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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 février 2022
face aux très nombreuses critiques négatives je dois laisser un commentaire largement positif... un très bon film où enfin Denzel Washington revient à ce qu'il fait de mieux... ( je fais allusion à son rôle stupide vu son âge dans équalizer qui n'est pas à la hauteur de son talent...) dans ce film il incarne à merveille cet avocat militant.. son allure, son discours, ses postures physiques, bref tout y est. Colin Farrell lui aussi est impeccable dans sa fausse caricature, son égal opposé. soyez curieux un vrai bon film !! Et une BO extra!!
Non pas par Denzel qui joue toujours aussi bien, et non plus par Collin Farel par la même occasion qui est impeccable.
Mais le film en lui même est confus, long et on est souvent largué si l'on ne maîtrise pas le lexique judiciaire... Et surtout, ça manque de rebondissement, ça ne décolle jamais...
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1,5
Publiée le 25 août 2020
C'est un film sur le désastre d'une personne qui est un avocat et c'est encore pire. Il ne peut littéralement rien faire de bien. Il fait tuer son jeune client à cause de son incompétence et de ses faiblesses. Il refuse de faire des compromis sur quoi que ce soit et ne semble pourtant rien faire de bien tout au long du film. Miraculeusement après qu'il ait dû être renvoyé et radié du cabinet d'avocats on le récompense après que la mère du fils qu'il a tué lui pardonne. Elle l'avait averti plus tôt sévèrement de ne pas tous gâcher. Je suppose que faire tuer son fils était cool. Je n'ai aucune idée de l'intention de ce film. Il est le pire héros de tous les temps. Sérieusement ? Sommes-nous censés l'aimer ? Avez-vous de la sympathie pour lui ? Il est invité par la jeune fille chaude. Qui a écrit ce complot ? Elle le trouve inspirant pour son passé mystérieux dont nous ne sommes pas au courant. Pourtant il n'a rien fait d'autre que lui manquer de respect. Son patron éternellement indulgent Colin Farrell est un autre qui semble l'admirer sur la base du vague mystère de son passé. Tout cela est vraiment déroutant. À la fin son patron passe en revue ses papiers mystérieux et nous devons supposer qu'ils étaient vraiment vraiment géniaux...
Bon bon bon... Je ne reviendrais pas sur la performance de Denzel, qui comme à son habitude n'est que peu reprochable. Je trouve dommage par contre que le scénario est plat! Pourtant il essaie plus d'une fois de nous accrocher et de nous faire passer un message. Redondant et simpliste certes, mais un message quand même. La fin est assez surprenante sur le coup, mais avec du recul elle reste tout de même cliché. C'est dommage d'avoir un film avec certaine longueur, voir beaucoup. Alors que l'idée de parler d'un homme vertueux basculant dans son opposé est intéressant. C'est à mes yeux un gâchis. Il aurait fallu traiter le film autrement, de plus nous parlons de code civile, de loi etc... Des sujets pas toujours facile à faire accrocher. Bref, je suis loin d'être convaincu.
L'Affaire Roman J. ne manque pas de bons arguments, entre son casting (Denzel Washington, sérieux et impliqué, et Colin Farrel en bon second rôle étant élégamment doublé par Boris Rehlinger), son histoire dramatique (spoiler: l'avocat aux principes gravés dans le marbre... qui finit par se parjurer pour de l'argent sale ) ou encore son engagement marqué contre le racisme qu'a subi cet homme. Mais voilà, on peut avoir une excellente plaidoirie, si l'on bafouille, on ne convainc pas. Et ici, le rythme est ce qui "bafouille" dans ce film qui aurait pu être marquant, mais se retient comme étant trop long et bavard. On pourra même décrocher ponctuellement, et on le regrette vite car on se sent ensuite un peu perdu entre les magouilles et alliances ("qui fait quoi"). Peut-être qu'avec un bon quart d'heure en moins, ou en y mettant simplement du punch, on aurait évité cette remarque de l'opposition sur l'ennui. Le discours est riche de bons arguments, mais objection, Votre Honneur, le rythme manque cruellement.
Un film judiciaire et politique qui aurait gagné à resserrer un peu une intrigue qui part dans tous les sens mais qui bénéficie de l'excellente interprétation de Denzel Washington.
Même si on assiste pas à proprement parler à un procès dans ce film, on peut le rattacher à cette spécificité du cinéma américain qu’on qualifiera de cinéma judiciaire. L’affaire Roman J se veut la critique d’un système judiciaire inégalitaire, avec l’histoire de cette avocat qui toute sa vie a voulu aider les plus démunis et au soir de sa carrière semble vouloir faire le choix de rentrer dans le rang, laisser de côtés ses convictions pour toucher du doigt la réussite. C’est une nouvelle occasion pour Denzel Washington de cabotiner un peu avec un personnage atypique mais lui permettant de jouer sur une large palette. En dehors de ça le film est à la fois trop classique et paraît avoir les yeux plus gros que le ventre en multipliant les sujets sans vraiment les traiter.
L’ascension sociale versus le reniement moral vécu par Roman J. est assez captivante, en grande partie grâce à l’interprétation de Denzel Washington, mais elle est aussi un peu trop caricaturale.
Malgré un rythme d'abord dynamique et un duo d'acteurs impeccablement crédible, l'intérêt se délite au fur et à mesure de la litanie de clichés et de redondances, amenant un discours didactique assez lourd. Dommage!
Deux supers acteurs dans un film d'une lenteur sans fin. Histoire décousue,personnage incohérent qui part dans tous les sens. Grosse déception pour ce drame judiciaire sans surprises et sans rythme.
Décevant. Les acteurs essayent de sauver le film. Ce long-métrage est faible à cause d'une réalisation très défaillante. C'est long et lent. Trop décousu.
Quelle ne fut pas mon régale de voir ce duo Denzel Washington & Colin Farrell évolué ensemble. Tantôt amis, tantôt ennemi, leur confrontation est tout simplement digne des plus grands. L’interprétation de se Roman tellement brillant qu’il en devient associable est fascinante. Cela rend le film vraiment prenant. Je me suis passionné pour cette histoire tellement réaliste que je me demandais s’il s’agissait d’un personnage ayant existé. Mais non cela est de la pure fiction. C’est d’ailleurs cela qui a fait que le film c’est un peu égaré dans une dose de thriller qui n’étais vraiment pas nécessaire nous faisant perdre le fil de cette histoire très moralisatrice. Un homme seul contre tous se bat pour ses convictions, mais quelle en seront les limites ? Jusqu’où un homme peut il tenir avant de céder ? Il est cependant regrettable qu’un démarrage d’intrigue très prometteuse soit lancé à la toute fin pour conclure donnant envie d’avoir une suite qui on le sait bien ne verra jamais le jour. Une fin en synonyme d’espoir éternel pour le genre humain.
Curieux film, du réalisateur du pourtant très réussi "Nightcall", qui tente via un personnage iconoclaste dénoncer le système judiciaire américain. Mais le récit brouillon peine à défendre un point de vue autre que celui de son héros quasi-autiste. Denzel Washington est toujours aussi investi mais son personnage, ses motivations et surtout sa philosophie un peu new-age n'intéressent guère. On s'ennuie ferme malgré tous les efforts déployés pour rendre le projet singulier.
"L'affaire Roman J" ne révolutionne pas le monde des scénarios judiciaires puisqu'il y est question de défendre les opprimés ou de vendre son âme aux cabinets d'avocats surpayés aux Etats Unis. Ceci étant dit le film tient sur une interprétation éblouissante de Samuel L Jackson perché un brin "rainman" et Colin Farrell en requin du barreau (très bon aussi). Même si l'histoire elle même est assez bateau le jeu de ce duo vaut le détour....3 / 5
Il y a un peu de la recette de Night Call dans ce 2e film de Dan Gilroy: même opacité morale (et fascinante) du héros, même complaisance dans la peinture d’un idéalisme perverti et du cynisme contemporain, même performance d’acteur taillée pour les Oscars, même façon de passer progressivement du mystère à la lourdeur démonstrative. Sauf qu’ici la simplicité de la descente aux enfers est remplacée par un scénario en trois actes très mal équilibrés (la longue exposition censée faire du héros un punching-ball ; la phase cynique ; le virage moralisateur à l’américaine), débouchant sur un dernier quart d’heure proche du ridicule, où le film ne sait plus du tout où il va et qui ressemble à une fin alternative pour producteurs frileux.