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    Tremblements
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    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2022
    A travers le chemin de croix d’un homme qui, en faisant son coming out, pensait que le plus dur était fait, un psychodrame glaçant mais manquant un peu d’émotions, qui traite des thérapies de conversion de l’homosexualité dans la société religieuse et archaïque du Guatemala.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2022
    Du cinéaste qui plaça le Guatemala sur la carte cinématographique du globe terrestre, on pouvait attendre mieux. Pourtant, les décors sont superbement plantés, les amants comme la famille traditionnelle peints dans leur milieu avec une belle acuité. Hélas, la morale rance qui envahit les consciences de Puerto Natales à Mexicali déboule à la fin du film, l'Eglise gagnant encore une fois, contre la liberté, contre l'amour. Cela fait froid dans le dos, mais peut-être était-ce l'intention de Bustamante ? On eût préféré un dénouement plus aventureux...
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2020
    "Temblores" est un film sur l'homosexualité en Amérique latine qui suit Pablo, un homme qui va tout perdre lorsque son orientation sexuelle est révélée au grand jour. Religieux pratiquant, marié et père de deux enfants, Pablo va voir sa vie basculer lorsqu'il tombe amoureux de Francisco. L'histoire se déroule au sein d'une culture latino-américaine où la religion est très importante et interdit ce genre de relation. Pablo est sommé de quitter son travail, on lui interdit de voir ses enfants et sa famille lui tourne le dos et le pousse à «se soigner». Jayro Bustamante parle de la perception de l'homosexualité dans cette culture tout en montrant l'impact qu'a la religion sur la vie de ces gens qui, on peut le dire, se font dicter leur façon de vivre et de penser. Un sujet intéressant notamment parce que cela se passe dans un cadre atypique, mais le traitement manque de proximité. J'ai assisté à un drame qui m'a laissé indifférent. Le traitement est froid, l'histoire manque d'affecte, les personnages ne dégagent pas grand-chose. Le pire étant la relation entre Pablo et Francisco qui est vraiment fade au point que l'on se demande s'il est heureux d'avoir fait ce choix. Bref, un film qui m'a plutôt ennuyé et jamais touché malheureusement.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2020
    J’ai trouvé ce film vraiment excellent. Ne connaissant pas du tout le Guatemala, ce qui est relaté est toujours à prendre avec des pincettes pour savoir si c’est vraiment la réalité là-bas. Il expose très bien le contexte social et religieux qui sont les deux facteurs clés. Dans un pays où la foi est une base, l’homosexualité est fortement rejetée. Pablo voit donc le monde s’écrouler autour de lui que ce soit par rapport à la sphère familiale mais aussi sociale. Il est devenu comme un paria pour les hétérosexuels. Cette volonté de la société de lui dicter quel doit être son orientation sexuelle est marquée à un point qu’il a même honte de lui. Cela montre le poids de la religion. Il est intéressant dans TREMBLEMENTS de voir aussi cette organisation évangélique. Des shows un peu à l’américaine (toute proportion gardée), et toute une commercialisation autour de la « guérison » de Pablo. Juan Pablo Olyslager est d’ailleurs parfait dans ce rôle. C’est une révélation cet acteur. Mauricio Armas, qui joue son compagnon, est aussi très bon. Les deux donnes une autre dimension à ce drame. Pablo va subir de plein fouet cette mise à pied de la société, et de ses enfants. Ces derniers vont être manipulés et ne vont servir qu’à lui faire plus de mal. Sous prétexte de les protéger d’un père « anormal », leur mère ne fait que les détruire. À un point qu’on mélange la vengeance à la croyance, ce qui n’est jamais bon. Tout cela donne une analyse travaillée et qui fait bien ressortir ce que ressent tous les protagonistes. Cela ne tombe jamais dans le cliché ou la caricature.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Après la réalisation du remarqué Ixcanul (2015, Pour un ailleurs), le réalisateur Jayro Bustamante confirme en partie seulement dans Tremblements les promesses portées quatre ans plus tôt. D'entrée, le coming out raconté est filmé comme un deuil. L’homosexualité de Pablo (Juan Pablo Olyslager), quarantenaire guatémaltèque, ne peut avoir pour « guérison » qu’une cure à la rigueur toute militaire. Une thérapie de « conversion » dispensée par la paroisse évangélique à laquelle la famille très pieuse de Pablo est affiliée. Comme la jeune héroïne maya d’Ixcanul, Pablo doit se soumettre à des rituels initiatiques et expiatoires.
    Un sujet complexe immédiatement introduit par une première scène montrant Pablo, seul, confronté à tous les membres de sa famille. Cette séquence liminaire très opératique est pour le moins forte et marquante. Une puissance narrative que Bustamante ne parvient pas à maintenir par la suite. Le traitement froid et neutre proposé par le réalisateur limite par sa rigidité l’empathie potentielle que pourrait porter les spectateurs à un protagoniste principal entouré de personnages secondaires rivalisant de monstruosité mentale. Le cinéaste guatémaltèque reconduit la sécheresse de traitement d’une thématique complexe d’Ixcanul avec une plus grande noirceur ici. L’enfermement psychologique de Pablo est transcendé par une mise en scène sans affect et extrêmement précise jouant notamment sur les gros plans. Les tremblements sismiques du Guatemala, secondaires ici, auraient pour répliques ceux d’un système de valeurs d’un autre temps.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Il y a bien dans ce drame qui nous provient du Guatemala la présence d'un bon casting et d'un sujet de départ assez intéressant, mais malheureusement la réalisation de Jayro Bustamante ne propose à mon goût pas suffisamment d'émotion et le déroulement du récit est finalement bien peu passionnante.
    issanissa1
    issanissa1

    16 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    Un film honteux qui semble faire croire qu'une guérison de l'homosexualité est possible sous le prétexte fallacieux d'une volonté de retrouver ses enfants.
    Pitoyable. À gerber aussi.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 2 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2020
    Au Guatemala, un drame qui montre le déclassement (familial, personnel, professionnel) d'un homme suite à son homosexualité révélée. Le poids religieux est ici prégnant, avec des concepts d'un autre temps, notamment la notion de thérapie afin de remettre dans le droit chemin. Evidemment, un traitement ancestral qui ne peut laisser indifférent, en opposition avec les libertés de nos pays occidentaux : un vrai questionnement! sur la forme, un drame sobre, à l'image pâle.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Un film assez réaliste sur la société chrétienne au Guatemala et pas que... je le conseil vivement !
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2019
    Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un film débarquer du Guatemala, et ‘Tremblements’ offre une vision du pays qui n’a rien de très reluisant. Pablo, père de famille de la bourgeoisie, entretient une relation homosexuelle que son clan finit par découvrir. Immédiatement, l’engrenage sociétal destiné à broyer le déviant se met en branle. Dans une ambiance pré-apocalyptique de pluie diluvienne et de brèves secousses sismiques, Pablo est successivement renié et ostracisé par les siens, privé de ses enfants, renvoyé de son travail. Il lutte pour rester en accord avec ses sentiments mais doit bientôt rendre les armes...pour mieux tomber dans les filets de l’église évangélique qui, sur demande des proches, lui fait subir une thérapie de conversion, destinée à le purger de ses attirances coupables. ‘Tremblements’ est le récit de la descente aux enfers d’un homme prisonnier d’une société bigote qui ne supporte pas la différence et tout ce qui pourrait remettre en cause l’honneur et la réputation de la tribu. Porté par un acteur principal qui porte le rôle à bout de bras et exprime avec une grande économie d’effets les tiraillements de cette homme déchiré entre ses sentiments et son statut social et familial, le résultat est toujours à deux doigts de sombrer du côté de ces productions dramatiques qui s’acharnent tellement sur leur figure sacrificielle qu’un dégoût pour la situation finit par remplacer la compassion envers le personnage...mais malgré la violence souvent grotesque des pratiques employées pour ramener les brebis égarées dans le droit chemin sexuel, le film reste miraculeusement du bon côté du déploiement dramatique, sans s’enfoncer dans le misérabilisme et la complaisance : Il n’y a pas vraiment de méchant dans cette histoire, pas d’affreux homophobes sadiques qui prendraient plaisir à faire souffrir autrui, juste le tableau glaçant d’un pays obsédé par le conformisme social et subjugué par la religiosité la plus réactionnaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    C'est sûr le film Tremblements de Jayro Bustamante, ne va pas faire plaisir en Europe de l'Ouest où les gens croient que tout est acquis. Que rien ne viendra stopper les avancées sociales et les droits des minorités. Avec ce film on s’aperçoit que ces acquis sont en fait bien fragiles et que tout peut changer bien vite. L'Eglise est là en embuscade prête à se raviser, n'attendant que les signes d'un conservatisme sociétal revenus. En Amérique du Sud on remarque que la lutte pour les droits des minorités est bien précaire, et que vous êtes vite rejeté par une société majoritairement hostile. Donc le film est un cri d'alarme. Le film nous met en garde. Dans le film la famille castre l'individu. Elle est la défenseure d'un droit rigide, gardienne de la morale. Pablo, le personnage central du film, est oppressé. Il n'a que d'autre choix que de réintégrer le lieu "protecteur" de sa famille. L'individu est absorbé par le collectif. Sa vie lui échappe. Il perd tout contrôle sur lui-même pour mieux disparaître dans un asservissement familial. C'est glaçant ! On voit aussi une critique du mercantilisme des Églises évangéliques. Pablo va intégrer un camp pour devenir un vrai homme dans un "processus de guérison" avec lutte gréco-romaine et douche collective au programme. Ce n'est pas si drôle lorsqu'on sait qu'aux Etats-Unis des hommes qui ne se trouvent pas assez virils, intègrent des camps paramilitaires de pacotille, avec une formation militaire pour devenir de vrais guerriers. Le film rend mal à l'aise et il interroge. Il faut signaler l'excellent travail du directeur de la photo, Luis Armando Arteaga.
    PouletCurry
    PouletCurry

    25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Bien que l'homosexualité soit un thème d'actualité, l'idée de réaliser un tel film était bonne. Le début aussi était bon, car il jetait les bases d'une intrigue... qui n'arrivera finalement jamais. La suite du film suit le personnage qui erre dans la saleté du Guatemala, soutenu par de rares amis et rejeté, évidemment, par sa famille. L'ensemble laisse froid alors que je m'attendais à un film plus émouvant; on s'ennuie un petit peu alors que je m'attendais à quelque chose de plus rythmé.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2019
    "Tremblements" est un superbe film sur la vision de l'homosexualité en Amérique du Sud, et ici, au Guatemala. Pablo va déclencher une vague de haine dans sa famille en quittant femme et enfants pour un homme Ce film a le mérite de soulever le poids de l'église au sein du pays et de cette famille, considérant encore les "gay" comme des pécheurs. De ce constat, le réalisateur laisse au spectateur le soin de se faire son avis sur ces séjours de "retour à la normale" mais la scène finale peut créer un malaise, ce qui fut mon cas. Pour le reste, cette œuvre est à la fois puissante et terrifiante.
    war m
    war m

    30 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    C'est le syncrétisme religieux, culturel d'une terre habitée et tourmentée par des forces magiques et telluriques que nous dépeint encore ce cinéaste, parmi les plus prometteurs du moment.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Pablo fait partie de la haute bourgeoisie guatémaltèque. Très proche de ses parents, de son frère aîné, de sa sœur, il a une femme, deux enfants, un bon travail. Mais Pablo entretient une relation avec Francisco que sa famille très pieuse ne saurait tolérer. Elle lui met un marché en main : se « guérir » de son homosexualité par une cure rigoureuse pratiquée par son Église ou renoncer à tout jamais à voir ses enfants.

    Le second film du réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante fait froid dans le dos. Comme "La Servante écarlate", comme "Boy Erased", il dénonce les dérives d’une religion fanatisée en croisade contre l’homosexualité. On ne peut évidemment qu’être choqué par la cruauté de ces « thérapies de conversion » et solidaire du héros, brinquebalé entre sa famille qui le renie, son amant, si doux, et la cheffe glaçante de cette Église dévoyée.

    Le scénario repose sur un parti pris audacieux. Il choisit de nous plonger dans le cœur du sujet dans une première scène impressionnante où l’on voit Pablo confronté à sa famille, sommé de faire un choix. Le scénario aurait pu suivre un cours radicalement différent. Il aurait pu lentement nous montrer la vie bourgeoise de Pablo, ses joies mais aussi ses failles, puis sa rencontre avec Francisco, son trouble, ses hésitations. Il y avait de quoi remplir intelligemment un bon tiers de film. Le parti retenu est tout autre. Il a l’avantage de nous haper, l’inconvénient de tomber, passée cette première scène, dans un trou d’air dont on ne ressortira qu’à la conclusion du film particulièrement surprenante.
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