En 2006, j'avais écris une petite critique sur un film d'auteur singapourien , "4h30", je m'en suis souvenu et finalement en la changeant à peine elle sied très bien à "Love, Simon" : "Comment ne ne pas être touché par cette histoire simple, simple histoire qui pourrait être la notre au demeurant, celle de chacun avec ces diptyques communs, aimer-vouloir être aimé, donner-recevoir ? Qui peut résister à ces scènes délicates, joyeuses ou amères, farfelues ou sombres ? Moi pas, en tout cas, je me laisse emporter par ce tourbillon de sentiments. Le cours de la vie fait que l'on oscille souvent entre deux eaux, comme dans cette jolie œuvre où les protagonistes sont au diapason pendant 1h30, avant et après un outing, alors qu'il ne fait plus encore nuit pour le héros mais pas encore jour... Entre deux eaux, laissez-vous bercer, riez et pleurez... Vivez :)"
Je pourrai en écrire davantage, que ce n'est certes pas le film de l'année, qu'il y a plein de choses perfectibles, mais qu'importe, il faut prendre le plaisir là où il est, et des plaisirs, petits et grands, le film en regorge, et ce, pour tout le monde. Comme la bande-son. Comme le second rôle du principal-adjoint. Comme les échanges épistolaires. Comme une multitude de choses qui fait que que ce film dans sa catégorie, "romance teen movie", j'en prends le pari, deviendra culte et marquera une génération d'ados ou de jeunes adultes au même titre que "Fast Times at Ridgemont High", "Sixiteen Candles" et "The Breakfast Club" en leur temps. Allez donc le voir :)