Il y a les cabinets d'avocats qui sont là pour se faire de l'argent, beaucoup d'argent et accepter les affaires qu'ils sont sur de gagner, afin d'obtenir les meilleurs scores. Et puis il y a les autres, militants, qui défendent la veuve et l'orphelin, qui ne gagnent pas le moindre sous, mais ils ont une éthique et se battent pour leurs convictions. Norman J. Israel est de cette trempe, atteint d'une certaine forme d'autiste, doué mais peu sociable, il va changer de vie après la mort de son mentor. Mais peut-il vraiment changer à ce point, mentir aux gens qui l'entoure, et surtout se mentir à lui-même, trahir ses convictions. Tout ce qu'il à construit, tout ce qu'il croit n'ai qu'un château de cartes, qui s'effondre sous la bourrasque de sa nouvelle vie.
Denzel WASHINGTON, soigne sa démarche, se fait plus bedonnant, le cheveux hirsute et l'allure empotée, il se fait un devoir de casser son image de dur à cuire, pour faire vivre ce personnage.
Le film souffre de quelques longueurs, et on n'arrive pas à éprouver réellement de la sympathie pour le personnage principal, même si Colin FARRELL trouve le ton juste pour son personnage. Il manque un je ne sais quoi qui nous propulserait vers le film culte; même si D.Washington est d'ordinaire excellent, était-ce vraiment le meilleur choix pour ce rôle ?