Ce qui frappe ici, c'est la fin : il n'y en a pas. Pourquoi tout ça ? Qu'est-ce qui fait que le cinéma de DEMENTED est si apprécié ? Le résultat du film ? Rien du tout. Waters nous laisse complètement démunis et perplexes. La fin d'un film est aussi importante que le début. C'est bien beau de balancer mille idées à la seconde, mais à la fin, il faut que ça aboutisse à quelque chose. Ce n'est pas le cas ici. L'humour est d'une sécheresse inouïe, dommage car Stephen Dorff y tient un de ses meilleurs rôles ; son charisme est au sommet, mais le reste ne suit pas.
Analyse Critique
Le cinéma de John Waters est souvent reconnu pour sa capacité à surprendre et à captiver, mais dans "Cecil B. Demented", la promesse d'un voyage cinématographique complet est rompue par une fin qui n'existe tout simplement pas. C'est frustrant, surtout lorsque le réalisateur lance tant d'idées brillantes à un rythme effréné tout au long du film. Les spectateurs sont laissés en attente d'une conclusion qui ne vient jamais, ce qui peut transformer une expérience autrement engageante en une déception.
La Fin : Une Composante Cruciale
La fin d'un film est cruciale. Elle doit non seulement apporter une conclusion satisfaisante, mais aussi résonner avec les thèmes et les personnages développés tout au long du récit. Ici, l'absence de fin laisse un vide et pose la question de l'objectif même du film. Pourquoi nous emmener sur ce voyage s'il n'y a pas de destination ?
L'Humour et les Performances
L'humour, décrit comme "d'une sécheresse inouïe", aurait pu être un point fort s'il avait été soutenu par une structure narrative solide. Cependant, sans une fin pour ancrer l'ensemble, les blagues tombent à plat et laissent un goût amer. C'est particulièrement regrettable car Stephen Dorff livre une performance remarquable. Son charisme et son talent sont indéniables et il donne l'une des meilleures performances de sa carrière. Toutefois, son rôle brillant n'est pas suffisant pour compenser les lacunes du scénario.
Conclusion
En fin de compte, "Cecil B. Demented" est un film plein de potentiel gâché par une absence de conclusion. Waters montre qu'il peut créer des moments de génie et que son style unique peut captiver le public, mais l'absence de fin solide laisse une impression de travail inachevé. Stephen Dorff mérite des éloges pour sa performance, mais même son talent ne peut sauver un film qui semble inachevé. Le cinéma de John Waters peut être audacieux et brillant, mais il doit aussi apprendre à offrir une fin qui fait justice à son début et à son milieu.