La réalisatrice Hadas Ben Aroya explique : "Je voulais faire un film sur moi, sur mes amis et ma génération. Je voulais faire un film qui ne soit ni biographique ni pornographique, un film qui serait représentatif de ce que beaucoup de gens de mon âge traversent".
People That Are Not Me a été présenté dans les festivals suivants :
-Locarno Film Festival - Signs of Life
-Mar del Plata IFF - Best Feature Film Award
-ZINEBI - Competition - Special Mention
-Göteborg International Film Festival
-Love Film Festival Tallinn
-!f Istanbul Film Festival
-L'heure D'hiver
-Crossing Europe Film Festival
-Créteil International Women's Film Festival - Grand Prix du Jury
-Calgary Underground Film Festival - Best Narrative Feature
-Bienal Internacional de Cinema Sonoro
-Vilnius Film Festival
-D’A Film Festival of Barcelona - Talents D’A 2017 award
-Atlantida Film Festival - Premio de la Crítica
-Taipei Film Festival
People That Are Not Me était le projet de fin d’études de Hadas Ben Aroya à l’Université de Tel Aviv. Celle-ci l’a écrit, réalisé et interprète le rôle principal de Joy. Exploit sans précédent pour un projet étudiant israélien, le film a été sélectionné et primé dans de nombreux festivals internationaux, comme Mar del Plata et Locarno.
People That Are Not Me devait à l'origine être un court métrage réalisé dans le cadre d'un projet de fin d'études. Mais à l'issue des neuf journées de tournage, la réalisatrice avait suffisamment de matériel pour en faire un long. Elle explique : "C’est une erreur qu’on ne fait qu’une fois, et qui, grâce à une équipe sans expérience mais passionnée, s’est avérée absolument bénéfique. Cette innocence a fait naître un film très sincère. Si j’avais su qu’il allait avoir une telle exposition, j’aurais sans doute pris peur et renoncé. Heureusement je ne l’ai pas su" (extrait d'une interview accordée aux Cahiers du cinéma, octobre 2018).
Après avoir auditionné pendant deux ans des actrices israéliennes, la réalisatrice s'est aperçue qu'il serait beaucoup plus simple pour elle d'incarner le rôle principal, d'autant plus que le film contient de nombreux éléments autobiographiques : "C’était une bonne décision également sur le plan pratique car il était plus facile pour moi de me diriger moi-même et de jouer tout en dirigeant le film. La difficulté était de réaliser à quel point je me suis dévoilée et exposée, physiquement et psychologiquement. C’est le genre d’exhibitionnisme qui me fait peur et plaisir à la fois" (citation extraite d'une interview pour Les Cahiers du cinéma parue en octobre 2018).