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Cliff Booth
1 critique
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4,0
Publiée le 2 septembre 2023
Un grand film de Woody Allen en cinéaste en pleine crise. A la fois hommage au cinéma de Fellini (on pense à 8 1/2 notamment) et au cinéma en général. Ce film contient de multiples films dans le film et une ambiance onirique mêlé de comédie romantique. Un film a voir malgré quelques longueurs. A noter, les premières apparitions de Sharon Stone (Basic Instinct) et Daniel Stern (le braqueur avec Joe Pesci dans Maman j'ai raté l'avion)
Sandy Bates (Woody Allen) est un cinéaste très reconnu et apprécié. Il fait le point sur sa vie, et notamment sur ses rencontres amoureuses (l’occasion de voir Charlotte Rampling ou Marie-Christine Barrault). C’est extrêmement dynamique, un peu loufoque, avec des enchaînements de scènes parfois peu logiques. Personnellement, je ne me suis pas du tout prise au jeu, ce film m’a ennuyée et n’a suscité en moi aucun intérêt pour les personnages.
Cette comédie en N&B écrite, jouée et dirigée par Woody Allen en 1980 débute sur de belles images, une superbe séquence sans dialogues, d'ambiance surréaliste genre "Art et Essai". Le scénario met en scène Woody himself dans la peau de Sandy Bates, un réalisateur Star en plein questionnement, souffrant d'une crise morale. Il se fait plaisir en évoquant ses fantasmes, ses rêves, ses souvenirs, se moque avec humour de lui-même en écrivant ses propres interviews, en parlant à sa consciences sous la forme de la belle Charlotte Rampling. Le réalisateur et musicien New-yorkais nous offre également une sublime introduction musicale avec le mythique "Moonlight Serenade". Même habitée de séquences délicieusement délirantes et d'attirantes comédiennes (ou femmes parfaites), cette comédie fantasque, charmante et bourrée d'humour, se révèle un peu répétitive, donc pas toujours passionnante ; un scénario auquel il manque la magie de "Minuit à Paris", le coté fantastique de "La Rose pourpre du Caire" ou encore le décor de "Wonder Wheel".
A la manière de Fellini, Woody Allen fait son "huit et demi". Un fragment d'art si profond, qu'il te fait avancer sur le train de la vie. Tant d'images évoquant souvenirs et sens caché. Tant de morceaux de vie et de musique. Le tout pour nous réjouir, nous faire rire et plus important encore, nous faire grandir. "Stardust memories" est un bijoux, dont seul les instruits pourront en apprécier, toute la saveur.
Film pour intellectuels pédants, Woody Allen est encore plus égocentrique qu’à l’accoutumé avec des propos qui partent dans tous les sens sans réelle cohésion. Le côté bavard ne fait qu’accentuer ce sentiment d’un grand déballage qui n’apporte aucun intérêt à cette diarrhée verbale. On en a que faire de ses questions existentielles qui lui appartiennent, du sens qu’il donne à sa vie, de son rapport aux femmes, c’est franchement indigeste et je me suis terriblement ennuyé jusqu’à la dernière minute. Certains aiment cet humour (humeur) narcissique, personnellement il me laisse complètement pantois.
Sans être un grand cru de Woody Allen, « Stardust memories » vaut tout de même le coup d’œil pour le regard que porte le cinéaste américain sur son art. Le réalisateur de « Manhattan » y développe en effet toute une réflexion sur le travail de cinéaste, le rôle du cinéma et la transmission de son travail à son public. Mais le film finit à mon sens rapidement par tourner en rond et ne plus dire grand-chose à mesure qu’il donne trop d’importance à l’habituel dilemme amoureux du personnage principal. On peut tout de même noter que le film est esthétiquement remarquable, que la bande originale est de qualité et que les dialogues sont excellemment bien écris. « Stardust memories » est un film à réserver à mon sens aux fans de son auteur qui y trouveront surement un intérêt mais certainement pas le long-métrage par lequel il faut découvrir le cinéma d’Allen.
C’est la confusion des sentiments pour Woody Allen, d’amour hésitant entre le feu d’une diva, la sécurité d’une mère ou la jeunesse d’une étudiante déjà éprise. C’est aussi le quotidien sous les sunlights, acteurs qu’on ménage, fans qu’on veut contenter, producteurs sûrs d’eux mais malgré tout pleins de doutes, smala familiale envahissante. C’est encore la culture juive omniprésente, et puis la paternité naissante : il y a sans doute en Marie-Christine Barreau et les deux bambins qu’elle trimbale le foyer que le cinéaste construit alors avec Diane Keaton. Et puis enfin, il y a le roi proclamé des arts, vénéré grand cinéma, jamais très loin derrière l’histoire du film. Noir et blanc évocateur, cadrages toujours inspirés, prouesses du montage et direction d’acteurs, tout se combine pour donner lieu à quelques scènes franchement splendides, comme celle montrant les questionnements silencieux devant son miroir d’une divine Charlotte Rampling. Plus encore qu’ailleurs dans sa filmographie, l’impression est forte d’assister à une psychanalyse de ce frêle newyorkais qui aura redéfini l’intellectualisme moderne. Le scénario est égocentré comme rarement, à tel point que les différents personnages paraissent tous comme diverses extensions de l’auteur. Mais il y a là aussi une incroyable maestria, qui rappelle qu’après tout ils sont rares les artistes détachés du nombril.
Stardust memories par d'un principe un peu simple et déjà vu. Un impressario qui gère maladroitement ses artistes de seconde voire troisième zone. Je n’accroche pas à l'idée que je trouve mal raconté avec de gros doigts mais on passe comme ême un bon moment de rigolades car les répliques font mouches comme toujours chez Woody et on s'attache au cronner qui est très agréable. Il y a un amour de ses personnages chez Allen qui est vraiment communicable. Il aime ses créations et cela se sent, sa joie est transmise et c'est toujours un vrais plaisirs de voir évoluer les personnages de Woody Allen au gré de ce qui leurs arrivent, des aventures toujours farfelus avec en fil rouge une façon de pensée à la vie dans laquelle on se retrouve, c'est toujours quelque chose de fataliste mais non dénué d'humour qui rend la vie plus agréable. C'est sur Allen à un grand talent comique et je trouve que dans ce film on le voit plutôt bien même si l'on a vu mieux de l'auteur. Mettre le film en noir et blanc est une bonne idée.
Stardust memories est considéré comme le film le plus personnel de Woody Allen.....à se poser la question du sens de sa vie , de son utilité , de son rapport au monde , aux femmes......c'est probablement le cas ...mais personnellement je m'y suis ennuyée....
Film très personnel , Stardust Memories est un peu à part dans la filmographie de Woody Allen. S'il ne renonce pas à ses thèmes préférés (l'humour juif, les relations hommes femmes compliquées), il s'auto-analyse en incarnant un personnage de réalisateur, acclamé pour ses premiers films comiques et qui veut se renouveler dans un style dramatique différent. Woody Allen signe sur le plan formel pur une très belle réalisation ou la photographie en noir et blanc (qu'il maîtrise déjà après Manhattan) sert l'esthétique. Le scénario est par contre plus déroutant de par sa déconstruction. Passant de scènes de dialogues réflexifs avec les différentes femmes de sa vie, à ses scènes d'humour burlesque, des scènes plus poétiques ou à des scènes de dialogues ou monologues d'introspection, le film se perd un peu dans un rythme inégal et accumule quelques longueurs. Stardust Memories est une oeuvre intéressante de Woody Allen en ce qu'elle fait la synthèse de son début de carrière et ses films à l'humour loufoque et la suite où il s'st essayé à développer une esthétique plus marquée et ses thèmes habituel. Le film est probablement l'oeuvre et où le réalisateur assume à la fois son côté comique et plus dramatique. Un Woody Allen intéressant mais au rythme trop inégal pour être suffisamment captivant.
Stardust Memories sonne comme une synthèse de l'ensemble du cinéma de Woody Allen. Le début m'a enchanté mais malheureusement sa ne tiens pas sur la distance ... Le long métrage s'essouffle au fur et à mesure des divagations de son auteur. La force émotionnel est moindre même si les multiples allusions à la dépression ( souvent très drôle ) se font percevoir lors de certaines séquences. Un film bien étrange.
Esthétiquement c'est une merveille, la photo est magnifique et Charlotte Rampling n'a jamais été aussi belle, le sourire de Marie-Christine Barrault est également fascinant. Le film est très personnel, voire nombriliste mais le ton employé et l'humour omniprésent en rend la vision agréable et fascinante. Réflexion sur l'art et sa finalité. Pourquoi faire de la création se demande l'artiste, Et si c'était tout simplement pour se faire plaisir ? C'est en tout cas ce que ne dit pas Woody Allen mais il semble bien le montrer. La bande son est fabuleuse comme toujours.
Le film est assez énervant par son rythme échevelé et ses images grotesques venues souvent des rêves et des cauchemars que fait le héros . J'ai par contre du mal à comprendre ceux qui parlent du "noir et blanc magnifique". Ça laisse sans voix!!!!! Un peu deglingué et une galerie de personnages franchement laids avec les extraterrestres et summum de tout les grosses lunettes!!!!!!!