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    Casting
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Casting" et de son tournage !

    Qui est Nicolas Wackerbarth ?

    Nicolas Wackerbarth est né en 1973 à Munich, où il étudie la comédie à la Bavarian Theater Academy. Il devient membre permanent du théâtre Städtische Bühnen à Cologne. Il étudie ensuite la réalisation à la German Film and TV Academy (DFFB) à Berlin. Le réalisateur enseigne dans plusieurs German Film Academies, et est aussi co-rédacteur du magazine Revolver. Il vit à Berlin.

    La méthode Nicolas Wackerbarth

    Pour Casting, le cinéaste Nicolas Wackerbarth a travaillé de façon improvisée avec ses acteurs. "Les acteurs jouent des acteurs. Ce double jeu peut entraîner une interaction intéressante entre documentaire et fiction. Les acteurs sont seuls et chacun doit trouver sa propre voie pour "survivre" sur le marché. Ainsi, Casting était censé suivre des quadras, comme le chômeur Gerwin, lors de sa renaissance en tant qu'acteur. Sur le plateau, nous avons appelé ça en plaisantant notre "Party des 40 ans". Il n'y avait pas de scénario dialogué ? Avant le tournage, j'ai travaillé avec mon co-scénariste Hannes Held sur une description détaillée des scènes et une trame générale de l'histoire. Nous savions donc dans quel ordre les conflits devaient se produire. Sur le plateau, cependant, les acteurs n’ont été informés de l’intrigue que petit à petit chaque jour. Comme personne ne savait ce que les autres acteurs allaient faire ou comment ils réagiraient verbalement, ce n’était pas seulement émotionnel, mais aussi un défi intellectuel. C'était amusant. Beaucoup plus amusant que de réciter un texte", se souvient le metteur en scène.

    Les larmes amères

    Dans Casting, le personnage de la réalisatrice a choisi de faire un remake de "Les larmes amères de Petra von Kant" (1972) "La pièce interagit à bien des égards avec l'histoire de notre film. Petra von Kant est une créatrice de mode à succès. Depuis qu'elle est devenue une personnalité publique, elle n’est plus sûre que les gens l'aiment pour elle-même ou pour sa renommée et son pouvoir économique. Avec Gerwin, c'est l'exact contraire. Il se fout de son "Moi", qui ne lui paiera pas ses factures. Il voit enfin une chance d'être reconnu professionnellement ce qui lui a toujours été refusé jusqu'à maintenant. Tout le monde dans le film se bat pour tenter sa chance. De nos jours, le travail de Fassbinder est devenu une partie intégrante de l'éducation bourgeoise, d'une culture un peu convenue. Donc, le producteur s'en empare. Le 75e anniversaire de Fassbinder est pour lui l'occasion de refaire un film. Le réalisateur a cédé aux souhaits du producteur. Pour un réalisateur aussi intransigeant que Vera, ce n'est probablement pas une bonne idée d'accepter un mauvais compromis.

    Mais cela conduit à une tension intéressante. Tandis que Fassbinder se contentait de se lancer dans des relations risquées, provoquait l’opinion publique et avait des avis politiques bien arrêtés, Vera, comme moi, est une femme réfléchie. Elle recherche une approche qui lui permette de conserver son image d’artiste et de paraître intègre, tout en songeant aussi à sa carrière dans le secteur du cinéma. Le partenaire pour le casting -GERWIN- est dans une position similaire. Il s'accroche à un rien pour conserver ses chances d'emploi. Dans Casting, nous vivons, parfois de manière amusante, parfois douloureuse, la façon dont les acteurs et leur partenaire de scène Gerwin vont à la “limite” pour être choisis. Avec Gerwin, il est carrément douloureux de voir à quel point il est soumis à ce qu’il pense être juste. En agissant, il ne se soumet pas. Au contraire. Il est têtu et n'écoutera pas de conseils. Je ne crois pas - et je pense que le film le montre aussi - que les acteurs sont plus indispensables que les réalisateurs ou les producteurs… ou les éclairagistes", analyse Nicolas Wackerbarth

    Acteur et cinéaste

    Nicolas Wackerbarth, le réalisateur, a aussi travaillé en tant qu'acteur. "Je connais les deux côtés - les besoins d'un réalisateur et ceux d'un acteur. Je pourrais vous raconter des anecdotes embarrassantes à ce sujet, j’ai aussi travaillé en tant que “partenaire de scène”. C'était pour une amie qui a réalisé son film. C'était intéressant de voir comment, pour moi, le souhait de faire partie du film devenait de plus en plus fort. Cela me semble inévitable quand on est “partenaire de scène” . Vous lisez le script avec des acteurs professionnels, vous êtes complices. Plus le casting dure longtemps, plus vous faites partie de l'équipe. Une tromperie. Dès que le casting est terminé, les acteurs commencent à travailler et le partenaire de scène ... il rentre chez lui. En fait, j'ai aussi aimé l'idée de filmer quelqu'un qui n'est généralement pas filmé."

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