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Jonathan M
137 abonnés
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4,5
Publiée le 30 mai 2021
Ce moment précis où tu tombes amoureux - littéralement - d'une actrice pour lequel tu avais des réserves jusqu'à présent, c'est pas tous les 4 matins. Carey Mulligan et Jack Gyllenhaal sont un couple brisé, et nous emportent - nous spectateur - dans leur intime chagrin. On ne peut s'empêcher de penser - sans pour autant s'être renseigné sur la vie de ce cinéaste néophyte - que l'enfant qui trône au milieu de ce couple n'est que sincère reflet d'un mal-être intime. Et si ce n'est vraiment pas le cas, alors ce moment précis où tu tombes amoureux - littéralement - d'une telle maîtrise de narration et à fortiori d'un réalisateur de talent, ce n'est pas non plus tous les 4 matins. Ces disputes brutales, dressées comme des coups de poings dans la conscience de ce jeune homme, sont d'une violence suffocante. Sublimé par une photo majestueuse, on est là face à une grande histoire. Paul Dano frappe très fort. *TOP 5 FILM 2018*
4/5 Montana, années 60 Entre un père qui ne trouve pas sa place et qui veut toujours aller voir ailleurs et la maman qui perd pied en ne comprenant plus les décisions de son époux. Seule avec son fils, elle redevient « la midinette » irresponsable qu’elle aurait voulu être ? Nous observons les choses à la hauteur de leur fils Joe…jeune homme de 14 ans, plutôt réservé.
La grande réussite de ce premier long métrage du comédien Paul Dano (There will be blood, Prisoners, Youth, etc) c’est sans doute la sensibilité, les failles de ces deux adultes immatures et leur garçon qui observe sans parler beaucoup. Le « pardon » n’est pas loin…..
Très bon film, qui sur une thématique, un fil d'histoire ténu, réussit à tirer le meilleur de chacun des acteurs, tous parfaits. On pourrait presque voir là du théâtre filmé, avec le bon gout de ne pas tomber dans le grandiloquent ou le tragique. Un film toujours tenu, un beau travail d’orfèvre.
un film avec des grands acteurs , jake gyllenhall , carey mulligan , excellents bien sûr , mais dont le personnage central est le fils interprété par le jeune ed oxenbould remarquable , un fils qui essaie de sauver sa famille en crise . paul dano pour sa première réalisation signe un film profond et touchant !
Poignant et mélancolique, ce film nous distille avec délicatesse la solitude d’une famille et de chacun de ses membres. Il est porté par ses acteurs : Carey Mulligan est touchante, comme toujours, Ed Oxenbould qui n’a que 17 ans apporte un regard sensible et clairvoyant sur ses parents et Jake Gyllenhaal sort des rôles de super héros pour un rôle de la vraie vie. Une très belle réussite pour le premier film de Paul Dano qui a déjà fait ses preuves comme acteur avec ses deux prix, notamment dans Little Miss Sunshine.
Un premier long métrage très réussi, servi par un couple d'acteurs qu'on ne présente plus, Carey Mulligan (Drive, Gatsby) et Jake Gyllenhaal (Nocturnal Animals, Life, Prisoners) ; accompagnés du jeune Ed Oxenbould. Présenté a Cannes dans le cadre de la Semaine de la Critique. J'ai vraiment apprécié la profondeur des personnages qui amène le spectateur a constamment changer son regard et son opinion sur eux.
Première réalisation de Paul Dano (Looper, Youth, There will be blood et actuellement dans l’excellente série Escape at Dannemora) et première réussite. Il filme avec maestria ce drame conjugal et dirige ses deux comédiens avec panache et finesse. Carey Mulligan, impériale comme toujours trouve ici son meilleur rôle entre froideur et dureté, et Jake Gyllenhaal ne fait que confirmer l’immense talent qu’on lui connait dans tous les registres. Wildlife est d’une maîtrise étonnante et rare dans une première œuvre, orné d’un couple de comédiens (tout comme le jeune Ed Ouxenbould et le trop rare Bill Camp) qui irradient de charisme le film de leur silence comme dans les moments les plus intenses. Sobre et émouvant, comme l’atteste une dernière séquence magistrale reflet des deux heures passées par son fond et sa forme. requiemovies.over-blog.com
Un film touchant réalisé pour la première fois par Paul Dano qui est aussi co-scénariste avec sa compagne Zoé Kazan (qui a un lien de parenté avec Elia Kazan) et co-producteur avec l'une des vedette du film Jake Gyllenhaal !! Ce long métrage nous plonge dans les années 60 dans l'état du Montana en Amérique ou s'installe un couple et leur fils de 14 ans. Le père perd son travail dans le milieu du golf et décide de s'engager et s'absenter pour devenir pompier avec des risques et un salaire médiocre, la mère est femme au foyer et en cherchant du travail a un amant envers un homme riche et agé, le jeune adolescent en est témoin de la déchirure de ses parents et en souffre. J'ai bien aimé ce long métrage d'auteur bien construit et sensible. Les années 60 sont bien reconstitués avec les voitures anciennes, les maisons, les habits et quelques plans sur le paysage du Montana qui est splendide. Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont remarquables en parents sur le déclin mais les louanges reviennent au jeune Ed Oxenbould qui dégage beaucoup d'émotions dans la peau du fils qui subit. Intéressant.
J'ai vu un film... qui, tout en restant au niveau du regard d'un adolescent, aborde des sujets nouveaux pour l'époque, à savoir le divorce programmé de ses parents... Où l'on suit les pérégrinations d'un couple en déshérence et un ado en désarroi. Nous sommes ici dans l'hypersensibilité et l'angoisse d'un adolescent de voir sa famille se déliter, et de se dire que, peut-être, cela peut être de sa faute... On le sent sur les charbons ardents dans chacun de ses échanges avec ses parents. Il assiste impuissant, et fasciné, à la dislocation de sa famille, sans savoir comment réagir, quoi dire, quoi faire... Paul Dano réalise ici son 1er film avec beaucoup de tendresse et de pudeur.. Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont incroyables de sensibilité, et quant au rôle principal, en somme, Ed Oxenbould, il est touchant. On le vit avec un regard parfois acide d'une vie provinciale monotone... Un très beau film...
Avoir plutôt bon moral pour aller voir ce joli film tout en langueur (avec un a), des paysages sublimes et un jeune acteur dont les expressions sonnaient particulièrement juste alors que ses dialogues sont portions congrues.
On a tous grandi sous la couveuse de nos parents ou une (des) personne(s) qu’on considère comme telles. Ces personnes qui ont eu la parole divine dans nos oreilles et qui un jour la perdre lorsqu’on prend enfin conscience qu’eux aussi sont des humains. C’est ce qui arrive à notre jeune Joe Brinson qui voit la relation des ses parents s’émiettée et doit déjà endosser un rôle d’adulte à l’adolescence. Un passage de la vie auquel tout le monde aspire un jour et qui est parfois dur à avaler. Carey Mulligan m’a impressionné dans son rôle de mère, Jeanette. Les scènes de dispute sont tellement fidèles à de réelles disputes. Elle incarne à merveille la femme nouvelle des années 60. Il faut savoir qu’à cette époque, il est très rare pour une femme d’avoir un emploi, d’avoir un appartement personnel, de divorcer et d’être aussi autonome. En effet, le début des mouvements féministes aux Etats-Unis se sont opérés à cette période, un peu plus tard en France. Ce qui nous laisse présager que ce mouvement est un processus lent et long.
Le film est beau. Il y a énormément de gros plans « type portrait ». La photographie de Paul Dano me rappelle étrangement celle de Dolan. Ce qui n’est pas déplaisant surtout pour ce type de film où l’émotion est dévoilée très subtilement, avec une grande pudeur, mais provoque en retour beaucoup d’émotions. On parcourt le Montana rapidement avec quelques plans Wes-Andersonien ; plutôt étonnant.
Film plein d’émotions abordant principalement un thème personnel : la quête de soi et un thème sociétal : la place de la femme. Je recommande !
Quand Paul Dano passe derrière la caméra avec son premier film Wildlife, c'est avec la même sensibilité et la même précision qui ont incité les plus grands cinéastes à tourner avec lui...
Etat du Montana, 1960. La famille Brinson, fraichement arrivé dans une petite ville perdue au milieu d’une immensité, va devoir faire face au chômage pour le père, à l’ennui pour la mère. Leur fils, Joe (Ed Oxenbould), élève studieux et sérieux de 14 ans va assister à la déliquescence du couple. Sans arrêt pris à témoin, il va être l’observateur d’une part de la dérive de sa mère Jeanette (excellente Carey Mulligan) et d’autre part, de la dépression, de l’éloignement puis de la colère de son père Jerry (Jake Gyllenhall, toujours impeccable).Témoin, mais invisible souvent aux yeux de ses parents, il va souvent apparaître comme le plus mature des trois personnages, les deux adultes étant tellement perdus à cet instant de leurs vies que leurs actes seront souvent insensés. Et c’est encore lui, qui voudra immortaliser une sérénité enfin revenue. Joe est vraiment le personnage central du film au milieu d’une reconstitution «American sixties » vraiment très soignée. Paul Dano signe un premier film d’une grande délicatesse qui pourrait évoquer certaines œuvres du mésestimé et oublié Robert Mulligan. On ne peut que lui souhaiter une aussi bonne filmographie.