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    Wildlife - Une saison ardente
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    benoitG80
    benoitG80

    3 437 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2018
    Avec « Wildlife », on a de suite envie de dire bravo à Paul Dano pour ses premiers pas derrière la caméra et pour cette réalisation magnifique, toute empreinte de délicatesse et de simplicité !
    Son cinéma nous laisse totalement en suspens par l’extrême justesse du jeu de cet adolescent (Ed Oxenbould) à la sensibilité exacerbée, qui par son regard perdu et aux aguets, va nous rendre témoin d’un désamour inéluctable, d’une fracture sans retour et sans espoir !
    C’est donc un cinéma avec une vraie signature, celle d’un réalisateur talentueux qui filme avec intelligence, respect et tout cela avec un grand sens de l’observation !
    On a souvent le souffle coupé rien qu’à comprendre et interpréter tout ce qui se passe dans les yeux de cet ado de tout juste 14 ans.
    Encore un gamin et déjà presque un homme malgré lui, pour qui tout va trop vite, et qui semble aussi trop vite tout comprendre de la vie, des sentiments, du fonctionnement de l’être humain à travers cette mère encore jeune et belle qui aspire à une liberté, et ce père pourtant tendre, mais monolithique et incompris, enfermé dans un mal être sournois.
    On assiste ainsi de quelques fissures imperceptibles, à un total vacillement des structures de cette famille à laquelle le jeune Joe essaie coûte que coûte de s’accrocher.
    Chez lui tout force l’admiration, la bienveillance et le courage, ne serait-ce que par son comportement compréhensif, doux et protecteur envers sa mère Janet qui l’effraie pourtant dans son changement total de repère et d’attitude, et pour son père Jerry parti combatte un énorme incendie, sans qu’il n’en comprenne exactement la vraie raison !
    Car le jeune Joe lui, a de l’amour à donner et ne demande qu’à en recevoir de la part de ses parents qu’ils voudraient tant voir unis et amoureux...
    « Que vont-ils tous devenir ? » se demande-t-il simplement.
    Pour l’accompagner dans cette fuite en avant, Carrey Mulligan et Jack Gyllenhaal sont tout simplement parfaits dans deux rôles d’une grande sobriété, en êtres fragiles et déracinés, égarés dans cette Amérique du Montana qui semble presque hostile à leur égard, en les éloignant et en les coupant du reste du monde...
    On ressent ainsi une extrême solitude, une sensation presque angoissante comme si cette famille était seule, en dépit de cet homme riche que rencontre Janet...
    Trois portraits extrêmement beaux, très sensibles, justes et profonds que Joe va, dans une scène finale superbe et bouleversante, magnifier très symboliquement à sa façon !
    Un film pudique, tout en retenue et en humilité, mais extrêmement riche, débordant d’émotion et de sentiments.
    Encore bravo, franchement pour ce coup d’essai, ou plutôt ce coup de maître très prometteur !
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    26 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Un film beau et poignant, qui se regarde comme on contemple un tableau, plan après plan. Une réflexion sur le couple, la famille, l'accomplissement de soi et le passage à l'âge adulte. Les comédiens sont excellents, avec une mention toute spéciale pour Ed Oxembould, dont les grands yeux et les silences en disent long. En revanche, on a du mal à croire que son personnage n'a que 14 ans.
    La photo est superbe, le rythme, la réalisation et la musique m'ont emballé. Quant à la scène finale, pour moi c'est un poème visuel extrêmement touchant.
    AZZZO
    AZZZO

    309 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2018
    C'est juste l'histoire d'une saison, une fin d'automne dans une petite ville dans le Montana, vécue par un adolescent dont les parents se séparent. Pour son premier long métrage, Paul Dano a choisi de filmer cette séparation avec les yeux du fils (Ed Oxenbould qui ressemble d'ailleurs énormément à Paul Dano jeune). L'action se déroule au début des années 60 et, si le décor est suranné, le thème reste intemporel et universel. C'est bien filmé, efficace et sensible, montrant les dégâts de la déchirure familiale et l'égocentrisme voire l'immaturité de parents aveuglés par leurs sentiments. On est aux antipodes de "L'amour flou" de Romane Bohringer et Philippe Rebbot qui expliquait les joies du divorce moderne en se moquant totalement de ce que pouvaient éprouver les enfants. Un beau film, très bien interprété par Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal.
    ffred
    ffred

    1 744 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Premier film en tant réalisateur pour le talentueux Paul Dano (Little Miss Sunshine, There will be blood...). Mais c'est surtout Carey Mulligan qui m'a attiré vers le film. J'ai une tendresse particulière pour cette actrice au physique d'adolescente (elle a trente-trois ans) et à la voix si envoutante, depuis Une éducation et Never let me go. Elle est une fois de plus formidable, aussi touchante que bouleversante. Le reste du casting est aussi très bien. Jake Gyllenhaal est très convaincant, tout comme les seconds rôles que sont Bill Camp et le jeune Ed Oxenbould (découvert dans The visit). Pour le reste, tout est beau ici. La mise en scène est aussi élégante que maitrisée, le scénario finement et intelligemment écrit, les images splendides, la direction artistique dans son ensemble une réussite. Cette histoire, douce amère, d'un adolescent qui découvre la vie au travers de ses parents qui se déchirent (tout autant qu'un certain portrait de l'Amérique des années 60), nous est conté avec une grande tendresse, une discrète pudeur et une belle délicatesse. Un très beau premier film empli d'une certaine mélancolie et d'une émotion toute contenue. On va donc suivre les traces de Paul Dano metteur en scène avec intérêt...
    zorro50
    zorro50

    119 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Un film bien écrit et bien interprété, tout cela, en toute simplicité et sincérité. Pour son premier film en tant que réalisateur, Paul Dano, prouve qu'il a du talent.
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Le réalisateur adapte, avec une grande finesse, le beau roman de l’écrivain Richard Ford, récit du délitement d’un couple vu à travers le regard de leur fils adolescent, dans l’Amérique des sixties.
    Avec beaucoup de pudeur et de maîtrise, le réalisateur signe une œuvre simple, magnifique et très juste.
    Ceux qui n'aiment pas la lenteur, la psychologie, la délicatesse et la contemplation, passez votre chemin.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2019
    Difficile d’avoir un avis tranché sur ce film à la fois lent, monotone mais poétique, profond. Tout ceux qui on vécu le divorce en tant qu’enfant ou adulte sauront s’identifier à ce long-métrage authentique. Carey Mulligan fait un très bonne prestation, Ed Oxenbould est parfait, super juste.
    Barry.L
    Barry.L

    33 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Film d’ouverture de la Semaine de la critique 2018 à Cannes, ‘’Wildlife : une saison ardente’’ est le premier film du surprenant acteur Paul Dano. Adapté du livre de Richard Ford, le film est scénarisé par Paul Dano, mais aussi par Zoe Kazan, fille du scénariste Nicholas Kazan et petite-fille du réalisateur Elia Kazan (quelle famille!).

    L’action se situe dans les années 1960. Joe Brinson (Ed Oxenbould, révélé par ‘’The visit’’ de Night Shyamalan) est un adolescent plutôt solitaire. Son père, Jerry Brinson (Jake Gyllenhaal, aussi producteur du film) est un homme à tout faire sur un terrain de golf. Sa mère, Jeanette Brinson (Carey Mulligan) est femme au foyer. Tout va pour le mieux dans cette famille, fraîchement arrivée dans le Montana, une région où les incendies sont fréquents. Tout bascule le jour où Jerry est injustement licencié. Joe va ainsi assister à l’éclatement et au déchirement de ses parents.

    Tout allait si bien dans la vie des Brinson. Dans cette banlieue bien proprette du Montana, les trois vivaient paisiblement. Jerry apprécie sont boulot et aime discuter avec les clients, Jeanette aime sa condition de femme au foyer. Quand à Joe, s’il n’apprécie pas vraiment jouer au foot, il obtient en classe d’excellents résultats. Et puis, tout explose. Ce que va filmer Paul Dano, c’est une famille, à priori en parfaite symbiose qui va imploser. Il y a un premier temps où on reconnaît le type de film qu’est ‘’Wildlife’’ : un Drame avec un grand d, le genre de film dont les américains avaient le secret. Et l’ont toujours d’ailleurs : à première vue, le sujet du film, ses environnements et son époque auraient pu plaire à un Todd Haynes (le réalisateur de ‘’Loin du paradis’’ et de ‘’Carol’’). Mais Paul Dano se démarque de Todd Haynes avec le ton de son film. Il y a toujours chez Haynes un aspect majestueux, le réalisateur travaillant à l’extrême la beauté de la photographie et du décor. Dano lui choisit plutôt une certaine sobriété esthétique car son but est d’aller droit au coeur du drame, sans tabou ni chichis. Il ne s’embarrasse pas de préciosité esthétique. Et s’il peut accorder de l’importance à son décor, Paul Dano (en tant qu’acteur, il est bien placé pour le savoir) sait que les plus fortes émotions naissent le plus souvent grâce aux visages de ses acteurs. Par ailleurs, Paul Dano opte pour un point de vue unique qui est celui de Joe. En effet, tout le film est vu à travers les yeux de ce jeune adolescent. Et il faut prévenir le spectateur, cette idée offre un rendu final très rude car il y a quelque chose d’insoutenable à assister au délitement de ce couple à travers les yeux de l’innocent, de la victime. Mais si être collé à cette jeune personne est parfois dur à supporter, c’est là le meilleur moyen de véhiculer l’émotion. Cette émotion, s’instillant progressivement vient donc de l’intimisme de la mise en scène et du scénario. La première dispute du film entre Jeanette et Jerry ? Elle se fait hors champs, Joe étant à ce moment-là dans son lit, n’entendant que les voix de ses parents spoiler: . Les dangereux incendies contre lesquels Jerry va lutter ? On les verra seulement quand Joe les regarde, terrifié.
    ‘’Wildlife’’ est un film de regard, de contemplation. Mais il ne s’agit pas d’un regard sur la nature (comme c’est souvent le cas avec les films dits ‘’contemplatifs’’), mais d’un regard sur l’homme. Certes, les environnements sont magnifiques, mais avant tout, le regard, c’est celui que porte de Joe sur ses parents. Paul Dano laisse souvent durer ses plans, quand ces derniers filment un visage et sa réaction. Le champs sur le visage de Joe est souvent plus fort que le contre-champs sur ce que Joe contemple. spoiler: Là encore, on peut reprendre l’exemple de la scène de l’incendie. Joe observe effaré l’incendie ravager une partie de la forêt
    . Avant de filmer la forêt en question, Dano aura fait durer le plan sur le visage de Joe. Car avant d’être un film sur une séparation, c’est bien un film sur l’enfant, victime des déchirements de ses parents.

    Nous sommes donc devant un film de visages, c’est-à-dire un film où l’expression de l’acteur est souvent au centre de ce que filme le réalisateur. Ce genre de film pour convaincre à tout prix doit être porté par de grands acteurs. Car dans ce genre de film où l’émotion est le plus souvent véhiculé par les personnages, il est vital que les acteurs incarnent à la perfection leur personnage. Et l’une des grandes forces de ‘’Wildlife : une saison ardente’’, c’est précisément sa distribution. Jake Gyllenhaal (l’un des meilleurs acteurs du moment) apporte toute cette rage à son personnage orgueilleux, haineux envers les puissants. Mais plus encore, c’est Carey Mulligan qui a notre attention. Elle parvient à nous faire ressentir toute l’évolution de son personnage : d’abord femme au foyer modèle qui va peu à peu gagner en amertume et en désespoir. Le jeu de Gyllenhaal et de Mulligan est propre au jeu des acteurs de films mélodramatiques : prompt à verser dans une forme d’excès. Un contraste naît forcément entre leur jeu brutal et le jeu tout en nuance d’ Ed Oxenbould. La performance du jeune acteur est étonnante. Après ‘’The visit’’ où il jouait un jeunot adorateur de rap et assez tête à claque, le voir dans ce rôle taciturne surprend. Il fait preuve d’une grande maturité et fait parfois beaucoup plus adulte que Jeanette et Jerry. Les parents ici se comportent parfois comme de vrais gamins. Gamins qui ne parviennent pas à s’intégrer, toujours prêt à déménager de ville en ville au contraire de Joe, plus posé. L’osmose est total entre les acteurs et leur personnage. Est-ce vraiment surprenant ? Il faut tenir compte du fait que Paul Dano est acteur. Or, les acteurs qui passent à la réalisation sont souvent capables de tirer le meilleur de leurs acteurs (inutile d’en faire la liste ici). Ils savent exploiter tout le potentiel de leurs acteurs et même en révéler certaines facettes (comme Charles Laughton qui rendit monstrueux Robert Mitchum dans ‘’La nuit du chasseur’’).

    Classique,’’Wildlife : une saison ardente’’ n’en demeure pas moins un beau drame. Premier film prometteur pour l’acteur Paul Dano, qui parvient en nous glissant dans le regard innocent de Joe à pousser à l’extrême nos émotions. Tantôt exaspérant, émouvant ou violent, les parents finissent dans une scène finale illusoire par se réunir, le temps d’une simple photo. Ce déchirement marque pour le héros l’entrée dans le rude monde des adultes.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2018
    superbe interprétation de C.Mulligan , pour un rôle fort et complexe.belle histoire d'adolescent qui se doit de grandir et de affronter des désillusions, et constater les espoirs déchu des ses parents. rires et émotions au rendez-vous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Les lecteurs de Richard Ford ne devraient pas être déçus par cette transposition. Les autres découvriront la chronique intimiste d’un automne dans le Montana durant lequel un adolescent fait l’apprentissage de la vie à travers les déchirements de ses parents. Le triangle des personnages est filmé le plus souvent en gros plan avec une grande sobriété que traversent par moment des panoramiques sur le paysage immense et écrasant qui contient l’action. La presse rapporte que Ford a donné carte blanche à Dano. Il semble qu’il n’ait rien à regretter.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Beau et éprouvant, deux adjectifs pour qualifier ce premier film de Paul Dano qui dépeint une cellule familiale en train d'exploser de la façon la plus sordide qui soit. La première moitié du récit est particulièrement réussie. Le Montana y est montré en de superbes images qui rappellent Walker Evans ou William Eggleston, et le scénario est alors très bien structuré. Une famille qui semble solide se révèle lentement en totale déliquescence du fait de parents complètement désorientés. Ces misfits sont vus à travers le regard d'un adolescent qui est suffisamment âgé pour comprendre beaucoup de choses et pas assez pour pouvoir agir. C'est là la principale originalité de ce film tant ce type de personnages est rare au cinéma. Puis le récit s'enferre et devient pesant, tout simplement car la situation qu'il décrit devient elle aussi pesante. Bien des séquences deviennent alors scabreuses sous l'impulsion de l'ex-gentille maman qui déraille complètement spoiler: en infligeant à son fils la charge d'être témoin de son propre adultère
    . Après ce difficile moment, le film retrouve un peu d'air, le scénario un peu de vigueur et la mise en scène toute sa grâce. En cela, Wildlife est un film nécessaire car il nous immerge dans des passades pénibles mais réalistes que le cinéma a tendance à occulter. Les comédiens, les paysages et la mise en scène font le reste pour nous convaincre d'aimer ce premier opus.
    floflo2204
    floflo2204

    86 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2018
    Paul Dano passe derrière la caméra pour la première fois, délivrant Wildlife, un film qui marque surtout par la simplicité de de son propos et de ses images. Pas besoin de récit alambiqué ou de retournement de situation à n'en plus finir, dans Wildlife ce qui prime avant toute chose c'est la simplicité et la dureté de la vie. Le scénario n'est certes pas exempt de défauts, un peu trop lent parfois, mais ce n'est que pour nous immerger davantage dans son récit, nous faisant vivre au plus près le quotidien de cette famille. Le développement des personnages se fait à travers les yeux de leur enfant, qui assiste impuissant à la désintégration progressive de sa famille qu'il pensait parfaite. Le propos n'est pas révolutionnaire mais est amené avec beaucoup d'attention et de souci du détail. En parlant de souci du détail, les décors du long-métrage sont vraiment choisis avec soin. On pense aux sublimes photographies réalisées dans le Montana qui offre un fond unique mais aussi à cette maison où se déroule de nombreuses scènes et où tout est pensé. David Lang a bien compris cet aspect et à l'aide de partitions simples, jouant seulement quelques notes de piano parfois, il réussit à nous faire accrocher à la vie de ces personnes. On est là, on suit, on regarde ce qui se passe et les musiques nous font vivre le film un peu plus intensément à chaque fois. La plus grosse critique qu'on pourrait faire à Paul Dano pour ce long-métrage est peut-être d'avoir fait des choix de réalisation pas toujours judicieux. Certains plans sont trop longs, les travellings pas forcément ingénieux, et la succession de gros plans ne permet pas de se rendre compte de la profondeur de la scène parfois. Malgré ça, les trois acteurs principaux que sont Ed Oxenbould, Jake Gyllenhaal et Carey Mulligan font vivre le film de la plus belle des manières. Leurs performances sont à souligner de par la profondeur qu'ils savent donner à leurs personnages en quelques secondes. L'histoire simple ne permet pas de rôles grandiloquents ou originaux, il faut tout jouer subtilement et habilement. C'est là que ces trois acteurs sont le plus impressionnants, ils embrassent cette subtilité pour nous faire entrer dans l'histoire. A ce jeu, c'est clairement Carey Mulligan qui tire son épingle du jeu, l'actrice joue avec une facilité incroyable son rôle et domine parfois ses pendants masculins de la tête et des épaules. Wildlife s'annonçait comme un premier grand film pour Paul Dano, et même si celui-ci n'est pas encore un grand réalisateur, les performances de son trio d'acteurs rendent ce long-métrage excellent.
    Stéphane C
    Stéphane C

    65 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    Paul Dano, adolescent timoré et mal dans sa peau dans "Little Miss Sunshine" nous fait l'honneur de sa première réalisation et décrit le délitement d'un couple ordinaire dans la société "kennedienne" des années 60, partagée entre espoir et désillusion... Un beau film qui m'a rappelé celui de Sam Mendes : "Les noces rebelles".
    lacroix p
    lacroix p

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Image superbe, mise en scène maîtrisée, acteurs magnifiques...un film presque parfait : dommage que la première partie du film flotte un peu par manque de scénario, d’autant plus que la personnage de la mère de famille semble inachevé.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 404 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2019
    « Wildlife – une saison ardente » est le premier long-métrage du comédien Paul Dano. Il s'agit de l’adaptation du roman de Richard Ford. Au cœur d’une famille américaine dans les années 60, un adolescent solitaire va être le témoin de l’éclatement du mariage de ses parents. Alors que les personnages des parents joués par Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont brillamment écrits et interprétés, c’est bien grâce à celui d’Ed Owendould que le spectateur y trouvera toute l’émotion du film. En effet, le drame familial est souvent au cœur des histoires dans ce type de cinéma. Ici, le film va prendre une tournure de récit initiatique pour cet enfant qui va devoir devenir adulte face à des situations brûlantes ou glaciales. Car c’est bien le feu et la neige qui vont guider les parents dans leurs erreurs et au fils de subir sans jamais pouvoir agir. Un film juste et délicat.
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