.. sont déjà passé par là, et ici l'accent est surtout mis sur la traque à la manière de The revenant. La sois disant violence du film n'es pas si terrible et insoutenable, passé la scène qui servira de point de départ au scénario on ne retrouvera jamais cette tension, on a déjà vu bien pire ailleurs que ce soit dans la violence pure ou psychologique. Beaucoup de longueurs, le film aurait gagné à être plus concis. Pas mauvais donc, mais pas aussi percutant et viscéral qu'espérer.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Il s’avère toujours surprenant qu’une production comme The Nightingale fasse parler d’elle – pire encore, en bien ! Cette période de vache maigre artistique le justifie en partie, mais quand même… Les louanges se suivent, elles se ressemblent, elles se copient : on crie hourra à l’unanimité. Pourtant, un tel rape and revenge ne mérite rien de tout cela, et son succès atteste la prostitution du sens critique devant un féminisme qui, au lieu de penser, dénature l’Histoire et dégrade les enjeux véritables du combat pour l’égalité entre les sexes, ici troqués contre un transfert de cruauté depuis le masculin vers le féminin. Quand elle réalisait Revenge, Coralie Fargeat avait au moins l’intelligence de se jouer des clichés type téléréalité avec ses corps plastiquement aguicheurs, sa lumière surexposée et ses dialogues idiots qui révélaient l’idiotie congénitale des caricatures qu’elle mettait en scène, notamment des trois hommes soucieux d’exploiter la femme comme bon leur semble. Quand il réalisait Brimstone, Martin Koolhoven revisitait le western de façon glaciale et viscérale, insérant le gore et l’ultraviolence dans une démarche avant tout esthétique, à la manière d’un Quentin Tarantino. The Nightingale enchaîne les séquences choc qui n’ont pour autre fonction que de choquer, multiplie les gros plans sur viols, pendaisons et coups divers afin d’exploiter chez le spectateur ce fond de révolte spontané devant une dégradation forcée des corps et des valeurs humaines. Le dolorisme putride du film mute en complaisance, la tribune politique se change en règlements de comptes stériles : pas de mise en scène, seulement une juxtaposition de scènes laides et pénibles qui délivrent un point de vue outrancier sur l’Histoire de l’Australie, suivant lequel tous les Noirs étaient traqués pour ensuite être pendus aux arbres – le fondement de l’esclavage ne réside-t-il pas davantage dans la traite de ces esclaves utilisés comme main-d’œuvre, et non dans leur massacre généralisé ? –, toutes les femmes étaient violées par des hommes de pouvoir tous diaboliques. Un produit abject.
    Florian Kalde
    Florian Kalde

    18 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Comment on peut mettre 2* à ce film? il est long , creux, violent ! tout le long des 2 heures tu patiente en espérant une belle fin ou l'héroïne spoiler: se venge cruellement du mal subi,
    et là quelle déception! A OUBLIER
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    25 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Un assez beau western autralien, dur et sans concession. Parfois presque trop d'ailleurs, les 3 premiers quart d'heure d'exposition sont assez chargés dans le brossage d'un tableau très sombre, fait de diverses violences, aux limite du pathos et potentiellement rebutant, mais il c'est nécessaire pour poser l'équilibre du film (qui dure 2h12) et la cohérence psychologique de ce qui suit: c'est une histoire de vengeance et la réalisatrice prend tout son temps pour bien nous faire comprendre que le personnage principal a de très bonnes raisons d'avoir les nerfs contre ses agresseurs.
    Beaux paysages, beau personnage chez les aborigènes et chez l'héroïne, description solide, historique, de la colonisation anglaise de l'australie, acteurs investis, et le souffle rafraichissant de la spiritualité aborigène face à la violence absurde des colons, un beau film.
    jimmy36
    jimmy36

    12 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2021
    Ce film montre de manière violente les exactions de la colonisation Anglaise en Tasmanie au XIXeme siècle, les esclaves irlandais déracinés ne valant pas plus que les aborigènes autochtones. Une histoire très poignante, des acteurs convaincants une mise en scène et une photographie très bien réalisées font de ce film une réussite. A voir sans aucun doute...
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