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    Capharnaüm
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    4,3
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    311 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    Très beau film émouvant. Très bien réalisé
    Ce film montre les tristes réalités qu’il peut y avoir dans ce monde.
    Je vous conseille tous de regarder ce film. Ce n’est plus « coup de poing » mais coup de couteau dans le cœur.
    Roman A
    Roman A

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Un grand film qui pourrait se confondre en documentaire sur l'indifférence de nos sociétés aux raisons qui poussent tant de personnes a chercher à vivre simplement. La mise en scène est simplement incroyable, percutante, réaliste. On s'attache à cet enfant, à ces enfants. Le film fait réfléchir sur la pauvreté, l'horreur , l'exploitation des hommes par l'homme. Aller voir ce film, faites le connaitre, PARTAGER
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    L’image est percutante. Celle d’un très jeune garçon, sans âge officiel, menotté qui porte plainte contre ses parents de l’avoir mis au monde. L’action se passe dans la ville de Beyrouth, au cœur d’un Liban ultra-urbanisé où la population migrante, issue de l’Afrique Saharienne et de la Syrie croit de jours en jours, provoquant l’éclosion de taudis un peu partout et le développement de pratiques mafieuses voire esclavagistes. En quelque sorte, ce titre énigmatique « Capharnaüm » poste la question du chaos annoncé de ce déferlement de misère et de pauvreté dans un pays aussi petit, qui tente de se redresser économiquement au cœur de l’enclave moyen-orientale.

    Zaïn est le petit héros de cette saga sociale a priori pessimiste et désespérée. Il vit dans une famille maltraitante, du moins acculée par la pauvreté à l’irresponsabilité parentale, qui décide de marier leur fille de 11 ans à un marchand adulte de la ville. Le petit homme, illuminant d’énergie et d’intelligence, décide de se sauver de la blessure provoquée par l’abandon de sa sœur aux mains de cet homme et de gagner la liberté. Il rencontre une travailleuse clandestine éthiopienne qui lui servira de mère de substitution, tout autant que son propre bébé deviendra son petit frère de cœur.

    Un tel film sent le mélo à plein nez. En réalité, la mise en scène dense et nerveuse permet d’échapper totalement au risque du drame larmoyant. La réalisatrice choisit un ton volontairement politique pour décrire et donc dénoncer une immigration syrienne et africaine trop importante, dans un monde où les dits pays occidentaux s’évertuent à faire reposer la responsabilité des flux migratoires sur les pays les plus pauvres.

    Le film est digne et fort. Cette dignité est rendue par l’interprétation des comédiens absolument incroyable, particulièrement le petit Zaïn qui tente de donner un sens à sa vie. Pour autant, personne n’est dupe que ce garçon est un personnage de fiction. Cela ne manque pas d’inspirer un sentiment de révolte sur la dramatique question des enfants des rues, à l’heure notamment de la radicalisation religieuse et des risques que le monde encourt à abandonner ses petits adultes de demain.
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    C’est un film sur l’enfance malheureuse et qui donc, par construction, remue les tripes de chacun d’entre nous. La succession des malheurs et mésaventures du jeune Zaïn peut vite ressembler à un catalogue d’horreurs ou à un mélo de quatre sous, mais il n’est pas certain toutefois que son cas soit très éloigné de la réalité de nombreux enfants perdus du Proche Orient ou d’ailleurs.
    Sur le plan cinématographique, le montage un peu compliqué, naviguant entre un mystérieux procès et des flash- backs qui constituent l’essentiel du film, atténue le propos vigoureux des images. La distribution est parfaite, et la direction des acteurs - mention spéciale à l’interprète du héros - ne laisse aucune prise à l’improvisation ou au cabotinage. On aurait juste raccourci d’un quart d’heure pour renforcer l’effet coup de poing. Avoir sans faute.
    Tricastinette
    Tricastinette

    20 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2018
    Magnifique film, violent et émouvant! Ce gamin est fabuleux, courage, pugnacité et amour l'animent dans sa rage de se sortir du carcan de la pauvreté.
    Pascal K.
    Pascal K.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Très très grand et beau film avec une interprétation digne des plus grands acteurs. inoubliable. et en plus c'est tout à fait dans notre actualité de petits européens bien tranquille. " La vie est une chienne ... "
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2018
    Nadine Labaki a un vrai savoir-faire, sachant parfaitement capter un environnement (celui des quartiers pauvres), ainsi qu’une capacité à filmer l’humain. Bien entendu, il y a une musique omniprésente et un peu cliché par moment, ainsi que des instants vus et revus dans les mélodrames, mais cela reste des problèmes assez mineurs par rapport à toutes les qualités de Capharnaüm.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Tout simplement magnifique! A voir absolument! Le jeu des acteurs est exceptionnel, tout comme la mise en scène. Bref on en ressort boulversé!
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    On n’oubliera pas de sitôt le regard de Zain, ni celui de sa sœur Sahar, ni même celui du petit Yonas…quand on sait que tous les acteurs sont des gens dont la vie réelle ressemble à celle du film, je suis toujours surpris ce qu’un réalisateur est capable de tirer d’un enfant….Zain, Sahar, Yonas représentent une communauté invisible dont les membres survivent, enfants perdus, négligés, malmenés par les conflits, les guerres ou l’extrême misère…des enfants qui ne vont pas à l’école, qui perdent l’insouciance de la jeunesse et n’ont ni tendresse, ni le lait ou le pain…
    Zain, douze ans, vit de rien, des petites choses, de ce qu'il réussit à mendier ou de ce qu'il récupère en vendant des babioles ou des boissons rafraîchissantes aux touristes en quête de typicité culturelle. Cet argent dont il ne profite jamais, lui permet uniquement de nourrir sa famille et notamment sa petite sœur de 11 ans, Sahar, qu'il s'est juré de toujours protéger… Mais le jour où le pire arrive à Sahar et que ses parents en sont les principaux responsables, pour l’avoir « mariés » au fils de leur propriétaire, Zain décide de les poursuivre devant la justice, et à la question du juge « Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice , » il répond « Pour m’avoir donner la vie »… C'est ainsi que s'ouvre Capharnaüm, au tribunal, à l'aube de la confrontation judiciaire de Zain avec ses géniteurs…mais nous abandonnons vite le tribunal pour entrer dans un long flash-back pour nous faire comprendre les raisons qui ont amené Zaim à poursuivre ses parents…Quand ses parents sacrifient Sahar pour des raisons pécuniaire, Zaim fugue… et l’on suit ses multiples pérégrinations dans les rues grouillantes de Beyrouth, de ses nuits difficiles esseulé dans un parc d'attraction jusqu’à sa rencontre avec une jeune immigrée clandestine éthiopienne vivant dans un bidonville et dont il deviendra le baby sitter attentif de son jeune fils Yonas. Zaim est de tous les plans, filmé par une caméra portée à l’épaule, plongées, contre-plongées, ralentis…. Nadine Labaki, la réalisatrice et scénariste, dans un style brut et un naturalisme percutant (décors naturels, acteurs amateurs), essaye par tous les moyens de capter au plus près la misère ambiante.
    Mais n’en fait-elle pas un peu trop ? Si elle offre une vision très réaliste du Liban d'aujourd'hui, celle d’un petit pays dont 30% de la population sont des réfugiés syriens et palestiniens et propose une réflexion intéressante sur la société et le monde arabe (notamment sur les femmes), le film pâtit d’un misérabilisme agaçant…trop long, trop complaisant , trop larmoyant…parfois trop confus et fourre-tout…les enfants maltraités, les mariages forcés, l’immigration bien sûr, les sans-papiers, la corruption et la misère…Le sujet du film est suffisamment fort sans avoir besoin de ces artifices et fioritures….jusqu’à la fin à l’optimiste forcé , où la réalisatrice semble chercher les larmes de ses spectateurs… trop d’emphase tue l’empathie…dommage !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    Ce film est digne de son ovation au festival de Cannes qui a duré une dizaine de minutes (une des plus longue ovation de l histoire du festival). Touchant, subtil, émouvant... d'une réalité frappante et révoltante! Magnifique.
    Revo67
    Revo67

    13 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    En sortant de la séance, on se demande si on vit sur la même planète que tous ces gens. Cela semble si loin de notre petit confort, tous nos problèmes paraissent bien futiles . Ce film est très dur mais c'est poignant de réalisme . Une claque cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    Autant "The House That Jack Built" restera incompris car il aborde un sujet violent et impertinent du cinéma : Le gore.

    Ce film dégage dès les premières minutes une atmosphère de vie par la misère. Je ne veux pas détailler mais la réalisatrice et le gamin surtout; méritent une palme d'or. Slumdog millionar peux se rhabiller.

    Du début à la fin c'est une caméra juste et un petit acteur qui transcrit plus d’émotions que n'importe qui. C'est un film qui devais avoir la palme mais il y a eu des pressions politiques.

    On ressort abasourdis face au visage joyeux de ce petit gars. Sa performance. Et l'histoire qui en rappelle bien d'autres en cinéma indépendant mais nullement bien contée. Chapeau à la réalisatrice.
    traversay1
    traversay1

    3 151 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    C'est sûr que Capharnaüm n'a rien à voir avec Caramel, la brillante entrée de Nadine Labaki dans la mise en scène, dont le deuxième long-métrage : Et maintenant, on va où ? était légèrement en retrait. Dans Capharnaüm, la réalisatrice se dresse en avocat, sincère et pour la bonne cause, mais un peu moins en cinéaste, en faisant excès de démonstration alors que son sujet méritait d'être traité avec un peu plus de subtilité. Jusqu'à preuve du contraire, il ne s'agit pas d'un documentaire et le style néoréaliste du film semble parfois, notamment sur la fin, bien pataud. La structure même de Capharnaüm est maladroite avec ce début de procès qui finalement ne sert que de leurre, censé amener une mise en condition et un suspense qui ne se concrétisent pas vraiment. Le montage a pourtant été resserré depuis Cannes et les afféteries esthétiques qui étaient dénoncées alors n'y sont plus. En revanche, le côté Misérables avec la famille du petit héros (des "moins que rien" selon le père du gamin) demeurent et l'on cherchera vainement une distance ou un commencement de vision nuancée et argumentée. On comprend bien que le film de la réalisatrice libanaise se veut un cri pour dénoncer le sort des enfants maltraités et aussi le statut des émigrés et des sans papiers, qu'ils viennent de Syrie ou d'Ethiopie, mais la manière est franchement rugueuse et ne fait que desservir le propos. Et ce, malgré des interprètes plus vrais que nature et véritablement investis. Ce qui, au passage, rappelle que la qualité première de Nadine Labaki est sans nul doute la direction d'acteurs.
    Koalahama
    Koalahama

    5 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    La performance de Zain est époustouflante ! L'homme est un loup pour l'homme et ce film le transcrit merveilleusement bien à travers les yeux de ce garçon. Magnifique !
    cat I.
    cat I.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Juste un film coup de point, un film émouvant sans niaiserie, un filme de femmes pour tous, et qui sans doute porura mieux faire ressentir plus que de longs discours la double ou triple peine qu'etre femme dans certains pays. Bien sûr c'est un film sur l'enfance non désirée et subie, sur la revolte, sur le l'amour entre humains, enfants-mère, enfant-enfant etc. et que même dans le plus profond dénuement, on peut développer ces sentiments, comme on peut sombrer dans la pire inhumanité. Beau, poétique, remarquablement filmé et joué..je n'y vois pas de failles au prime abord.
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