2000, le défis de remettre sur pied un péplum était insolite, inconscient voir même surréaliste, c'est dire que le genre à eu ses lettres de noblesses entre 1950 et 1970, 3 décennies durant les quelles les longueurs ont été reines mais pour ce qui fut des visuels, non problèmes. Passons, ici Ridley met son talent, ses pensées et son amour historique au service d'un désormais monument du ciné, un pilier historique remettant sur le devant de la scène les combats antiques, la ville antique qu'est Rome dans son énormité démesurée, la politique comme elle n'est plus censée existée alors que, bah si, elle existe toujours de cette manière, sans les meurtres bien sûr.
Un récit de vengeance personnelle, d'une chasse à l'homme à l'origine d'un exil forcer, d'un homme perdu dans les tréfonds de l'esclavage et des faces à faces brutaux, ou toutes les horreurs sont permises, ou aucune règle n'est donnée. C'est bien là la première morale du récit, c'est de voir le premier "sport", le premier grand divertissement culte de l'humanité et ses moralités inexistantes, constater que le dernier mot n'était pas donner par un arbitre mais par la politique même en "autorisant" le droit de vie ou de mort. Visuellement, les décors sont d'une évidente démesure, explosif et jouissif et ne serait ou presque rappeler les anciens faisant oublier les longueurs verbales. Des costumes royaux, lumineux ou il est passionnant de découvrir pour la quasi première fois les différentes factions militaires évoluant au fil du récit. Une incroyable maîtrise d'orchestration des batailles et affrontements "à petite échelle" pour une parfaite immersion. Sur le cast, évidement culte et impeccable, l'ancien inconnu Russel Crowe devenu depuis lors une star d'action, de thriller ou de fantastique face à Joaquin Phoénix qui lui, tout aussi peu connu débute avec un rôle qui n'est pas des moindres en tant que fils et assassin de César. Un rôle de manipulateur, faiseur de trouble et intimidant son entourage quel qu'il soit pour assouvir ses envies. Général puis gladiateur, Crowe signe sa première grande apparition ciné, son premier rôle d'envergure et rend hommage, 2000 ans après cela s'en vas, aux esclaves, combattant forcer, hommes enlever à leur vie et livrer à une boucherie, un massacre assurer face à un peuple s'en fichant royalement, une foule ne souhaitant qu'une chose, les voir s'entre tuer pour leur seul plaisir. des hommes symbole d'une soumission à la politique et au social tyrannique et dictatorial Romain. Les second rôles sont d'un respect complet et font honneur aux hommes et femmes d'antan qui aujourd'hui, n'ont de place que dans les pays qui, aujourd'hui, vivent encore dans un passé oublier
. Un récit mythique, une bande son sublime signer du grandiose Hans Zimmer, porter par un ensemble visuel et sonore monstre dans un tout démontrant l'impitoyable politique et vie sociale de l'antiquité. Un immense Scott pour un immense péplum.