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    Serenity
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    2,5
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    136 critiques spectateurs

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    L'OMBRE DU 7ème ART
    L'OMBRE DU 7ème ART

    71 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Je ne comprend absolument pas la note de 23% sur Rottentomatoes et de 2,9/5 sur allociné car ce film n'est certe pas épique, ni un chef d'œuvre mais de là à lui cracher dessus non ce n'est pas possible. En effet ce film est vraiment bien, l'idée de départ est mené jusqu'au bout, le film nous donne quelques twist très intéressant, les acteurs sont bons et la musique nous plonges dans le film. De plus l'histoire arrive à nous retourner le cerveau pour que tout devienne clair à la fin malgré certes quelques petits manques de précision et d'oublie mais c'est le cas dans beaucoup de film qui ont de très bonne note. Le scénario est donc assez bien écrit et ficellé. Ensuite le jeu de caméra est parfait, on arrive à avoir des plans très convaincant avec des zooms sur des détails et des plans larges sur la mer, ensuite les décors sont sympathique, tout nous fait penser à une île de pêcheur, avec les maisons sur pilotis, les rochers, la mer et le petit village de touriste qui nous offres une belle palette d'acteur avec des personnages haut en couleur. Pour conclure un joli 4/5 amplement mérité pour ma part car il est divertissant et j'ai bien aimé cette prise de risque totalement assumé après je peux comprendre certaines notes basses mais là c'est un acharnement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mars 2019
    "Serenity" est un film offrant vraiment une belle surprise, tant par son scénario original et sa mise en scène parfaite, que l'on doit à un très bon Steven Night très inspiré, que par la prestation impeccable des deux acteur principaux. Une fois de plus Matthew McConaughey nous livres une prestation remarquable en capitaine de bateau, seul face à la tentation, en conflit avec ses principes et mis à mal par des forces extérieures oppressantes. Anne Hathaway, est crédible en femme fragilisé et battue par un marie violent et alcoolique. Ce thriller mystérieux faisant découvrir au spectateur des paysages magnifiques et paradisiaques, avec ses plages de sable blanc et ses eaux d'un bleu turquoise, se déroulant sur l'îles de Playmouth (tourné à Maurice), mis en lumière par la sublime photographie de Jess Hall. "Parfois, on fait de mauvaises choses pour de bonnes raisons". La dernière phrase du film est tout aussi mystérieuse que l'ensemble de cette pépite. A voir.
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Sorti très discrètement sur la plateforme Netflix et avec un résumé peu vendeur, Serenity est un film bien plus complexe qu'il n'y paraît et est génial par bien des aspects. Si le casting est déjà gage de qualité avec la touchante Anne Hathaway, l'inquiétant Jason Clarke et l'excellent Matthew Mconaughey, la qualité de l'ensemble ne se limite pas à leurs partitions. Avec une histoire un peu confuse volontairement au départ, le film déroule son intrigue en révélant ici et là quelques indices sur sa véritable attention en lorgnant souvent du côté de The Truman Show. Intriguant et captivant, le film dispose aussi d'une photographie magnifique et d'un montage audio excellent. Pour pousser plus loin la réflexion, on peut y voir un film biblique ou un créateur a imaginé un monde parfait mais où la tentation et le mal sont présents ainsi que le purgatoire prénommé ici justice. Complexe et intelligent, ce film possède deux niveaux de lecture, les acteurs ne s'y sont pas trompés en jouant dedans, dommage que le public n'y adhère pas davantage.
    mood8moody
    mood8moody

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mars 2019
    Le film commence par une "très" longue partie de pêche aux thons avec Matthew McConaughey obsédé par attraper son gros poisson, on se dit qu'on est dans les dents de la mer version "thon".

    Après cette purge qui dépasse la demi-heure, le scénario vire de bord une première fois pour se transformer en thriller avec l'apparition d'Anne Hathaway teinte en blonde qui aimerait que son mari finisse bouffé par un thon en échange de 10 millions de dollars.

    Je sentais depuis le début que le scénario allait repartir vrille car, il y a avait quelques indices, avec l'apparition furtive d'un gamin entrain de programmer sur son ordinateur.

    Donc tout cela fini par tourner en black mirror du pauvre sans vous spoiler la fin.

    Je crois sincèrement que c'est le scénario le plus idiot que j'ai vu et je suis condamné à y repenser à chaque fois que j'ouvrirai une boite de thon à la tomate.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Avant de lire les critiques
    Regarder le film
    J'ai vraiment apprécié l'histoire qui se dévoile au fut et a mesure (entre drame et science fiction)
    A casting super
    Et de tes belles images
    Franchement pour un film Netflix , on pourrai croire a un film Grand écran
    Mangaka44
    Mangaka44

    5 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2019
    Pas terrible , j'adore macaunaughey mais le réalisateur lui n'est pas à la hauteur , un gamin qui lance un programme de jeux vidéo va recrée son père dans une parfaite ia et le programmer à la pêche au thon pour retrouver cette nostalgie qu'il y avait en lui "la pêche" tous les pnj de l'ile sont la pour le booster à cette pêche au thon mais le fiston en à décider autrement transformant son père en hitman pour se débarrasser de son méchant beau père .du coup c'est moi qui est déconnecté.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    909 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mars 2019
    Dans la famille des films pétés, je demande "Serenity", où Steven Knight montre encore une fois que dès qu'il tente de passer derrière la caméra, ça se vianbe bien comme il faut

    De très jolis décors, un cast constitué de McConaughey, Hounsou, Clarke, Hathaway ou même la belle Diane Lane (qui ne sert strictement à rien d'ailleurs à part me rendre le film un peu plus regardable), une histoire de pseudo-thriller où un ex-soldat repenti se retrouve en tant que pêcher d'espadon avant que son ex-compagne vienne lui faire les yeux doux pour tuer son mari violent, et ainsi revoir son fils.

    un truc qui promet du sympathique en somme, en plus par un Steven Knight qui a su prouver ses compétences (Peaky Blinders, Taboo, Locke ou les scénars de Aliés et Eastern Promises). Que peut-il bien arriver mes braves ?

    Si l'intrigue se suit tranquillement pendant une petite partie du film (avant de légèrement tourner en rond, au service d'une réalisation assez peu maîtrisée et d'un montage pas toujours fameux), la tournure que prend les évènements suite à un twist sorti d'absolument nulle part fini d'achever le film, qui traverse une lente agonie jusqu'à un final qui se veut émotionnel et satisfaisant, mais qui ne fonctionne absolument pas.

    dès lors, le film prend une autre dimension, que le réalisateur n'exploite absolument pas, ce qui enterre les 2 versants de son film.
    Aucune mise en abime, aucune émotion, aucune vraie narration car l'intrigue tourne en rond pendant 2h (à l'image de Diane Lane qui fait des coucous toutes les 20 min et pas plus), seuls les acteurs arrivent à réhausser le peu de matière qu'on leur donne, et à même nous amuser (comme cette scène de sexe téléphonée à pantalon même pas baissé).

    l'idée de la fusse réalité peu être intéressante en soi, et justement créer une mise en abime intéressante sous forme de catharsis avec cette relation père-fils totalement virtuelle, mais n'est pas Zemeckis qui veut, Knight se plante sur toute la ligne, et le résultat relève du gadget gratuit tout au plus, en total dissociation narrative et émotionnelle avec les réels enjeux, qui tombent aussi vite à plat.
    bien sûr je ne parlerai pas du perso principal, qui n'a pas l'air de péter les plombs suite aux révélations, ou encore du fait que Knight filme cette réalité comme n'importe quel lieu terrestre sans jouer avec sa caméra (et donc la réalité qu'il impose au spectateur.
    entre des dialogues tantot corrects, tantôt bâclés ("nous sommes tous les 2 écorchés, à 2 endroits différents") au service d'un pétage de plomb au casting de luxe qui cachetonne sans aucun réel sens malgré quelques séquences incarnées, Serenity est un mauvais film ni plus ni moins.
    Reda Mac
    Reda Mac

    10 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Incroyablement mauvais je n'arrive pas à croire que ces deux acteurs même trois principaux et accepté de faire un film pareil ni queue ni tête.
    Même après un soir de beuverie en somnolent sur son canapé évitez.
    Sam H
    Sam H

    8 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Scénario qui aurait pu être vraiment bien mais pour le coup ce fut d’une nullité !! Netflix, faites un effort dans la qualité des films que vous produisez !!
    RedArrow
    RedArrow

    1 662 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2019
    Je conseille de ne rien lire sur le film avant de l'avoir vu, ceci bien sûr compris, des spoilers sont présents.
    Critiques US peu flatteuses, flop au box-office et sortie française via Netflix pour minimiser les dégâts, le destin chaotique d'un film pourtant appelé "Serenity" ne laissait augurer rien de bon, tout juste pouvait-on espérer un thriller potable réunissant tout de même un casting luxueux composé de Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jason Clarke, Djimon Hounsou ou encore Diane Lane. Dans un sens, c'est la forme que prend lentement le film durant sa première heure mais, à mi-parcours, il va se muer en quelque chose de complètement inattendu grâce à une idée que l'on hésite à qualifier de génialement gonflée ou de suicidaire si l'on ne parvient pas à la gérer correctement mais une chose est sûre, celle-ci crée une surprise d'une ampleur insoupçonnable par son audace et, en mettant de côté la qualité globale du long-métrage, explique assez facilement le fait que celui-ci était difficilement vendable lors de sa campagne promotionnelle sans trahir toute la folie de ce rebondissement.

    Les premières minutes sont déjà synonymes d'un début d'étonnement : en place du thriller attendu, on se retrouve face à un petit ersatz de "Moby Dick" où Matthew McConaughey incarne Baker Dill, un pêcheur obsédé à l'idée d'attraper un gigantesque thon rôdant souvent autour de son bateau à chacune de ses sorties en mer. Soit. Évidemment, cette fixette sur le gros poisson cache un traumatisme plus ancien que des flashbacks mettent grossièrement en relation avec un fils absent dont on ne sait pas grand chose. Pendant cette longue première partie , "Serenity" ne va pas chercher à trop s'étendre sur son intrigue mais uniquement à suivre les différentes virées de ce pêcheur ruiné dans le bar de la petite île, en mer ou en compagnie d'une Diane Lane ayant un méchant faible pour lui (elle n'est d'ailleurs tristement définie que par sa présence à lui). À moins d'avoir une folle passion pour la pêche au thon ou pour le corps musclé de McConaughey qu'il exhibe à la moindre occasion, dur de voir où "Serenity" veut vraiment en venir. Seul un homme en costume de représentant paraissant sans cesse poursuivre le héros instille un semblant de mystère mais cela reste encore très peu...

    Le long-métrage va enfin véritablement révéler son apparente teneur avec l'arrivée d'une Anne Hathaway en femme fatale blonde pour l'occasion. Celle-ci est battue par son riche nouvel époux (Jason Clarke) et fait la proposition à son ex-mari de pêcheur d'éliminer cet homme violent lors d'une sortie en mer contre la somme de dix millions de dollars. À partir de là, "Serenity" va passer d'un poncif du film noir à un autre où les hésitations morales du héros à accepter cette proposition ou non vont devenir le coeur des enjeux. Même si ce qui nous est présenté à l'écran reste bateau (pardon...) entre un déroulement classique, des dialogues et situations presque incontournablement prévisibles ou encore des personnages (surtout féminins d'ailleurs) virant à la caricature du genre, "Serenity" se laisse gentiment suivre mais le sentiment que quelque chose cloche dans toute cette affaire reste prédominant. La scène invraisemblable où un Matthew McConaughey, nu comme un ver, plonge d'une falaise pour ensuite communiquer avec un fils qui n'est pas là et la toujours forte présence en arrière-plan du personnage du représentant laissent en permanence penser que le film peut basculer à tout moment vers quelque chose d'inconnu où la multiplicité de ses stéréotypes ne serait qu'un tremplin pour nous y guider. On a beau envisager toutes les hypothèses possibles sur ce que le film tente de nous dissimuler, le chemin connu qu'il suit consciencieusement vient parfois essayer de nous faire douter sur le fait qu'il y ait vraiment quelque chose de plus à en attendre...

    Cela dit, à moins d'être très naïf, l'idée que "Serenity" cache néanmoins bien une énorme surprise reste dans un coin de notre tête et lorsqu'une conversation nocturne survient avec un certain personnage, on comprend rapidement que le moment d'une révélation capitale est venue. Cette séquence va d'ailleurs bien jouer avec les nerfs à la fois du héros et du spectateur en retardant au maximum l'échéance de la levée de rideau sur celle-ci... Puis, soudain, le coup de massue nous tombe sur le coin du crâne et, autant le dire, on n'avait rien vu venir. "Serenity" contient probablement un des twists les plus inattendus de ces dernières années et, bon sang, que ça fait du bien d'être réellement surpris là où on fait souvent les malins en anticipant ce genre de chose. Comme le personnage de Matthew McConaughey, on reste un bon moment sonné par ce choc qui, remis dans le contexte des événements l'ayant précédé explique bon nombre de directions prises ou de clichés utilisés tout en laissant perplexe sur certains points (les scènes intimes de Baker avec les femmes et le fait que ce dernier soit souvent dénudé notamment, on peut toujours y trouver une interprétation comme une influence inconsciente de la vision des femmes de la part du mari violent sur celui au centre de la révélation ou encore les premiers signes d'une puberté bizarre mais dur de justifier le côté exhibitionniste de Matthew McConaughey dans cette optique sans être un minimum malsain).

    Après un tel coup de poker scénaristique, il fallait inévitablement savoir rebondir dessus pour que "Serenity" ne fasse pas retomber le soufflé. Cela va être hélas laborieux dans un premier temps, on peut bien sûr comprendre que cette vérité remette totalement en cause Baker pendant un petit moment (qui n'aurait pas du mal à avaler une telle nouvelle ?) mais le long-métrage va dangereusement stagner dans des répliques métaphysico-abscondes ne débouchant que sur des réflexions existentielles assez simplistes. En fait, il faudra attendre que les éléments de film noir de la première partie reviennent enfin sur le devant de la scène en se conjuguant à la nouvelle perspective offerte par le twist pour que "Serenity" retrouve un peu de vigueur. Ainsi, malgré une maladresse omniprésente, le mélange des genres de la dernière partie va avoir le mérite d'aller jusqu'au bout de son sujet en utilisant un certain passage à l'acte ultime (et les hésitations dans son sillage) de manière plutôt judicieuse sur un plan métaphorique tout en ne se défaussant pas de la noirceur que cela implique. Mais, d'un point de vue strictement émotionnel que la conclusion voudrait tant mettre en exergue, "Serenity" se montrera hélas moins convaincant pour nous toucher là où un tsunami de sentiments contradictoires aurait dû nous emporter. En l'état, ils sont bien présents et entraînent une certaine fascination mais l'explosion qu'ils auraient dû induire ne se produira jamais.

    Il est toujours compliqué d'attribuer une note à un tel film, doit-on saluer le pari scénaristique gonflé qu'il représente ou rester sur le résultat bancal qui en découle ? Steven Knight n'était sans doute pas le meilleur réalisateur pour maîtriser une telle histoire (il aurait mieux fait de se contenter de peaufiner un peu plus le scénario) et on ne peut qu'imaginer la claque qu'aurait pu représenter "Serenity" entre d'autres mains plus expertes. Ici, on se retrouve avec un film à deux hémisphères qui ont tous deux des défauts majeurs mais qui sont reliés par une révélation aussi osée qu'inattendue (elle-même est aussi susceptible de cliver par sa teneur en plus). Au final, on préférera retenir l'audace qui habite ce "Serenity" plutôt que ses maladresses, après tout, le film a eu au moins le mérite de vraiment nous surprendre et c'est assez rare pour être souligné...
    Jean Noel Lanthiez
    Jean Noel Lanthiez

    19 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 août 2019
    Une daube sur la pèche au thon, c'est à peu près ça le pitch !!
    Tout le monde se demande qui a écrit ce scénario, qu'est ce qu'ils ont absorbé comme substance prohibée ? Matthew le premier qui fait néanmoins le job jusqu'à la fin avec, dans les dernières scènes grandiloquentes, la vraie tête du mec qui se pose plein de questions, combien d'impôts j'ai encore à payer , pourquoi tant de haine, c'est quoi déjà le nom du poisson ???
    La photo est bien mais ce film va faire mentir le fameux adage "le thon c'est bon" ...hé ben non le thon c'est pas bon !!
    Vive Netflix !!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 008 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2019
    La création via informatique d’une paternité manquante et intériorisée dans laquelle puiser suffisamment de force pour passer à l’acte. Les corps n’ont de cesse d’afficher leur nudité mais ne sont jamais sexués, tels des humanoïdes ; et l’eau lave le crime, purifie corps et esprit. Immensité bleue aux allures d’infini qui arbore la texture des rêves. Pourtant on rêve bien peu, et on ne joue guère. Derrière ses tours de passe-passe, Serenity croise curieusement réalité virtuelle et violences familiales, puise dans la matière vidéo-ludique comme dans une source vive où jaillit un appel au meurtre par transfert de responsabilité, c’est-à-dire projeter dans son avatar le crime que l’on s’apprête à commettre, pour de vrai. Ou comment un jeune garçon est invité à s’éduquer devant un écran avec, comme tout modèle dramatique, des algorithmes. Et, en guise de motivation (et d’excuse), un père soldat tué à la guerre. Le virtuel comme refuge pour fuir un réel inhumain, tellement inhumain qu’il réinvestit tous les pires clichés de la violence masculine. Derrière cela, le film glisse çà et là quelques phrases mystérieuses sur la Création : nous ne sommes que des êtres faits d’une matière rêvée, blablabla. Ou le microcosme ludique porteur du macrocosme. Expliquer la vie en programmant des lettres et des chiffres dans un ordinateur. C’est bien creux. Et prétentieux. Ode à l’imagination endolorie de programmes incompréhensibles et sous perfusions jeux vidéo ultra-réalistes, le film essaie de relire The Truman Show à la sauce nouvelles technologies rappelant, par instant, The Island. Saupoudrer le tout d’un peu d’Interstellar, et voici Serenity, une œuvre aussi superficielle que l’écran qui la porte, et qu’il suffit d’éteindre pour, aussitôt, oublier ce que l’on vient de voir.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2019
    Un film avec un gros potentiel qui grimpe, grimpe, grimpe et chute soudainement dans sa cloture, quelle frustration ! Le film a tous les ingrédients, ils les tiens, les manies bien : on sent le twist venir à la Truman Show puis la production hollywoodienne reprend la main pour une happy end fadasse. De plus, durant tout le film on nous montre le fils, et à la fin on est censé être surpris qu’il tue le beau père et qu’il s’adresse à son vrai père or le twist aurait été mieux sans qu’on nous présente le fils avant: on est pas des idiots.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Une chose est sûre, ce film à priori banal s’avère, in fine, plus que surprenant. Mais pas forcément dans le bon sens du terme. Lors de la première heure, voir Matthew McConaughey jouer les pêcheurs caribéens nous rappelle au (très) mauvais souvenir il y a dix ans d’un navet d’aventures en forme de chasse aux trésors intitulé « L’Amour de l’or ». Une véritable purge avec Kate Hudson où le duo roucoulait, poursuivi par des truands à la recherche d’un trésor enfoui. C’était l’époque de sa traversée du désert, avant que le cinéma indépendant fasse renaître cet immense acteur de ses cendres (avec par exemple « Mud » ou l’excellent « Killer Joe »). Tout ça c’était également avant l’Oscar pour « Dallas Buyers Club ». Dans les premiers moments de « Serenity » on se dit qu’il veut rattraper le coup avec ce rôle au contexte similaire. Mais bien vite, on comprend que tourner ce film devait être pour l’acteur l’occasion de payer ses impôts, aussi bon soit-il encore une fois mais accablé par une succession de films pointus qui se sont plantés en salles. Même constat pour Anne Hathaway, qui en revanche est plutôt mauvaise ici en femme fatale de pacotille.

    Le déroulement de ce thriller suit gentiment son cours dans un cadre exotique parfaitement mis en avant par Steven Knight dont c’est le troisième long-métrage. Finalement, on se rend compte que l’homme est bien meilleur scénariste (« Les Promesses de l’ombre ») que cinéaste (« Killer Joe » avec Jason Statham). En effet ici, rien de follement original entre le retour d’une ex-femme, un mari violent et un meurtre avec millions à la clé au tournant. Mais cela reste tout à fait regardable et d’honnête facture. On se laisse gentiment emporter par l’intrigue et flatter l’œil par les jolis paysages, ça a le mérite d’être dépaysant. Puis on sent que quelque chose cloche. Le film prend une direction étrange mais intrigante et on se prend à rêver d’un film à rebondissements à la « Sexcrimes » sans l’aspect érotique. Mais c’est un virage à 180° qu’il opère et on ne peut dire qu’une chose : on n’était pas prêt ! « Serenity » nous assène le twist le plus improbable et barré qui soit. Il est clair qu’on ne l’avait pas vu venir mais ce retournement de situation emmène le film dans une zone grise indéterminée qui plonge le spectateur dans une hallucination totale.

    A partir de là, le côté tellement improbable et bizarre de l’affaire, nous empêche de garder notre attention et de nous passionner pour ce qui se passe à l’écran. Tout cela vire à la fausse bonne idée. N’est pas un petit génie du twist (ou Shyamalan dans son meilleur) qui veut. Les images continuent d’être belles mais on décroche complètement et le dernier quart d’heure vire à un « Truman Show » sous acides doté d’un final qui sombre dans la guimauve pour ne pas arranger l’affaire. Les intentions étaient peut-être bonnes, mais c’est plutôt à un scénariste/réalisateur qui a voulu se faire plus malin que son public qu’on a affaire et la mayonnaise ne prend pas du tout. On se souviendra néanmoins de « Serenity » comme du twist le plus surprenant depuis très longtemps. Quoique, pas sûr qu’on se souvienne de ce long-métrage bicéphale finalement vain. Heureusement, Matthew McConaughey reste excellent même dans des films moyens

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    Marc C.
    Marc C.

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Excellente histoire avec de surprenants rebondissements et de bonnes surprises sur la fin.
    De très bons acteurs dont Matthew McConaughey.
    Les meilleurs films de tous les temps
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