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    Glory
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    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2020
    "Glory" est un film inspiré d'une histoire vraie et c'est un petit bijou de film bulgare oscillant entre comédie et drame. Tsanko Petrov, cantonnier bègue depuis 25 ans, trouve un magot et décide de le rendre aux autorités de son pays, et c'est là que les ennuis commencent pour lui. Ce film dresse un portrait terrible de la société bulgare à travers ses politiques ou ses journalistes et dénonce la corruption sous toutes ses formes. On ne peut que s'attacher au fil du film au personnage de Tsanko, citoyen lambda, se retrouvant au milieu de cette agitation qui ne fait rire qu'un temps. Criant de réalisme!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 636 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2019
    Les mésaventures d'un cantonnier bègue trop honnête dans une Bulgarie un tantinet corrompue. Où il est question d'argent rendu et de montre non rendue. Une satire sociale, politique, morale dans un jus bien caustique et noir. Très bon scénario, implacablement construit, habilement conclu.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Si les cinéphiles pointus peuvent citer Kamen Kalev ("Eastern Plays" résenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2009), on ne peut pas dire que l'on soit envahi par des films en provenance de Bulgarie. Raison de plus pour s'intéresser à "Glory", deuxième long métrage du duo Kristina Grozeva et Petar Valchanov. En fait, il y a 2 ans, ces deux réalisateurs avaient commencé, avec "The Lesson", une trilogie s'inspirant de faits divers relatés dans la presse, sur lesquels ils brodent en ajoutant des événements imaginaires.
    L'histoire qui a inspiré "Glory" s'est déroulée en 2001 : celle d'un cantonnier qui trouve un tas de billets sur les rails et les remet à la police. Pour le récompenser, l'administration lui avait fait cadeau d'une montre qui s'est arrêtée de fonctionner au bout de quelques jours. Dans une interview donnée plusieurs années après, le cantonnier avait déclaré que s’il trouvait à nouveau un tas de billets par terre, il se contenterait de passer son chemin.
    Ce que raconte le film n'est pas fondamentalement différent, mis à part, peut-être, le fait que Tsanko, le cantonier, est bègue et que Julia, la responsable des relations publiques du ministère des transports, a enlevé la montre du poignet du cantonnier au début de la cérémonie au cours de laquelle le ministre doit décorer le cantonnier et lui donner la nouvelle montre, celle qui, très vite, ne va plus fonctionner. Cette montre qu'on a enlevé à Tsanko, non seulement elle fonctionne à la perfection mais, en plus, c'est un souvenir lui venant de son père et il y tient beaucoup. La récupérer va s'avérer plus difficile que prévu ! Quant à Julia, toujours pendu à son téléphone portable, elle trouve difficilement le temps de s'occuper de tout ce qu'elle doit faire dans le cadre de la congélation embryonnaire qu'elle a entreprise.
    Se rapprochant beaucoup de certains films roumains (en particulier le récent "Baccalauréat" de Cristian Mungiu), ce très acerbe "Glory" montre une Bulgarie corrompue jusqu'à la moelle, un pays qui a gardé le pire de son passé de pays satellite de l'URSS et y a ajouté les travers du libéralisme, un pays dans lequel un journaliste d'opposition n'a pas beaucoup plus d'états d'âme que la cauchemardesque responsable des relations publiques. Sujet plus universel, on ne peut que souscrire à la charge contre la dictature des téléphones portables montrée dans "Glory".
    On notera que Margita Gosheva et Stefan Denolyubov, les acteurs qui interprètent les rôles de Julia et deTsanko, tenaient déjà les rôles principaux dans "The lesson".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Avec "Glory", on hésite constamment entre la comédie et la tragédie, entre le rire (jaune) et les larmes. Fable à double tranchant, ce film est empreint d’une belle humanité (et d’une moins belle) portée par un personnage principal intègre et digne. On s’attache à ce Tsanko, cantonnier bègue arnaqué par le Ministère des Transports de son pays, quand on s’énerve face au personnage imbuvable de la chargée de relations publiques, Julia Staikova.

    Usant d’un humour grinçant pour servir leur message, les deux réalisateurs bulgares nous livrent un film où les sentiments sont justes bien que cruels. Inspiré d’un fait divers comme leur précédent film, "Glory" dénonce sur le ton de l’absurde une société corrompue et un système qui se veut aveugle et individualiste.

    de chroniques sur mon blog : plumetepellicule.wordpress.com
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2018
    A ce jour, la fable cynique est le meilleur moyen que les Bulgares (et beaucoup d’autres peuples d’Europe orientale) aient trouvé pour relativiser - on n’oserait pas dire “lutter contre� - la corruption et le gaspillage endémique qui entravent le développement de leur pays. Tzanko, humble employé des chemins de fer, trouve, dans le centre de triage où il travaille, un sac d’argent qu’il remet aux autorités. Ce acte honnête et désintéressé lui vaut d’être convoqué au ministère des transports afin d’être officiellement félicité lors d’une conférence de presse. Tzanko se dit qu’il en profitera pour évoquer les vols de carburant dont il est témoin sur son lieu de travail et l’impunité dont ils bénéficient. De plus, afin qu’il puisse passer à son poignet la montre que va lui remettre le ministre devant les caméras, les employés du ministère lui enlèvent la sienne, cadeau de son père et, forcément, l’égarent. Ces deux actes, anodins en apparence, vont servir à asseoir la démonstration qu’au pays des aveugles, les borgnes sont voués à être éliminés parce qu’ils osent voir d’un seul oeil au lieu de suivre la norme. C’est un déluge de catastrophes et de pressions qui va en effet s’abattre sur le pauvre Tzanko, entre le ministre qui n’a pas envie qu’on vienne lui parler de malversations dans ses services, la chef du personnel responsable de la perte de la montre, qui ne comprend pas l’obstination de ce simplet à vouloir récupérer une breloque et ses collègues, mécontents que quelqu’un ait attiré l’attention sur leurs petits traffics. Evidemment, on pense à ces films poil-à-gratter, à l’humour noir imperceptible, qui caractérisent le voisin roumain. Il existe toutefois de petites mais réelles différences de fond entre les deux : dans les films roumains, le plus souvent, les hommes sont responsables, collectivement et par leurs actes individuels, de la déliquescence du système. Chez les Bulgares, la responsabilité est inversée et ce serait plutôt un système vicié jusqu’à la moëlle qui oblige les individus à s’adapter à ses contraintes et broie impitoyablement celui qui s’y refuse. Qui plus est, là où les Roumains se veulent d’un naturalisme et d’un réalisme implacable, ‘Glory’ n’hésite pas à forcer le trait pour plus de lisibilité : la chef du personnel est une personnalité carriériste dans ce qu’elles peuvent avoir de plus détestable et la simplicité de Tzanko en fait forcément quelqu’un de fruste et un peu arriéré, pas du tout à sa place dans un contexte urbain moderne. Si on y ajoute une mécanique parfois artificielle, qui semble “forcer la main� au scénario pour qu’il aboutisse à l’endroit prévu, il est clair, sans vouloir envenimer la haine séculaire entre les deux nations, que la Roumanie possède quelques coups d’avance sur son voisin en matière de cinéma.
    Vassili A.
    Vassili A.

    32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    Comment on vit quand on s'appelle Tsanko et qu'on est un cantonnier, modeste employé des chemins de fer bulgares.
    Sa vieille montre est perdue par les responsables de la cérémonie au ministère ds transports lors de la remise d'une montre en récompense pour ses services.
    Il veut la récupérer cette vieille montre de fabrication russe « Slava » (Gloire, ou Glory en anglais), c'est un cadeau de son père, témoignage d'une époque où on faisait des cadeaux qui durent toute une vie, la nouvelle montre est très moderne, mais en plastique et elle ne fonctionne pas au bout de quelques jours. C'est la responsable de la communication du ministère qui va gérer la crise.La scène de cette femme qui se change en vitesse en se cachant derrière le drapeau européen , à mourir de rire, n'est ce pas la Bulgarie d'aujourd'hui ?
    Ce voyage en Bulgarie est vivifiant même si les choses sont cruelles par moment. Alors, Glory…
    gloire au cantonnier Tsanko, gloire à la Bulgarie, gloire au cinéma...
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2018
    Le film nous montre une Bulgarie j’espère un peu caricaturale croulant sous une corruption généralisée et souvent minable, dominée par des apparatchiks inconséquents…
    Un geste honnête de Tsanko, un brave cantonnier, est exploité par l’administration pour faire oublier le climat de prévarication. On décide donc de lui offrir publiquement une montre ; pour que ce don ait l’air utile, on lui retire sa vielle montre… Problème, la nouvelle montre ne marche pas, mais les efforts de Tsanko pour se faire rendre l’ancienne sont fort mal pris par la police et l’histoire tourne au cauchemar pour Tsanko.
    Jolie fable ubuesque et désespérante.
    NB Glory m’a donné envie de revoir ‘’La Prime’’ de Serguei Mikaelian, film soviétique de 1974, qui avait un scénario quelque peu comparable.
    FaRem
    FaRem

    8 593 abonnés 9 496 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    "Glory", un titre à double sens, l'un pour la gloire dont Tzanko ne va en tirer que les mauvais côtés et l'autre pour le nom de cette montre au centre de tous les problèmes. Un film à la fois triste, terrible et révoltant, mais aussi cynique, absurde et parfois amusant. "Slava" ou comment passer d'un héros sans que cela soit désiré à une victime collatérale d'une guerre politique dont on ne peut en sortir indemne. Tzanko n'a rien demandé, il a ramené une grosse somme d'argent trouvée pendant qu'il effectuait son travail sur les chemins de fer alors qu'il pouvait tout garder pour lui et la seule récompense qu'il reçoit autre que cette montre ridicule, c'est d'être traité comme un moins que rien alors que lui ne voulait que reprendre sa vie et récupérer cette montre donnée par sa mère qui est son seul bien auquel il tient. En plus du portrait de ce simple citoyen, les deux Réalisateurs dressent le portrait de Julia Staykova, qui en plus de son métier de responsable des relations publiques cherche à avoir un enfant, et dans un sens plus large de ce métier et du monde politique dont ils dénoncent les dérives, les inégalités sociales ainsi que cette "distance sociale". Le film est très réaliste donc il y a quelques longueurs seulement lorsque le sujet se recentre sur l'essentiel, l'histoire est très efficace, intéressante et pertinente en plus de surprendre lors de sa dernière partie. En somme, un très bon film porté par d'excellents acteurs.
    Louis V
    Louis V

    29 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Ce procédé anti-cinématographique qui est l'utilisation partielle de la parole confère au film une certaine puissance. L'aphasie complète progressivement, arrivée au climax, explose tout comme le personnage, rebelle contre la société ( et contre le film qui lui confère une telle place? ) qui pour le peu qu'il a se bat jusqu'au bout. Le grand message du film est de ne pas se mêler aux hautes strates du pouvoir capitaliste desquelles nul ne ressort indemne.
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mai 2017
    Un film en forme de règlement de compte, avec tout ce que cela peut charrier de déplaisant. L'entame n'est pas mauvaise, mais on comprend vite que les personnages ne sont ici que des pantins au service d'une thèse national-misanthrope (tout ce qui est bulgare est corrompu), et qu'ils n'auront aucune marge de manœuvre, enfermés dans la trame d'un scénario cadenassé. Et c'est l'ennui qui s'installe alors, puis le cède à une franche répulsion, car à force de n'avoir aucun souci pour la moindre crédibilité psychologique, le couple de réalisateurs achève de rendre le film aussi antipathique que ses protagonistes. La fin est particulièrement gratinée dans le genre "faisons les malins à bon compte". On est très loin de Tarentino ou des frères Coen, qui savent rendre jubilatoire le même genre d'intrigues tordues.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2017
    Superbe idée de scénario, "la garce et le cheminot" mais film raté. très mal filmé, caméra a l'épaule ça lasse énormément et des scènes interminables sans intérêt , vouloir dénoncer la corruption est très louable, mais c'est brouillon avec ses deux histoires parallèles ( la conception in vitro de la garce) et (l'aventure peu glorieuse du cheminot) un excercisse de style sans intérêt pour une histoire qui méritait beaucoup mieux.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2017
    Très bon état des lieux d'une certaine société bulgare, où comme dans beaucoup de pays, les classes émergentes s'enrichissent souvent au détriment des plus démunis. Outre la corruption, le film dénonce un certain égoïsme avec un personnage féminin particulièrement odieux. Le personnage principal est assez touchant dans sa démarche. Le film pâtit cependant d'une réalisation assez moyenne, avec notamment certains plans à l'épaule pas forcément judicieux ici.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2017
    on est pris saisi par le personnage central dont les multiples failles le rendent attachant, prophétique au milieu d'une société corrompue et où l'univers politique apparaît machiavélique . Original, décalé et pourtant si proche.
    Anne M.
    Anne M.

    71 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2017
    « Glory » est une marque imaginaire de montre, en réalité « Slava ».

    La réalisation, peu centrée sur l’esthétique peut rebuter, ainsi que quelques longueurs.

    Je pense ceci dit qu’il faut vraiment passer outre ces deux points parce que l’histoire, écrite au vitriol, avec de l’humour, une part de burlesque et de nihilisme est édifiante.

    Un honnête et humble cantonnier des chemins de fer bulgares par excès d’honnêteté se voit pris au piège dans un engrenage de situations conséquentes de sa probité.

    J’ai beaucoup aimé l’acteur, ce barbu candide, soignant ses lapins comme s’ils étaient ses enfants, riche seulement d’une montre de marque, héritée de son père.

    Le système est kafkaïen et corrompu, alors qu’il se flatte d’être européen.

    Ce ton, cette absence de complaisance, ce regard réflexif caustique se retrouve dans d’autres fils d’Europe orientale (« Baccalauréat », « le trésor »…) et me fait aussi penser à certains films latino-américains (« les nouveaux sauvages »). Vraiment à découvrir.
    lionelb30
    lionelb30

    434 abonnés 2 589 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Tres frustrant. Tous les ingredients pour faire un bon film , style pot de terre contre pot de fer , de denoncer la corruption ou de traiter cela par l"absurbe mais c'est trop timore , pas assez virulent et ajouter la fin rate , dommage.
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