AlloCiné
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Film cash , parfois dérangeant mais ce déluge de paroles - parfois outrancières - fait mouche. Dommage que les personnages soient si caricaturaux mais l'essentiel est là: on rit sur un sujet sérieux. Pas mal d'ados y trouveront matière à réflexion sur les frontières du consentement.
En l'absence de sa sœur Rim que faisait Yasmina dans un parking avec Salim et Majid, leurs petits copains ?. Si Rim ne sait rien c'est parce que Yasmina fait tout pour qu'elle ne l'apprenne pas. Quoi donc ?. L’inavouable le pire la honte XXL, le tout immortalisé par Salim dans une vidéo potentiellement très volatile. Voilà le synopsis d'un des pires films que j'ai jamais vus qui va rejoindre Battle Royale dans mon classement personnel...
Audrey L
On commence ce film avec des personnages absolument écoeurants : discours haineux et stupides (homophobes et misogynes au point de nous faire saigner les oreilles). On a rapidement une seule envie : fuir ces jeunes écervelés à la caverne résonnante (et non "raisonnante") qui leur sert de tête. On déteste d'emblée ces deux jeunes hommes qui enchaînent les rabaissements des filles, vont jusqu'à un chantage sexuel qui n'a rien de drôle, et on aimerait secouer les deux filles qui se laissent faire. Au final, aucune évolution des personnages, les deux petites frappes
spoiler:
restent toujours dans leur état d'esprit, les deux filles leur font la même crasse (elles ne valent donc pas mieux qu'eux)
et l'une spoiler: s'enfuit avec un dealer rencontré la veille et qui la traite avec autant de respect qu'une poupée gonflable vendue dans un magasin pour adultes
. D'ailleurs, on a cette impression dérangeante durant tout le film que les femmes ne sont au final que ce genre de poupées pour adultes frustrés, un bien désolant spectacle que les discours (très) puérils des filles ne dénoncent ni contestent jamais sérieusement.
et l'une spoiler: s'enfuit avec un dealer rencontré la veille et qui la traite avec autant de respect qu'une poupée gonflable vendue dans un magasin pour adultes
. D'ailleurs, on a cette impression dérangeante durant tout le film que les femmes ne sont au final que ce genre de poupées pour adultes frustrés, un bien désolant spectacle que les discours (très) puérils des filles ne dénoncent ni contestent jamais sérieusement.
Dans son ensemble j’ai plutôt apprécié ce film par le thème qu’il aborde. Je n’ai pas été le seul sensible à celui-ci. Il n’est pas superflu de notifier qu’il a tout de même été nominé pour Un Certain Regard au Festival de Cannes 2018. On va aborder donc la problématique de l’épanouissement sexuel chez les adolescentes avec leurs premiers copains. Rassurez-vous, il n’y aura pas de scènes obscènes. On va observer ses deux jeunes femmes qui vont se voir confronter à un monde qui leur était jusque-là inconnu. Chacune sera dans une position différente. Inas Chanti sera plus dans une position de force avec son compagnon en n’ayant pas peur d’affirmer ses choix et ses envies. Alors que Souad Arsane sera plus dans la « soumission » en se voyant imposer des volontés qui ne sont pas les siennes. Cette actrice, dont au départ je trouvais le jeu un peu bateau, se révèle au final plein de nuance. Elle m’a beaucoup touché. Au-delà de la violence, c’est surtout la pression psychologique que subit cette jeune femme qui est saisissante. Malheureusement, je n’ai pas trop trouvé les deux acteurs hommes à la hauteur. Le tout sera présenté sous la forme de comédie avec plusieurs passages assez légers. J’aurais aimé d’ailleurs que certains moments soient un peu plus sérieux pour prendre toute l’envergure des choses. Afin de mieux explorer le sujet, une web-série d’une trentaine d’épisodes de 10 minutes a été diffusée. À GENOUX LES GARS permet par sa conception originale, de montrer le point de vue d’adolescente sur un sujet qui les concerne directement.
l idée etait bonne au depart je penses .... mais il y a cette scene pervers avec le gars qui a une erection ....alors a savoir que erection = exitation chez l homme ..... donc si on peu les faire pour un homme on peut le faire pour une femme qui mouille avec les jambes ecarté = exitation chez la femme .....donc Porno ..... et interdit au moin de 18 ans ....et non au moin de 12 ans .....a moin que c est de la prothese .....Ce qu’il faut interroger est le refus systématique de filmer le corps feminin..
Très vulgaire
Images hideuses
Je ne comprends pas la sélection à Cannes.
Comment on a financé un film pareil?
Et l'homophobie présente dans le film est très gênante.
Images hideuses
Je ne comprends pas la sélection à Cannes.
Comment on a financé un film pareil?
Et l'homophobie présente dans le film est très gênante.
Un film plein de clichés hors sol, une histoire sordide qui n'aurait pu sortir si il avait traité de la sorte d'autres communautés, ou même d'autres type de femmes.
Beaucoup, beaucoup trop de longueurs. Les scènes sont lassantes. Les dialogues sont fatiguant. Les musiques chantées qui accompagnent les scènes ainsi que la manière de parler des acteurs sont insupportables.
Un film réaliste, frais, qui sort des clichés habituels. C est déjà beaucoup. Ce qu' on y voit est rarement montré. Vocation éducative. Tb
J'assume pleinement d'être traité de bobo parisien de préférer l'image qui est donné des jeunes de banlieue dans "L'esquive" d'Abdelattif Kechiche ou dans "A voix haute - La force de la parole", le bouleversant documentaire de Stéphane de Freitas que celle de ce torchon hystérique, totalement obscène sous de faux airs de subversion, réalisé à la "va comme je te pousse", interprété de façon caricaturale et énervante et surtout véhiculant une image désastreuse des jeunes de banlieue obsédés par YouPorn, des femmes, de l'homosexualité. A vomir !
bsalvert
Le spectateur est plongé au milieu d'une bande de jeunes qui se cherche, se découvre et abuse des situations.
PLV : vocabulaire de jeunes, un cap à passer.
PLV : vocabulaire de jeunes, un cap à passer.
Pas très loin du chef d'oeuvre selon moi! Sujet peu traité, et contrairement à ce qui disent les critiques, la mise en scène colle bien à toute l'ambiance... Oui le film surprend et quelques scènes sont de trop, mais à faire découvrir à tous les ados, loin du public de Cannes, ce qui pourrait expliquer ces notes injustifiées.
Une parodie de cinéma insupportable du début à la fin, entre les dialogues d'une vacuité abyssale et des choix de mise en scène incompréhensibles (même pour un simple champ-contrechamp) en passant par le scénario scribouillé à l'arrache totale on est sur du très haut niveau. Indéfendable.
Comment cette daube ultime a bien pu se retrouver à Cannes sans déconner ? L'an prochain c'est Morsay sur la Croisette pour La Vengeance 2 ?
Comment cette daube ultime a bien pu se retrouver à Cannes sans déconner ? L'an prochain c'est Morsay sur la Croisette pour La Vengeance 2 ?
Un film qui aborde le désarroi sexuel et affectif des jeunes d'aujourd'hui et notamment des banlieues. Les deux filles sont confrontées a la question du désir masculin mais le sujet est traité sous un flot de bavardages et d'une façon très crû et vulgaire ce qui finit par être lassant et même éreintant . Pour les deux gars ils ne représentent que des crétins machos , ce qui pourrait en faire un film féministe .
Vinz1
Ce film est pour le moins étonnant car il aborde le thème du harcèlement sexuel et du viol dans des quartiers sociaux dits moins favorisés avec un ton humoristique et joué par de jeunes acteurs semblant improviser. À plusieurs reprises, devant tant de clichés sexistes et homophobes ou face à une interprétation au bout d’un moment pénible (« wesh frère » et « t’es ouf gros » ça va bien deux minutes !) on pourra sortir du récit tellement c’est épuisant. Après, le métrage a le mérite d’aborder un sujet réel de manière frontale et plusieurs musiques yéyés sympathiques ponctueront chaque grande étape rencontrée par les deux sœurs pendant tout le film, mais est-ce que cela est suffisant ? Sans doute pas car ce métrage, comme "Mauvaises fréquentations" à son époque, souffre d'un gros manque de crédibilité.
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