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    Capharnaüm
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    ÉléonoreMadison
    ÉléonoreMadison

    68 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2019
    Un chef-d'oeuvre !!! Ce film est magnifique, bouleversant et extrêmement touchant. L'histoire d'un petit qui tombe dans la mauvaise famille et qui essaie de s'en sortir. Le héro du film est à la fois très intelligent est bienveillant spoiler: envers sa soeur dont il veut empêcher qu'elle soit vendu à un homme et le petit garçon dont il s'occupe et maintient en vie qui n'est pas son frère
    . Félicitations à Nadine Labaki la réalisatrice du film et à Zain All Rafeea pour son incroyable jeu d'acteur. Bravo !!!!!
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2021
    Troisième long-métrage de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki, Capharnaüm est une vertigineuse plongée dans les quartiers les plus pauvres du Beyrouth contemporain. Convoquant Les Misérables de Victor Hugo et Oliver Twist de Charles Dickens, ce film nous nous embarque dans la vie de Zain, garçon d’une dizaine d’années se battant pour échapper à son quotidien rythmé par la mendicité, les petits boulots ingrats et la revente de médicaments volés. Il nous rappelle avec force que l’enfance miséreuse n’est pas propre au XIXème siècle. Profondément pessimiste, Capharnaüm dresse le portrait de femmes et d’hommes exploitant plus pauvres et plus fragiles qu’eux, coupables et victimes d’un système entretenu par les conflits internationaux, l’administration défaillante et l’extrême vulnérabilité des exilés de tous horizons. Si la cinéaste est hélas parfois dépassée par un sujet trop ambitieux pour elle, dans un film lui-même trop long d’au moins 20 minutes, Capharnaüm constitue néanmoins un témoignage précieux, documenté et sans concession sur l’envers d’un décor trop rarement vu au cinéma, et qui en dit long sur l’état du monde actuel.
    Anthony O
    Anthony O

    54 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Quel choc!
    On sort de la salle de cinéma complètement groggy. Rarement un film aura été aussi bien réalisé avec de si jeunes enfants et sur un tel sujet: l'extrême pauvreté.
    Le piège du sentimalisme est évité avec brio: une implacable réalité nous est présentée, et elle fait froid dans le dos.
    Le jeune acteur est saisissant.
    Wow.
    jeff21
    jeff21

    54 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Quelle tristesse de découvrir les vraies valeurs humaines à travers un enfant prisonnier d'un pays à l'abandon, pauvre et irresponsable. C'est l'histoire de ce petit garçon insoumis à ses parents cruels et à cette famille résignée qui vit dans la pauvreté morale et physique d'un pays désœuvré. Une vraie révolte avec un message d'espoir à porter haut et clair. La pauvreté et les conditions de vie sont dévoilées à la manière d'un documentaire réaliste. Film fort incontournable pour comprendre ce qui ce passe ailleurs mais aussi pour espérer.
    bouddha5962
    bouddha5962

    56 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    Un film bouleversant sur le jeune Zain vivant au Liban dans une famille ultra pauvre et nombreuse.
    Ce gamin de 12 ans, débrouillard, travaille comme commis dans une supérette de quartier.
    Sa condition l’amène à se battre et à fuir dans une ville proche où il va être vivre misérablement et proche d’une immigrée.
    Ce jeune enfant a une vision de la vie ultra mature pour son âge et il va intenter un procès envers ses parents pour l’avoir mis au monde...
    Le film est réaliste et ce jeune acteur est exceptionnel et touchant.
    Film à voir absolument !
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 804 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2020
    Moi qui suis assez sensible, j’ai été surpris de n’avoir pas été profondément touché par ce film. Un sentiment mitigé, un sentiment coupable ! Et pourtant, il y a de quoi pleurer. Sensible, je l’ai été par l’interprétation de Zain Al Rafeea dans la peau de ce petit garçon Zain ; sensible par cette misère des quartiers misérables de Beyrouth ; sensible par la mort de sa petite soeur Sahar, âgée de onze ans, suite à une grossesse compliquée après avoir été « mariée-vendue » à un homme plus âgé ; sensible par l’énergie de ce petit Zain, travailleur, fugueur et protecteur d’un bébé Younas ; sensible par sa détermination de survivre dans ce Beyrouth au milieu de l’indifférence totale des habitants qu’ils croisent ; sensible par son courage d’intenter un procès à ses parents à qui ils reprochent leur incapacité à élever leurs enfants ; sensible à cette mère émigrée sans papier jouée par une sans-papier et qui a été arrêtée pendant le tournage du film. Toute cette misère ne peut que me révolter. Et elle me révolte ou m’indigne bien avant la projection de ce film. Zain est un enfant parmi tant d’autres enfants dans le monde, contraint de survivre dans des conditions inhumaines. D’aucuns parlent de manipulations artistiques tant cette misère parmi des misères multiples prend le spectateur en otage. On peut le considérer ainsi. Ne pas être insensible à ce « Capharnaüm » paraît légitime mais je peux aussi comprendre que Nadine Labaki ait chargé la barque. Mais l’a-t-telle vraiment chargée ? N’est-ce pas le témoignage de ce qu’elle a vu, rencontré ? Elle nous décrit avec sincérité une chronique de la misère dans Beyrouth. Que connaît-on vraiment de la misère pour la grande majorité des allocinautes ? Celle que l’on devine en croisant des SDF ? Celle que l’on évoque dans les faits d’actualité ? Celle qui participe au décor des pays exotiques ? De cette misère décrite par Nadine Labaki, je crois que nous n’en saisissons pas toute la mesure. Son discours est sincère, je ne doute pas de son investissement pour restituer une réalité. On est tous d’accord pour dire qu’il n’y a rien de nouveau. La misère est moche, pas belle à voir, à écouter. Oscar Wilde : « Ce dont on ne parle pas n’est jamais arrivé ». Trop facile. Je me doute bien que la misère est partout et qu’elle est inadmissible ! Quelle que soit la misère. Il n’y a pas de curseur à placer. Je n’imaginais pas la vie de ce petit Zain et de « son monde ». Mais jusqu’à présent, « ça n’existait pas » dans la mesure où on n’en parlait pas, dans la mesure où on ne me la montrait pas ! Nadine Labaki ne me prouve pas du contraire, elle me (nous) le rappelle. Alors que faut-il faire ? Se jurer qu’on ne regardera plus un film traitant de de toutes les misères, comme ces personnes qui se sont jurées de ne plus voir de films de guerre 39-45 ! Parce que pas envie de déprimer, pas envie de me flinguer l'esprit. On sait, point barre et on passe à autre chose ! Oui, je ne me fais aucune illusion, après l’indignation, la vie continue. « Capharnaüm » a une approche documentaire. Une caméra souvent à hauteur de Zain, écrasée par l’environnement bruyant et frénétique de la capitale libanaise. Charles Chaplin avait aussi le talent de nous parler de la misère, une misère qui avait le don de nous faire sourire et pleurer à la fois. Pourquoi donner de la légèreté à la misère ? Ce n’était pas l’intention de Nadine Labaky, seulement, si je n’ai ni souri ni pleuré à son film, c’est parce que son approche documentaire m’a poussé à rester à distance de ce pauvre petit Zain. Peut-être qu’un film purement documentaire m’aurait plus impressionné. Non pas que je doute de la fiction, mais cette fiction un brin « autobiographique » pour Zain (Zain Al Rafeea) et Yordanos Shiféra (Rahil) donne la mauvaise impression de charger la barque au point d’étouffer le spectateur. Comme je l'ai lu dans une critique presse : "N'en jetez plus !". Voilà pourquoi je peux comprendre que ce film qui a tous les atouts pour toucher les coeurs, l’humanité, provoque aussi du mécontentement ou de la déception. Franchement, tout ce parcours de Zain avec le petit Younas pour justifier un procès contre ses parents alourdi le propos, bien que percutant. Le thème d’un enfant de 12 ans qui intente un procès contre ses parents parce qu’ils sont incapables d’élever leurs enfants et dont la mère est enceinte, était à lui seul percutant. A voir en V.O si possible pour l’interprétation criante de vérité de Zain Al Rafeea.
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    De Nadine Labaki (2018).
    Filmé au plus près de la vie des personnes qui jouent vraiement leur vie. Le film limite documentaire est un plaidoyé extrêmement fort contre la maltraitance et le sort de millions d'enfants à travers le monde. Même si le film se déroule au Liban, il nous interpelle sur les souffrances de tous ses enfants à la fois victimes de la misère mais aussi des guerres et des déracinements. C'est souvent dur voire pénible jusque dans la démonstration de vouloir condamner ses propres parents d'avoir donner la vie tant celle-ci est d'une dureté insoutenable. La grande force du film est certes dans le réquisitoire que dans le fait on ne condamne pas vraiement les parents qui dans leur souffrance et leur misère sont pourtant (encore) aimant. Etant juste eux aussi dépassés par leur vie difficile. Le film porte à réfléchir surtout pour nous qui le regardons dans le confort d'une salle de ciné calme et bien chauffée . Le môme (Zain Alrafeea) est d'une grande force de conviction .
    Viintage_dreams T.
    Viintage_dreams T.

    29 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2021
    C’est le premier film libanais que je regarde. Capharnaüm rappelle beaucoup « Lion », film dur à voir, qui vous donnera les larmes aux yeux. Tout y parait très crédible, la pauvreté au Liban, la culture, les traditions. Tout est interprété à merveille par le petit Zain, qui fait tout pour se battre, pour survivre et ce même avec un bébé dans les mains. Même le bébé joue très bien, on a l’impression qu’il vit vraiment les scènes. Le scénario est simple mais violent, la musique est douce mais accentue parfaitement la situation, enfin la caméra filme parfaitement les scènes, les paysages, les expressions…
    bug bunny
    bug bunny

    40 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    un film qui nous prends au tripes au grands sens du termes et émouvant , une histoires bien construires
    Regis D
    Regis D

    25 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    On ne mesure pas toujours la misère du monde, parfois il est bon que le cinéma le rappelle et c'est encore plus beau quand c'est de l'art.
    Ici, du pure cinéma, des acteurs géniaux, adultes comme enfants.
    Ce film est assez dramatique, très touchant, j'avoue avoir pleurer à la fin car on prend cet exemple puis on pense à tous ceux qui existent, tous les autres drames de ce monde et on peut spliter émotionnellement.
    Bref, j'ai adoré pour l'humanisme que ça réveille, car on peut voir la misère mais ça ouvre aussi sur un grand espoir, il faut continuer à croire que les choses peuvent changer.
    Sinon pour ce film, on suit cet enfant qui tente de s'en sortir et on constate une fois encore que ce sont toujours les plus miséreux qui se viennent en aide les uns aux autres.
    On voit aussi ceux qui tirent profit de la misère et profitent de la faiblesse.
    On côtoie d'autres moeurs, on est choqués, mais on nous montre qu'il ne faut pas juger, que la misère amène la misère et des actes impardonnables peuvent parfois trouver un soupçon d'explication voir d'excuse, on pardonnera ou non.
    Très bon film à vous !
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    29 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2019
    “Capharnaüm“ est un titre subtilement choisi pour qualifier cette profusion de sujets et des thématiques abordés dans ce monde bien en désordre. Film coup poing, visuellement et comme par sa narration, le film de N.Labaki ne lésine pas sur les effets pour choquer et émouvoir. La facilité est grande à vouloir taxer la réalisatrice de misérabilisme tant cette fiction, inspirée de faits réels mais alambiquée par la cinéaste elle-même, mixe tant de thèmes percutants à la fois (enfance maltraitée, condition des femmes, survie dans la pauvreté, immigration, trafics en tout genre, ...). L'erreur est de confondre mélange de genre avec la démonstration que la spirale infernale de la misère implique et imbrique de multiples facteurs et problématiques induites, ce que N.Labakii a bien compris et mis adroitement et intelligemment en scène ici. Ce sont les conditions initiales et difficiles des vie de Zain et de Rahil, comme celles des millions d'autres êtres humains dans notre planète bien bancale, qui lorsqu'elles sortent des rails fragiles qui les font vivoter, explosent comme une bombe à fragmentation aux multiples dommages collatéraux. La pauvreté se nourrit de la richesse des nombreuses faiblesses humaines, qu'elles pourrissent puis recyclent et s'en nourrissent à nouveau. Ce n'est pas uniquement un effet de style romancé et tapageur que N.Labaki réalise ici, c'est avant tout un témoignage cru et sincère d'une dure réalité qui cache derrière un pseudo problème de la misère une multitude de complexités qui s'imbriquent entre elles, qui en sont les causes comme les conséquences gangrenantes et ravageuses. Le cycle malheureux, dont nous sommes témoins, est d'autant plus poignant qu'il est filmé avec un réalisme extrême, une immersion brutale, totale, bouleversante et dérangeante dans la torpeur des bidonvilles de Beyrouth. Le voyage secoue et remue beaucoup. Porté par la prestation magistrale du jeune Z. Al.Rafeea, ainsi qu'un casting non-professionnel intimement concerné par les faits racontés, “Capharnaüm“ étonne et convainc par la sincérité des prestations. Rythmé et captivant, le film met constamment le spectateur sous pression. Et même si N.Labaki romance parfois son propos et joue sur la longueur et quelques redondances, “Capharnaüm“ reste vrai et vivant, saisissant et tragique, bouleversant de bout en bout, et sera dans notre mémoire pour longtemps.
    Alain B
    Alain B

    14 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Film hyper réaliste , tendu de la 1ère à l’avant dernière image, la dernière étant le sourire de l’enfant. Film admirable mais très noir montrant la misère la plus sombre
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Un enfant qui porte plainte contre ses parents...pour l'avoir mis au monde. L'idée vous semble saugrenue ? Attendez que le gamin vous narre sa vie faite de misère et de déceptions, de parents violents et de mariages arrangés qui finissent en pierres tombales. A peine a-t-on pitié du pauvre petit que sa vie empire, et l'on se demande nous aussi pourquoi ses parents incompétents et inconscients continuent à enchaîner les naissances. Toute la force de Capharnaüm est de parvenir à vous convaincre du bienfondé de ce procès éthique, et lorsqu'on se désole à chaque image, à chaque pleur de bébé abandonné ou vendu, on sait que le pari est amplement gagné. Le très jeune Zain Al-Rafeea, dont c'est le tout premier rôle, est bluffant de sincérité et attire toute la pitié possible en un regard larmoyant. Les images de Beyrouth sont celles d'un documentaire magnifié par les idées de Zain : dénuder une statue sur un manège (les féministes en rêvaient), parler à un papy déguisé en "Cafard-Man" (le cousin de Spider-Man)... Le destin de la femme sans papier qui doit délaisser son enfant à Zain est déchirant, et fait écho au destin de la soeur de Zain pour rappeler qu'il n'y a pas de vie pour les femmes dans Beyrouth, un constat attristant. Capharnaüm désigne autant le drame de ces vies éparpillées, ces rues pêle-mêle, et le remue-ménage émotionnel qu'il opère en nous.
    Vinz1
    Vinz1

    129 abonnés 2 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2020
    « Capharnaüm » est un long-métrage sur une enfance volée, celle de Zain, un jeune libanais de 12 ans qui, au lieu d’aller à l’école comme tous les gamins de son âge, doit se débrouiller seul mais aidera quand même Rahid, une émigrée éthiopienne et surtout son jeune fils Yonas. C’est ce que l’on découvrira à travers des flashbacks nous montrant le quotidien d’un gosse bien décidé à porter plainte contre ses parents pour l’avoir mis au monde ! Alors certes, l’esclavage et la vie des migrants sont pointés du doigt, tout comme la gente masculine en prend pour son grade car Nadine Labaki sait où appuyer là où ça fait mal (peut-être un peu trop d’ailleurs…), il n’empêche que ce film vous bouleversera longtemps encore après son visionnage tant l’acteur principal est criant de vérité et donc phénoménal !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    Zain vit dans un bidonville sordide de Beyrouth. Une misère partagée avec une nombreuse fratrie et un père et une mère dépassés. Zain aurait 12 ans, mais comme il n’a pas été déclaré, on ne sait pas exactement. Sans existence légale et condamné à « une chienne de vie », il a décidé de porter plainte contre ses parents. Pour que « les parents qui ne sont pas capables d’élever et d’aimer leurs enfants n’en aient pas !» En attendant, il est livré à lui-même et aux dangers de la rue.

    Zain a une obsession : arracher sa sœur de 11 ans à un mariage forcé synonyme d’esclavage ; et un rêve : retrouver une identité pour filer en Suède « ou les enfants meurent de mort naturelle ! ». En plus, il doit aussi s’occuper d’un bébé qu’une réfugiée africaine lui a confié. Ça fait beaucoup pour un petit gars au regard de plus en plus sombre sur le monde qui l’entoure… Dix ans après la comédie sociale Caramel, un Venus beauté à la libanaise, Nadine Labaki passe au docu-fiction avec un vrai mélodrame autour de la pauvreté.

    Enfance maltraitée, injustice sociale, obscurantisme du modèle patriarcal, problème des réfugiés, guerre en Syrie… la réalisatrice en profite pour balayer quelques thèmes qui rongent son pays. Sans complaisance, préférant le souffle de la révolte aux larmes du mélo. On peut déplorer parfois un surlignage de certaines scènes misérables ou un esthétisme forcé de quelques gros plans. Mais Capharnaüm reste un film hyperréaliste, bourré d’énergie et d’une grande puissance émotionnelle. Dans ce grand bazar, le jeune Zain est d’un naturel incroyable, comme s’il se confondait avec son propre rôle.
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