Lors de la scène où Todd (Tab Hunter) se tient près d'un accident de voiture, de vraies ambulances ont été utilisées. Cela déclencha un vent de panique, car des personnes passant par là, ont cru qu'il s'agissait d'un véritable accident et ont ensuite appelé la police.
Pour la plupart de ses tournages, John Waters revient toujours poser sa caméra dans le Maryland, dans la ville de Baltimore (non loin de Washington). Il y a tourné entre autres Desperate Living (1977), Female Trouble (1974) et Pink Flamingos (1972).
John Waters et Divine (Harris Glenn Milstead) ont travaillé ensemble sur de nombreux projets tels que Mondo Trasho, Pink Flamingos, Female Trouble, Desperate Living et pour finir, Polyester.
Une séquence présente Todd (Tab Hunter), qui emmène Francine Fishpaw (Divine) au cinéma, où sont présentés trois films de Marguerite Duras, Détruire dit-elle (1969), India Song (1975) et Le Camion (1977). Par ailleurs, Divine est occupée à lire un magazine, qui se trouve être "Les Cahiers du cinéma".
Polyester s'inspire des films des années 50 de Douglas Sirk, notamment Tout ce que le ciel permet, réalisé en 1955, avec pour têtes d'affiche Rock Hudson et Jane Wyman.
Une première pour John Waters, qui voit Polyester classé "R", ce qui correspond à une interdiction pour les jeunes non accompagnés, âgés de moins de 17 ans. Habituellement, les longs-métrages du réalisateur font partie de la catégorie des films classés X.
Polyester signe la dernière collaboration entre John Waters et Cookie Mueller, en raison de son décès quelques temps après la sortie de ce film, au moment où le réalisateur était sur le point de débuter la production de Hairspray en 1988. Ils avaient déjà travaillé ensemble sur le film Pink Flamingos, en 1972.
Trois titres ont été créés pour Polyester, tout d'abord, un morceau éponyme interprété par Tab Hunter, puis Be My Daddy's Baby, porté par Michael Kamen, et pour terminer, The Best Thing interprété par Bill Murray.
Lors de la projection de Polyester, la technique de l'odorama a été utilisée. Cela consistait à distribuer des cartons avec des cases numérotées aux spectateurs, et lorsqu'un numéro apparaissait à l'écran, ils devaient gratter la case du numéro correspondant et sentir l'odeur qui s'en dégageait pour être en immersion totale dans le film grâce à l'odorat.