Harry, un ami qui vous veut du bien a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2000.
Harry, un ami qui vous veut du bien a rencontré un grand succès en France, vu par environ 2 millions de spectateurs. La sortie américaine du long métrage de Dominik Moll a connu également une belle carrière, le film rapportant environ 4 millions de dollars aux Etats-Unis.
Harry, un ami qui vous veut du bien a rencontré un grand succès dans les milieux de la profession. Le film a en effet reçu une pluie de récompenses dans différentes cérémonies internationales. Non seulement le film était en compétition lors de l'édition 2000 du Festival de Cannes, mais il a reçu également lors des Césars 2001 les prix du Meilleur Acteur pour Sergi Lopez, du Meilleur Réalisateur pour Dominik Moll, du Meilleur Montage et du Meilleur Son. Sergi Lopez a été également désigné Meilleur Acteur lors de la cérémonie des European Film Awards.
Harry, un ami qui vous veut du bien multiplie les références aux oeuvres d'Alfred Hitchcock, et ce dès le titre, référence à Mais qui a tue Harry ?. Les rapports entre les deux hommes, Laurent Lucas et Sergi Lopez rappellent la situation dramatique de L' inconnu du nord-express. Mais il y en d'autres...
Harry, un ami qui vous veut du bien est le deuxième film de Dominik Moll, réalisateur français dont les origines sont allemandes. Son premier film était Intimite en 1994, dont il signait également le scénario en s'adaptant sur une nouvelle du philosophe Jean-Paul Sartre.
L'acteur d'origine espagnole Sergi Lopez, qui interprète le rôle titre de Harry, un ami qui vous veut du bien, raconte comment il a trouvé le personnage de Harry : "Et puis quand je suis arrivé sur le tournage, que je suis monté dans la vraie Mercedes grise (qui lui servira pour certains de ses meurtres), ça a été tout seul. Harry était là" (Studio).
" Le souci était de ne pas vendre la mèche trop tôt. Par exemple, pour interpréter Harry, il était très important pour moi que l'acteur inspire confiance et soit d'emblée sympathique, le rôle doit beaucoup à la bonhomie de Sergi Lopez. Je n'aime pas les films où dès les premières images, on sait tout du "méchant", on s'attend déjà à voir le pire. Ca ne m'intéresse pas d'agresser le spectateur, j'ai envie de l'inclure dans le film et essayer de faire en sorte qu'il prenne du plaisir, même devant des scènes d'angoisse. "
" Pour me préparer au personnage de Michel, je n'ai pas souhaité établir une fiche signalétique précise. J'ai abandonné la méthode de l'Actor's Studio que j'employais avec plaisir dans les cours de théâtre pour aller vers un travail plus global. Au début, on veut des réponses à tout, on essaye de percer des secrets qui ne nous regardent pas, des secrets auxquels le réalisateur et le scénariste n'ont même pas pensé ! Finalement, si on endosse bien l'écorce du personnage, après, il y en a pour tout le monde. Trop fouiller amène souvent à une performance d'acteur, on ne sait pas vraiment si ça sert le film ou pas. "