AlloCiné
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Votre avis sur Le Prix du succès ?
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benoitG80
"Le Prix du Succès" met en relief une histoire aux multiples résonances, une histoire forte, vraie, totalement en prise directe avec la vie et ce que l'on en fait ou ce que l'on veut en faire...
En réalité, plus que le succès lui-même, c'est ici la philosophie première, l'état d'esprit de chacun des deux qui divisent d'emblée déjà ces deux frères Brahim en haut de l'affiche et Mourad plus dans l'ombre...
Et ce sera la réussite qui les rapprochera, pour mieux les éloigner.
Pour arriver à ce tour de force si évident, le réalisateur Teddy Lussi-Modeste a su s'entourer de deux acteurs qu'il a su aussi diriger de main de maitre, car Tahar Rahim et Roschdy Zem semblent tellement vrais, qu'ils arrivent ensemble à percer et convaincre dès les premiers instants !
Au centre de leur relation, c'est la trahison et la faiblesse de l'un qui sera l'élément épineux de cette histoire, tandis que le côté violent, toxique et envahissant de l'autre fera le reste...
Tout l'enjeu du film tient dans l'évolution des personnages face au changement de vie qu'amènent la célébrité, la reconnaissance, le public et les paillettes inévitables qui vont avec !
Et qui dit changement, dit aussi divergence dans le ressenti et l'orientation à prendre.
Ce que l'un pense être nécessaire et indispensable à travers ses conseils, son aide, son soutien, sa protection, l'autre finit par y voir une gêne ou une entrave à son avenir.
Tout le contexte culturel et familial joue ici un rôle immense avec le poids et l'importance des traditions, et ce que représentent les parents, les frères et sœurs...
De plus la place que tient Maïwenn, véritable nouvel électron libre parmi cette famille, aura aussi des répercutions bien intéressantes à analyser et dont certains échanges seront même passionnants à découvrir et disséquer !
D'ailleurs à l'image du cinéma de l'actrice plus en retrait ici, celui de Teddy Lussi-Modeste est aussi totalement naturaliste dans la façon de filmer, dans cette façon d'aller au plus profond des regards, de saisir la moindre interrogation, la moindre peur, parmi toutes ces effusions de joie qui ponctueront le film.
Du cinéma dépouillé et sincère, intelligent et subtil, qui apporte beaucoup et pose question sur ce succès si recherché et ses conséquences.
La fin magnifique qui se résume à la difficulté de communiquer ses propres sentiments, plus facile d'ailleurs à écrire qu'à dire, est par ce dernier échange entre les deux frères, une très belle leçon sur la nature humaine !
En réalité, plus que le succès lui-même, c'est ici la philosophie première, l'état d'esprit de chacun des deux qui divisent d'emblée déjà ces deux frères Brahim en haut de l'affiche et Mourad plus dans l'ombre...
Et ce sera la réussite qui les rapprochera, pour mieux les éloigner.
Pour arriver à ce tour de force si évident, le réalisateur Teddy Lussi-Modeste a su s'entourer de deux acteurs qu'il a su aussi diriger de main de maitre, car Tahar Rahim et Roschdy Zem semblent tellement vrais, qu'ils arrivent ensemble à percer et convaincre dès les premiers instants !
Au centre de leur relation, c'est la trahison et la faiblesse de l'un qui sera l'élément épineux de cette histoire, tandis que le côté violent, toxique et envahissant de l'autre fera le reste...
Tout l'enjeu du film tient dans l'évolution des personnages face au changement de vie qu'amènent la célébrité, la reconnaissance, le public et les paillettes inévitables qui vont avec !
Et qui dit changement, dit aussi divergence dans le ressenti et l'orientation à prendre.
Ce que l'un pense être nécessaire et indispensable à travers ses conseils, son aide, son soutien, sa protection, l'autre finit par y voir une gêne ou une entrave à son avenir.
Tout le contexte culturel et familial joue ici un rôle immense avec le poids et l'importance des traditions, et ce que représentent les parents, les frères et sœurs...
De plus la place que tient Maïwenn, véritable nouvel électron libre parmi cette famille, aura aussi des répercutions bien intéressantes à analyser et dont certains échanges seront même passionnants à découvrir et disséquer !
D'ailleurs à l'image du cinéma de l'actrice plus en retrait ici, celui de Teddy Lussi-Modeste est aussi totalement naturaliste dans la façon de filmer, dans cette façon d'aller au plus profond des regards, de saisir la moindre interrogation, la moindre peur, parmi toutes ces effusions de joie qui ponctueront le film.
Du cinéma dépouillé et sincère, intelligent et subtil, qui apporte beaucoup et pose question sur ce succès si recherché et ses conséquences.
La fin magnifique qui se résume à la difficulté de communiquer ses propres sentiments, plus facile d'ailleurs à écrire qu'à dire, est par ce dernier échange entre les deux frères, une très belle leçon sur la nature humaine !
dominique P.
Il s'agit d'une bonne comédie dramatique.
Rien d'exceptionnel mais ce film est intéressant et divertissant.
Cela parle de problèmes de famille comme on en connaît tous.
Rien d'exceptionnel mais ce film est intéressant et divertissant.
Cela parle de problèmes de famille comme on en connaît tous.
Jorik V
Teddy Lussi-Modeste investit le milieu du show-business pour son second passage derrière la caméra après le remarqué « Jimmy Rivière ». Plus précisément la sphère des grands humoristes mais surtout de ceux qui sont partis de rien et qui arrivent très loin. Cependant, ce contexte ne semble guère l’intéresser, que ce soit la trajectoire ou l’arrivée. Même si cette toile de fond si particulière et si souvent caricaturée apparaît ici très bien documentée et en refléter la réalité, le metteur en scène se focalise sur tout autre chose. En effet, avec « Le Prix du succès » il nous invite à une étude de mœurs aux multiples facettes : sociale, psychologique, amoureuse et surtout familiale. Ces aspects étant la plupart du temps entremêlés pour ne faire qu’un dans une osmose cinématographique parfaitement maîtrisée. Car son long-métrage est réussi et on ne voit vraiment pas le temps passer. C’est réaliste, sans temps morts et emballé avec beaucoup de soin.
La réussite du film tient pour beaucoup dans son trio d’acteurs principaux. Si Tahar Rahim peut parfois sembler surestimé et que Maïwenn actrice a le don pour agacer, tous les deux sont en totale harmonie avec leurs personnages et l’alchimie qui a certainement du exister en dehors du tournage est tout à fait prégnante à l’écran. Le premier sait parfaitement retranscrire la dualité de Brahim, partagé entre l’amour qu’il porte à son grand frère et l’envie de couper le cordon avec lui quand la seconde apporte à son rôle de petite amie toutes les nuances nécessaires pour l’empêcher de n’être qu’un faire-valoir. Mais c’est encore Roschdy Zem qui impressionne le plus et prouve qu’il est l’un de nos plus grands acteurs français en activité. Il est un mentor assorti d’un grand frère imposant qui cannibalise la vie de son cadet entre frustration et autorité. Il réussit vraiment à nous impressionner, à nous faire peur et à se rendre imprévisible, cela en n’exagérant jamais le côté caïd.
On apprécie également la mise en scène soignée et vivante du cinéaste qui ne se contente pas d’illustrer son histoire mais de s’approcher au plus près des fêlures et des doutes de ses personnages. Si son propos n’est guère nouveau et peut parfois même sembler déjà-vu, il n’en demeure pas moins parfaitement traité. La guerre psychologique qui tiraille chacun des personnages autorise un suspense et une tension palpable à chaque instant. Les seconds rôles ne sont pas oubliés pour autant et les clichés sont soigneusement évités. On aurait juste aimé que tout cela s’inscrive dans un univers moins balisé et que le personnage de Roschdy Zem soit encore plus creusé et soit un premier rôle à l’égal de celui de Tahar Rahim. « Le Prix du succès » n’en demeure pas moins une proposition de cinéma aussi intéressante qu’il est un divertissement de qualité.
La réussite du film tient pour beaucoup dans son trio d’acteurs principaux. Si Tahar Rahim peut parfois sembler surestimé et que Maïwenn actrice a le don pour agacer, tous les deux sont en totale harmonie avec leurs personnages et l’alchimie qui a certainement du exister en dehors du tournage est tout à fait prégnante à l’écran. Le premier sait parfaitement retranscrire la dualité de Brahim, partagé entre l’amour qu’il porte à son grand frère et l’envie de couper le cordon avec lui quand la seconde apporte à son rôle de petite amie toutes les nuances nécessaires pour l’empêcher de n’être qu’un faire-valoir. Mais c’est encore Roschdy Zem qui impressionne le plus et prouve qu’il est l’un de nos plus grands acteurs français en activité. Il est un mentor assorti d’un grand frère imposant qui cannibalise la vie de son cadet entre frustration et autorité. Il réussit vraiment à nous impressionner, à nous faire peur et à se rendre imprévisible, cela en n’exagérant jamais le côté caïd.
On apprécie également la mise en scène soignée et vivante du cinéaste qui ne se contente pas d’illustrer son histoire mais de s’approcher au plus près des fêlures et des doutes de ses personnages. Si son propos n’est guère nouveau et peut parfois même sembler déjà-vu, il n’en demeure pas moins parfaitement traité. La guerre psychologique qui tiraille chacun des personnages autorise un suspense et une tension palpable à chaque instant. Les seconds rôles ne sont pas oubliés pour autant et les clichés sont soigneusement évités. On aurait juste aimé que tout cela s’inscrive dans un univers moins balisé et que le personnage de Roschdy Zem soit encore plus creusé et soit un premier rôle à l’égal de celui de Tahar Rahim. « Le Prix du succès » n’en demeure pas moins une proposition de cinéma aussi intéressante qu’il est un divertissement de qualité.
Brahim (Tahar Rahim) commence à se faire un nom dans le one-man show comique, genre Jamel Debbouze, un genre que j'exècre -mais je suis très mauvais public en ce qui concerne le comique. Depuis Georges Clemenceau, je n'ai jamais vu quelqu'un qui me fasse rire- Son manager, c'est son frère aîné, Mourad (Roschdy Zem), qui a quelques antécédents de petit délinquant, des copains carrément chelous, mais qui lui trouve des petites salles, des spots de pub miteux.... Qand Brahim rencontre Linda (Maïwenn) qui met en scène son spectacle dans un théâtre parisien, et qu'elle lui présente Hervé (Grégoire Colin), un agent d'artiste digne de ce nom, il comprend qu'il est temps pour lui d'avoir d'autres ambitions, de jouer dans une autre catégorie -mais comment le dire à Mourad? Mourad le sanguin, le violent? Mourad et ses amis cailleras qui ont vite fait de repeindre le portrait de quelqu'un qui leur aurait déplu.... Bref, cela tourne mal.
A la mort du père, les pieux musulmans tentent de réconcilier les deux frères, car la brouille de deux frères déplaît à Dieu, tandis que les cailleras continuent de leur côté à monter la tête à Mourad....
Ce qui m'a gênée, c'est justement que cette histoire soit enfermée dans le milieu arabe. Même si les deux acteurs sont excellents, à commencer par Roschdy Zem qu'on a l'habitude de voir dans un registre plus intello, plus posé..... Car, c'est une histoire universelle; l'histoire de quelqu'un qui sort de son milieu et de celui qui, frère ou ami, reste de l'autre côté de la barrière, jaloux, frustré.... Alors qu'ici, Mourad se retrouve figurant un stéréotype quasiment raciste de la brute des "quartiers" Il est vrai que Scorsese aurait pu raconter la même histoire chez des boxeurs siciliens, avec la même prégnance de la famille, les soeurs mêle-tout et le frère aîné imposant son autorité.
A la mort du père, les pieux musulmans tentent de réconcilier les deux frères, car la brouille de deux frères déplaît à Dieu, tandis que les cailleras continuent de leur côté à monter la tête à Mourad....
Ce qui m'a gênée, c'est justement que cette histoire soit enfermée dans le milieu arabe. Même si les deux acteurs sont excellents, à commencer par Roschdy Zem qu'on a l'habitude de voir dans un registre plus intello, plus posé..... Car, c'est une histoire universelle; l'histoire de quelqu'un qui sort de son milieu et de celui qui, frère ou ami, reste de l'autre côté de la barrière, jaloux, frustré.... Alors qu'ici, Mourad se retrouve figurant un stéréotype quasiment raciste de la brute des "quartiers" Il est vrai que Scorsese aurait pu raconter la même histoire chez des boxeurs siciliens, avec la même prégnance de la famille, les soeurs mêle-tout et le frère aîné imposant son autorité.
L'Info Tout Court
Le Prix du Succès doit beaucoup à ses deux comédiens principaux : Tahar Rahim, toujours parfait dès qu’il s’agit de montrer une sensibilité à fleur de peau, et Roschdy Zem dans le rôle à contre-emploi de l’aîné un peu violent, qui ne maîtrise pas les codes du show business. À côté, Maïwenn est d’une tendresse folle. Chacun dévoile sa part d’ombre, sa fragilité, son envie d’une vie meilleure, d’une vie ailleurs, mais aucun ne se doutait, du Prix du succès.
Un très bon film ou l'on a plaisir à retrouver Tahar Rahim en vedette montante et Roschdy zem en manager et en frères inséparables au sein d'une famille très unie mais la vedette va vouloir évoluer et doit laisser son frère dans cette nouvelle aventure et c'est la ou tout se corse à voir absolument
Caine78
Encore un film pas évident à critiquer... D'un côté cette plongée (loin d'être rose) dans le milieu des humoristes est intéressante, mettant bien en valeur le travail (complexe) de ces derniers et leurs différents réseaux. Côté personnages, les relations entre les différents protagonistes ont du sens et s'avèrent crédibles, notamment dans le rapport complexe entretenu par les deux frères, bien interprétés par Tahar Rahim et Roschdy Zem, l'importance et le poids de la sphère familiale étant décrite avec justesse, avec ce qu'elle a de positif comme négatif. N'empêche, que retiendrais-je de ce film ? Qu'il est bien joué, qu'il a un minimum de matière, qu'il ne cherche à idéaliser personne (si ce n'est Linda, joliment incarnée par Maïwenn) à travers ses situations et enjeux, mais qu'il manque cruellement d'émotion et de liant, la réalisation de Teddy Lussi-Modeste m'ayant paru froide, distante, avec ce qu'il faut de scènes obligées... Enfin, j'avoue que ce milieu très « rap », culturellement très éloigné de moi, n'a pas non plus aidé à une implication corps et âme d'un drame par ailleurs d'assez bonne tenue. Correct, à défaut d'être enthousiasmant.
ffred
Second film de Teddy Lussi-Modeste après l’excellent Jimmy Rivière (2011). Après l’univers des gens du voyage (dont il est issu), il se frotte à la célébrité, au succès et tout ce que celui-ci peut engendrer sur un homme et une famille d’origine modeste pas préparés à ça. Le tout est fait de façon très convaincante. La mis en scène est solide, le scénario, une nouvelle fois co-écrit par Rebecca Zlotowski (Belle Epine, Grand Central) plausible (on pense beaucoup à Jamel Debbouze). Le tout évoque peut-être (sur la forme et sur le fond) un sentiment de déjà-vu, mais ça fonctionne. On y croit et on est pris d’entrée. Il faut dire que le casting est particulièrement bien choisi. Et particulièrement performant. Tahar Rahim est impeccable, Maïwenn sobre et juste (pour une fois…), mais celui-qui m’a le plus convaincu est Roschdy Zem, absolument formidable (ça sent au moins la nomination au César du second rôle…). Avec aussi un excellent Grégoire Colin. L’exercice du deuxième film est toujours périlleux. On peut dire que le metteur en scène réussit l’examen. Il confirme donc tous les espoirs mis en lui. Le prix du succès est une jolie réussite. Sans réelle surprise mais parfaitement maitrisé. Et un vrai plaisir d’acteurs. Un beau film. Et un réalisateur plus que jamais à suivre...
Le sujet du film, la réussite et la jalousie qui en découle, est très bien traité, avec sensibilité et beaucoup de justesse. Le scénario est palpitant et crédible, le rythme est soutenu, les acteurs au top et c'est rare de voir une famille musulmane à l'écran ainsi que de découvrir les coulisses du show-bizz.
C'est sans doute le meilleur rôle de Roschdy Zem, Tahar Rahim en acteur de stand-up surprend par son charme et son humour et conquiert son public (et nous avec) et Maïwenn est douce, lumineuse, généreuse tout en ayant ses failles, elle aussi. Les seconds rôles sont aussi très bien castés et on passe un super moment, sans temps mort, sans ennui, sans pathos et prise de tête, tout en réfléchissant à cette problématique universelle.
C'est sans doute le meilleur rôle de Roschdy Zem, Tahar Rahim en acteur de stand-up surprend par son charme et son humour et conquiert son public (et nous avec) et Maïwenn est douce, lumineuse, généreuse tout en ayant ses failles, elle aussi. Les seconds rôles sont aussi très bien castés et on passe un super moment, sans temps mort, sans ennui, sans pathos et prise de tête, tout en réfléchissant à cette problématique universelle.
Super film qui brille grâce à ce trio d acteurs roshdy Zem prouve que c est un très grand acteur il mérite le cesar du second rôle pour ce film, tahar rahim touchant attachant et maïwenn pleine de justesse entre ces deux grands acteurs alors qu elle est une grande artiste et le prouve une nouvelle. J ai adoré ce film plein d émotion et attention spoiler la larme à la fin du film.
Le prix du succès nous dépeint, nous réactualise, dans notre France contemporaine et dans le milieu du show-business, le mythe des frères ennemis, dont une des déclinaisons religieuse est celui, biblique, de Caïn et Abel.
Et, malgré l'universalité de ce trope connu depuis la nuit des temps, la formule est gagnante, le film est lauréat du premier prix !
Surement parce que le duo des frères, Mourad et Brahim, magnifiquement interprétés respectivement par Roshdi Zem et Tahar Rahim, nous font vivre ce mélange d'amour-haine intense et pourtant si réaliste, entre deux frères si proches et qui s'éloignent inexorablement l'un de l'autre.
l’interprétation de Tahar Rahim est tout en justesse et en finesse, et que dire de l'époustouflante performance de Mr Zem, acteur si complet, si mésestimé et sous évalué! il incarne avec perfection le frère colérique et orgueilleux, qui finira par commettre l'impardonnable.
Maiwen, si douée soit-elle, ne peut soutenir la comparaison face aux frères ennemis.
L'entourage et les seconds rôles sont aussi convaincants.
Ce qui je vais dire est paradoxal mais l'entourage, une famille maghrébine, ainsi que le milieu d'origine populaire (en contraste avec le milieu bling-bling et show bizz) peut-être vu comme l'actualisation contemporaine du thème universel du conflit entre milieux d'origine et milieux "d'arrivée". Mais ENFIN! Enfin on nous montre d'autres milieux que les traditionnels -en cinéma- classe bourgeoises blanches des hyper-centres villes mondialisés, Avec des rôles non clichés ou réducteurs, ou chacun peut se reconnaitre. Enfin le cinéma français évolue dans le bon sens, espérons que ce genre de castings se généralise.
Le film, s'il suit une structure classique, s'achèvera par une fin mi-figue mi-raisin, absolument adéquat au vu du déroulé de l'histoire, qui s'enfonce dans les aspects les plus dramatiques de la dégradation de la situation fraternelle.
Un film à voir donc.
Je terminerais mon avis par une pique, que j'assume, lancée à un certain type de productions, celles avec des budgets de près de 200 millions d'euros et des effets spéciaux de folie. La démesure de moyen ne sert qu'à masquer du vide si un projet n'est pas porté par de bons acteurs et une scénarisation béton. à bon entendeur...
Et, malgré l'universalité de ce trope connu depuis la nuit des temps, la formule est gagnante, le film est lauréat du premier prix !
Surement parce que le duo des frères, Mourad et Brahim, magnifiquement interprétés respectivement par Roshdi Zem et Tahar Rahim, nous font vivre ce mélange d'amour-haine intense et pourtant si réaliste, entre deux frères si proches et qui s'éloignent inexorablement l'un de l'autre.
l’interprétation de Tahar Rahim est tout en justesse et en finesse, et que dire de l'époustouflante performance de Mr Zem, acteur si complet, si mésestimé et sous évalué! il incarne avec perfection le frère colérique et orgueilleux, qui finira par commettre l'impardonnable.
Maiwen, si douée soit-elle, ne peut soutenir la comparaison face aux frères ennemis.
L'entourage et les seconds rôles sont aussi convaincants.
Ce qui je vais dire est paradoxal mais l'entourage, une famille maghrébine, ainsi que le milieu d'origine populaire (en contraste avec le milieu bling-bling et show bizz) peut-être vu comme l'actualisation contemporaine du thème universel du conflit entre milieux d'origine et milieux "d'arrivée". Mais ENFIN! Enfin on nous montre d'autres milieux que les traditionnels -en cinéma- classe bourgeoises blanches des hyper-centres villes mondialisés, Avec des rôles non clichés ou réducteurs, ou chacun peut se reconnaitre. Enfin le cinéma français évolue dans le bon sens, espérons que ce genre de castings se généralise.
Le film, s'il suit une structure classique, s'achèvera par une fin mi-figue mi-raisin, absolument adéquat au vu du déroulé de l'histoire, qui s'enfonce dans les aspects les plus dramatiques de la dégradation de la situation fraternelle.
Un film à voir donc.
Je terminerais mon avis par une pique, que j'assume, lancée à un certain type de productions, celles avec des budgets de près de 200 millions d'euros et des effets spéciaux de folie. La démesure de moyen ne sert qu'à masquer du vide si un projet n'est pas porté par de bons acteurs et une scénarisation béton. à bon entendeur...
Malgré deux bons acteurs (Tahar Rahim et Roschdy Zem) que je ne trouve pas d'ailleurs au top (?), et à un degré moindre confirmé ici de Maïwenn, cette production ne décolle pas. Une léthargie chronique fatigante qui me laisse un goût d'inachevé et brouillon. Pas emballé il faut dire par ce scénario assez sombre. J'ai failli partir au bout de 30 minutes, ce que d'autres on fait.... Bref.....à oublier, ce qui ne sera pas difficile !! **
Superbe film, chronique de l'implacable impact de la réussite dans un environnement familial modeste.
Un trio d'acteurs remarquable : Maiwenn pleine de justesse, Tahat Rahim parfaite incarnation de la jeunesse en pleine réussite, et mention spéciale pour Roshdy Zem en grand frère attentionné mais impulsif.
Le monde du stand up et l'environnement familial maghrébinnne sert que de décor à une histoire universelle, ou le film retranscrit parfaitement l'ambiguïté auprès du spectateur : il n'y a pas de bon ou mauvais côté aux personnages, mais uniquement des choix qui génèrent en conséquence une trame narrative touchante.
Un trio d'acteurs remarquable : Maiwenn pleine de justesse, Tahat Rahim parfaite incarnation de la jeunesse en pleine réussite, et mention spéciale pour Roshdy Zem en grand frère attentionné mais impulsif.
Le monde du stand up et l'environnement familial maghrébinnne sert que de décor à une histoire universelle, ou le film retranscrit parfaitement l'ambiguïté auprès du spectateur : il n'y a pas de bon ou mauvais côté aux personnages, mais uniquement des choix qui génèrent en conséquence une trame narrative touchante.
Loïck G.
Caïn n’a pas inventé Abel, et Lussi-Modeste les retrouve sans véritablement insuffler à cette haine ancestrale un peu de nouveauté contemporaine. Bien que le milieu du show biz serve de décor à la confrontation entre les deux frères, on tombe vite dans des schémas formatés qui interdisent aux acteurs une interprétation franche et parlante. Seul Roschdy Zem le frangin pas gentil qui pense être à l’origine du succès de son frère réussit son personnage de manager miteux. On a connu Tahar Tahim plus engagé, voire plus inspiré par ses rôles, prisonnier cette fois d’un système scénique tout aussi peu évocateur du monde et de la culture qu’il entend nous révéler. Il est difficile d’y retrouver les siens et de reconnaître par exemple Maïwenn dans son interprétation gauche, hésitante. Comme si les intentions de Lussi-Modeste s’étaient substituées aux chapitres d’un scénario en friche.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
immersion dans le monde du show biz surtout côté coulisse où l'on assiste à la montée d'un comique interprété avec brio par le toujours excellent Tahar Rahim managé depuis toujours par son frère ainé le génial Roschdy Zem.
entre amour amitié conflits l'itinéraire hors norme de cet homme fait froid dans le dos.
entre amour amitié conflits l'itinéraire hors norme de cet homme fait froid dans le dos.
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