Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
sissi-44
5 abonnés
44 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 novembre 2021
Mon Dieu comme je n'aurais pas aimé être une femme (quelque soit son origine ethnique) à cette époque ! Et dire que ce n'était qu'il y a deux cents ans à peine arhhhh ! Dans ces contrées encore en exploration par "le blanc" ivre de supériorité et de conquêtes, celui-ci ne demeure qu'une bête à qui l'on a mis une arme dans les mains arhhhhh ! Un bon film, dur, âpre, qui reflète sans filtre la violence de cette époque. Les acteurs sont incroyables, bravo !
Ce rape and revenge est décevant. Les dialogues sont ternes, les acteurs pas convaincant et les scènes de violence sont là pour choquer jusqu'à l'écœurement... Le contexte historique aurait pu donner lieu à un film intéressant mais la réalisation n'est pas à la hauteur . Tout cela se rapproche même parfois de l'amateurisme ; c'est long avec des scènes qui frisent le grotesques. Bref, on n'y crois pas ...
Un film excellent de genre "rape and revenge" pour dénoncer de façon brute et épurée le colonialisme et le révéler sans concession dans toute sa cruauté et son injustice, ce qui est assez rare dans le cinéma occidental. La focale est entièrement mise sur les deux personnages, Clare, une prisonnière irlandaise déportée et Billie, un indigène de Tasmanie ainsi que sur leur relation dans leurs périples. Ce film contient certes des scènes d'une violence inouïe, mais elles sont filmées sans effet cinématographique, ce qui donne un réalisme particulier à ce film et nous place en totale empathie avec Clare mais surtout avec Billie de façon tout à fait bouleversante.
Le film dure 2h16, soit environ 2h de trop.... Horriblement, affreusement lent... et l'histoire n'a pour ainsi dire aucun intérêt. Pour couronner le tout le "film" est fimé en 4/3 : c'est moche, c'est long, c'est lent. Si tu ne veux pas perdre 2h16 de ta vie, passe ton chemin !
Une claque. On est très loin de certains produits calibrés qu’on se tape parfois sur des plateformes comme Netflix ou d’autres.
Pas de grands effets, pas de musique, mais de vrais moments intenses de cinéma. C’est beaucoup plus qu’un simple rape’n revenge. Le récit montre bien quelle était la triste place réservée aux aborigènes.
Certaines scènes sont très dures, l’atmosphère est sombre voire déprimante mais à la fin on se dit qu’on a vu un grand film.
Violence gratuite, scenario incohérent, stéréotypes outranciers, invraisemblances contextuelles et historiques... On en ressort avec une forte nausée et un besoin de se laver l'esprit
Jamais sorti en France (du moins au moment où j’écris ces lignes) le deuxième long métrage de Jennifer Kent est plus qu’un très bon film, un véritable petit chef-d’œuvre. Certes, la fiction américaine n’a pas attendu les mouvements Me Too et Black Lives Matter pour s’emparer de l’injustice sociale, raciale et sexuelle qui fonde une communauté (Antebellum étant le dernier en date), mais fort peu sont allés aussi loin que l’australienne pour raconter ce genre d’histoire. Or, c’est cette fois sur l’île de Tasmanie, colonisée à l’époque par les britaniques, qu’une jeune irlandaise, à qui rien aura été épargné, décide de retrouver ses agresseurs... grâce un arborigène. Le parcours du combattant de la jeune femme s’avère d’une impressionnante cruauté et d’une rare violence. Mais la réalisation très à fleur de peau de la cinéaste, réaliste et quasi-immersive, accentue encore l’expérience, éprouvante pour son héroïne (Aisling Franciosi, superbe)... et bouleversante pour son spectateur. Une évidente réussite !
Dommage que le sujet ô combien important et grave de la colonisation de l'Australie par les Britanniques soit traité de façon aussi fastidieuse... Si l'on perçoit bien dans ce film la barbarie des Anglais vis-à-vis des populations aborigènes mais aussi des populations Irlandaises déportées pour (re)peupler ces nouveaux territoires de la Couronne, la lourdeur du scénario rend le film quelque peu soporifique. N'est pas Terrence Malick ("The New World") qui veut...
Un pur film de vengeance dans la campagne australienne pendant la colonisation par les Britanniques qui va plaire à tous les fans de cinéma de genre et de films historiques.
Jennifer Kent nous sert sur un plateau d'argent un long métrage de plus de 2 heures, dans un format 4/3 qui n'a malheureusement eu droit qu'a une sortie DVD et VOD alors que ce film aurait clairement eu sa place dans les salles obscures. Un scénario plus que parfait, des jeux d'acteurs crédibles au possible et une réalisation nickelle. On ne présente plus Sam Claffin qui joue un méchant vraiment très méchant avide de pouvoir et qui se croit supérieur à tout le monde. Damon Herriman se révèle dans le rôle du sergent qui est aussi une belle pourriture. Mais on retiendra surtout les performances d'Aisling Franciosi en jeune femme plus que déterminée à faire payer le lieutenant (Sam Claffin) pour sa cruauté et avec elle, Baykali Ganambarr qui nous offre certainement le meilleur jeu d'acteur de tout le film dans le rôle de Billy, le guide aborigène qui défend son peuple;
Certaines scènes sont vraiment marquantes (les scènes de viols et les scènes de racisme en particulier) et on ne ressort pas indemne de ce film dont on se souviendra longtemps.
On peut juste reprocher un rythme assez lent et plat pendant quasiment tout le film mais on apprécie quand on voit du sang qui gicle car cela nous replonge direct dans l'action si on a piqué du nez.
Et des décors de forêts australiennes sublimes au possible. Vraiment, allez voir ce film, c'est un petit bijou du cinéma australien.
Histoire banale, l actrice et le principal méchant ne jouent pas trop mal... Les autres on dirait des acteurs de serie b.... En gros un telefilm bas de game et le doublage français catastrophe... Je ne comprends pas les 3,6 de moyenne... Ca mérite 2 en etant de bonne humeur... Déçu
Film presque invisible et pourtant un film important, radical. Deux êtres maltraités, soumis, exploités, une femme et aborigène, vont prendre les armes pour se révolter contre leur condition. Plus que se révolter, se venger, mais la violence qu'on retourne contre les bourreaux nous fait-elle devenir ce contre quoi on lutte ? Le film interroge une étrange intersectionnalité des luttes en plein Australie de la fin du 19e, définitivement un des films de l'année 2021.
D'habitude, ce genre de film est convenu : le "héro" sait toujours pratiquer les arts martiaux, est expert en armes, et surtout, il est très très gentil, le méchant aussi sait pratiquer les arts martiaux, c'est même "le boss de fin de partie" et il est très très méchant. On en vient à ne plus jubiler du tout, on sait de toute façon comment cela va finir. La, on renouvelle le genre, si le méchant est toujours très très méchant (cela me fait penser au film parodique "Kung Pow" ou le méchant s'appelle Monsieur Méchant et son prenom... Betty ... Betty Méchant ahah), ce qu'on peut regretter mais l'histoire de cette période est aussi sans nuances et heureusement... cela s'arrête la : Sur ce fond de colonialisme à l'anglaise, malheureusement à peine effleuré: on aurait aimé que l'histoire des envois au bagne en Tasmanie soit plus explicite et non seulement juste évoqué, c'est l'histoire de Clare qui essaye de recouvrer sa pleine liberté après avoir purgé sa peine. La suite est peu commune dans ce genre: Clare n'est pas du tout la femme parfaite et gentille qu'on aurait l'habitude de voir, de victime, elle se montre aussi en accord avec l'atmosphère des colonies britanniques qui va largement au delà du racisme, car il ne s'agit pas de côtoyer (colonies françaises) ou de séparer (apartheid, réserves), mais bien d'exterminer une population à terme (la dernière aborigène de Tasmanie décédera d'ailleurs autour de 1900). Et c'est sur cette horrible toile de fond avec comme canevas le classique "viol, meurtre et vengeance" qu'on va assister à la métamorphose de Clare ! c'est un peu un Breaking Bad à l'envers, au fur et à mesure que les événements se déroulent, spoiler: on la pensait forte et la voila fragile, on la pensait rude et la voila douce, on la pensait raciste et la voila qui s'éprend d'une profonde amitiée pour celui qu'elle considérait comme un boy, un noir et un sous-homme quelques jours plus tôt. La est l'essence de ce film.
C'est franchement moyen, ça manque de réalisme bien souvent spoiler: Entre les aborigènes qui parlent parfaitement la langue sans la moindre trace d'accent (On s'attend presque a les entendre sortir du Shakespeare... , l’héroïne qui suit ceux dont elle veut se venger a moins de 10 mètres d'eux a total découvert font qu'on arrive pas a se plonger dedans en plus ça traîne en longueur