Votre avis sur Hotel Artemis ?
3,5
Publiée le 28 juillet 2018
Hotel Artemis est une bonne surprise de l’été. Porté par son gros casting, ce film a en plus un univers plutôt intéressant qui nous rappelle Sin City et John Wick. Contrairement à ces derniers, cet univers semble ne pas être totalement exploité, on sent que le potentiel est plus grand que ça, mais c’est une très bonne entrée en matière ! Les personnages sont plutôt intéressants, on voudrait aussi en savoir d’avantage sur eux ! Le rythme est quant à lui correct, sans être très soutenu, il capte suffisamment notre attention pour nous maintenir concentré. Le scénario est plutôt simple, basé surtout sur le concept de cet hôtel/hôpital, ça fait tout à fait l’affaire ici. Bref, un film assez convaincant malgré la frustration de sentir qu’il aurait pu aller plus loin. On espère qu’il marchera au box-office mondial histoire de voir une suite qui pourrait approfondir tout ça !
4,0
Publiée le 27 juillet 2018
Un huis clos qui débute de façon classique, avec un décor esthétique, planté dès la première demi-heure du film.
La conclusion de cette pièce, comme tout film explosif, se fait à coup de hache et autres ustensiles tranchants.
L'atmosphère est travaillée et le jeu d'acteur aux "petits oignons". Un coup de cœur spécial pour le gros bras et la tueuse implacable.
Film dont on ressorts détendu et envieux d'une probable suite.
2,0
Publiée le 16 décembre 2021
La promesse de ce thriller de science-fiction semblait au départ plutôt alléchante avec quelques atouts dans son jeu comme la présence de Jodie Foster et Jeff Goldblum ou bien ce huis clos excitant dans un hôpital futuriste de 2028.
La première moitié du film fait le job en installant tous les personnages dont une Jodie Foster vieillie incarnant une infirmière gardienne d'un établissement de soins vraiment particulier.
Non seulement l'ambiance générale est vraiment sombre, tant sur le plan de la luminosité (les scènes sont toutes de nuit ou en intérieur mal éclairé) que sur le plan de la violence banalisée dans ce Los Angeles du futur, mais en plus la seconde partie tombe lentement dans un fouillis de situations sans tension ni enjeu.
Le dénouement n'est du coup pas vraiment captivant, j'oublierai assez vite cette oeuvre qui m'a vraiment laissé un goût amer malgré quelques efforts intéressants de créativité sur les équipements médicaux d'un futur possible.
--> Site CINEMADOURG <--
Jean Baptiste D.

3 critiques

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4,0
Publiée le 26 juillet 2018
C’est film simple mais efficace avec de belles scènes d’action un beau jeu d’acteur et d’actrice avec un scénario efficace
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 26 juillet 2018
Synopsys pas du tout en adéquation avec le film. Alors qu'une émeute bat son plein dans le los angeles de 2068, 4 voyous braquent une banque et ça tourne mal. Le cerveau de la bande et son frère s'en sortent de justesse mais sont blessés par balle. Seule option pour des criminels : aller se faire soigner à l'artemis hôtel, clinique clandestine qui ne soigne que les hors la loi. Cette clinique est tenue par une seule infirmière aidée de son garde du corps. Elle impose plusieurs règles.
1) Pas d'armes à feu dans la clinique
2) Pas de menace envers le personnel médical
3) Les patients ne doivent pas s'entretuer

C'est donc dans un univers à la John Wick (Beaucoup moins développé) que le film évolue, quasiment en huis clos. Le film touche à plusieurs domaines (action, sf, drama) sans jamais s'y abandonner totalement. Le début du film est prometteur mais on laisse très vite de côté l'univers qu'on voudrait approfondir pour s'intéresser aux personnages un peu creux et fortement stéréotypés auxquels on a du mal à s'attacher. Dommage, l'idée de départ était bonne.
3,0
Publiée le 26 juillet 2018
Alliant film d'anticipation de par son contexte et pur film d 'action de par son récit simple et efficace. Le scénario se repose trop sur un passé qu'on voit venir avec de gros sabots (flash-backs inutiles et lourds), tandis que les uns s'attachent à d'autres un peu trop vite. Si les décors et le climax sont bons avec un contexte de chaos il est dommage que l'ambiance au sein de cet hôpital et les règles soient si peu étoffés. Néanmoins, on s'attache notamment au duo Bautista/Foster, tandis que le charme vénéneux de Sofia Boutella fait une fois de plus des merveilles. Ce film reste bancal mais s'avère un péché mignon popcornesque bien sympathique.
Site : Selenie
3,0
Publiée le 26 juillet 2018
Dans un futur proche, alors que Los Angeles est en proie à des émeutes d'une violence terrible, plusieurs criminels trouvent refuge dans un hôtel un peu particulier : moyennant le prix d'une carte de membre, les criminels peuvent s'y rendre pour y bénéficier des meilleurs soins médicaux en toute discrétion dans un lieu où le port d'armes est interdite. Mais cette nuit, spécifiquement avec les gens qui y sont réunis, la violence risque d'éclater à l'hôtel Artemis... Première réalisation de Drew Pearce (qui fut notamment co-scénariste sur "Iron Man 3" et "Mission : Impossible - Rogue Nation"), ce film d'anticipation sans prétention déploie un concept et des personnages intéressants qu'il peine malheureusement à porter jusqu'au bout. En effet, si le film est réussi dans ses choix de casting (quel bonheur de revoir Jodie Foster !) et dans l'exploration des failles de ses personnages (Sterling K. Brown et Sofia Boutella sont à ce titre particulièrement bons), il peine malheureusement à trouver un vrai souffle, n'exploitant pas jusqu'au bout l'intégralité de son concept et de ses personnages. C'est dommage car il y a quelques belles idées à l'écriture et à la mise en scène (l'ambiance est assez réussie), offrant un divertissement fort sympathique mais qui aurait pu être encore mieux.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 26 juillet 2018
si ce n'est pas un nanard , ce n'en est pas loin ; l'histoire ne tiens pas debout , evec des gadjets de sf et d' autre de brocantes scenario branland, et inconsistant , même jodie foster que j'adore est completement a coté de ses pompes... à eviter
2,5
Publiée le 26 juillet 2018
Déçu malgré le thème et le casting, je m'attendais à un certain suspense (genre qui veut tuer qui). Les personnages un peu caricaturés, pas suffisamment attachants. Reste le plaisir de retrouver Jodie Foster sur grand écran. Le film traine, m'a paru curieusement long malgré sa durée moyenne.
4,0
Publiée le 26 juillet 2018
Los Angeles en plein apocalypse. une infirmière "Jodie Foster" stupéfiante géré un hôpital pour gangsters. filmé quasiment en bleu et rouge tres glauque ce presque huis clos est étouffant et sublime. la réalisation tourne au brio à chaque plan, c'est inventif, créatif,magistral.les comédiens juste époustouflants, mais attention la violence est au détour de chaque scène. c'est un cri dans la nuit en cet été de canicule - fabuleux.
1,0
Publiée le 26 juillet 2018
Juin 2028. Los Angeles est à feu et à sang après que CleanWater, la compagnie privée chargée de la distribution d'eau, a  annoncé l'interruption du service.
Pourtant, tandis que le chaos règne à l'extérieur, une journée comme une autre commence à l'hôtel Artemis, une clinique ultra-moderne dont l'accès est strictement réservé à ses membres, des criminels en cavale qui cherchent à se faire soigner en toute discrétion.
L'infirmière en chef Jean Thomas (Jodie Foster) secondée par le fidèle Everest (Dave Bautista) fait la tournée des chambres : un nouveau riche particulièrement impoli (Charlie Day), une mystérieuse Française qui se révèlera vite être une tueuse à gages (Sofia Boutella), un braqueur de banques et son frère (Sterling K. Brown).
Mais tout va se compliquer quand le propriétaire des lieux, KingWolf (Jeff Goldblum) et son fils (Zachary Quinto), s'annoncent.

Voilà bien longtemps qu'on n'avait plus vu Jodie Foster, en tous cas, dans le rôle principal. Drew Pearce est derrière la caméra, qui a ecrit le scénario de quelques fameux blockbusters ("Mission Impossible - Rogue Nation", "Godzilla", "Iron Man 3"). Cliff Martinez ("Neo Demon", "Only God Forgives", "Drive") signe la musique. On en avait l'eau à la bouche et le pot de pop corn bien rempli.

Quelle ne fut notre déception. Car cet "Hotel Artemis" est un nanar couturé de défauts. Au point qu'on se demande pourquoi, à un moment de la production, quelqu'un (le stagiaire de troisième ?) n'a pas dit : "Arrêtez tout !"

On a beau se creuser la tête, on n'y trouvera rien à sauver, si ce n'est peut-être ce lieu original - qui n'est pas sans rappeler le "Million Dollar Hotel" de Wim Wenders. Mais passée la première demie-heure, une fois que le scénario s'est mis en place, que les principaux personnages ont été introduits, l'histoire se déroule mollement. Le terrible traumatisme que cache l'infirmière Jean Thomas, qui l'empêche de franchir la porte de la clinique où elle vit terrée depuis des années, est si prévisible que sa révélation laborieuse ne surprendra personne.

Le seul intérêt du film : retrouver Jodie Foster et Jeff Goldblum, constater qu'ils ont beaucoup vieilli (elle surtout défigurée par un épais maquillage), mais qu'ils n'ont rien perdu de leur talent.
2,5
Publiée le 25 juillet 2018
C'est une déception pour moi.
J'attendais ce film avec impatience et au final je n'ai pas adhéré.
Le début commence parfaitement bien, la première demi-heure est géniale.
Puis tout part en vrille ensuite.
Cela devient compliqué, ridicule, trop violent, abrutissant.
Heureusement et c'est le bon point et le grand atout du film, Jodie Foster est toujours aussi excellente, elle a un rôle super qui lui va parfaitement bien.
3,0
Publiée le 25 juillet 2018
Sorte d'équivalent médical du Continental, l'hôtel de la saga "John Wick", le lieu dénommé "Hotel Artemis" est en réalité la façade d'une clinique-forteresse secrète pour criminels VIP dans un Los Angeles futuriste dévasté par des émeutes d'une ampleur apocalyptique. Alors que le chaos règne à l'extérieur, le bâtiment est encore épargné grâce aux règles immuables mises en place par son infirmière en chef pour gérer ses patients plus que particuliers. Mais le hasard et les objectifs précis de certains vont faire dégénérer la situation...

D'abord, reconnaissons-le, ce premier film de Drew Pearce emporte instantanément notre adhésion avec son contexte futuriste au bord de l'implosion qui menace à tout moment de déborder sur un apparent havre de paix de malfaiteurs pour le transformer en cocotte-minute bouillonnante. Dans le genre point de départ attractif, "Hotel Artemis" fait très fort ! D'autant plus que l'environnement n'est pas avare en détails assez géniaux (les décors d'une autre époque, les pseudos, les règles du bâtiment, ses équipements ultra-modernes, ses passages secrets...) lui conférant une ambiance aussi rétro-futuriste que dichotomique de la représentation d'un avenir pessimiste plus conventionnel.
Ensuite, "Hotel Artemis" réussit plutôt brillamment les présentations avec sa galerie de personnages à la fois savamment hétéroclites et volontairement stéréotypés afin de se rapprocher des figures d'une certaine idée figée du film noir collant parfaitement avec l'esprit recherché. Le casting complètement fou à cette image (Jodie Foster, Sterling K. Brown, Dave Bautista, Sofia Boutella, Charlie Day, Jenny Slate, Jeff Goldblum, Zachary Quinto) est sans doute d'ailleurs une des plus-values essentielles du long-métrage. Par exemple, le personnage de Jodie Foster a beau être affublé du trauma le plus banal qu'il soit (scénaristiquement parlant, bien entendu), les grands yeux embués de l'actrice suffisent à nous faire ressentir en l'espace d'un instant le fardeau de la douleur accompagnant cette infirmière. Il en est de même pour Sofia Boutella apportant son charisme dévastateur dans son rôle de tueuse à gages française la plus classe de tous les temps, Charlie Day canalisant son énergie comique dans un rôle de pile électrique insupportable pour ses nouveaux colocataires, Jeff Goldblum jouant avec sa coolitude légendaire pour traduire la cruauté dissimulée de son personnage et ainsi de suite, tout ce petit monde paraît se fondre dans cet univers avec une délectation contagieuse. La mise en place est donc des plus alléchantes pour que cet "Hotel Artemis" puisse s'embraser de toutes parts pour notre plus grand plaisir !

Alors pourquoi diable ressort-on du film avec ce sentiment d'une promesse à moitié tenue ? Probablement parce que "Hotel Artemis" passe beaucoup trop de temps à tisser les liens de l'énorme concours de circonstances réunissant tous ces personnages au même moment dans la clinique plutôt que de se focaliser sur l'explosion qui en découle. Évidemment qu'il est intéressant d'exposer les motivations de chacun avant de les faire s'entrechoquer ensemble tels des flacons de nitroglycérine mais le problème est que la plupart d'entre elles ne sont pas vraiment originales ou surprenantes, il en ressort un empilement de situations attendues pour expliquer les objectifs de l'ensemble des protagonistes et que le film prend bien trop longtemps à exposer. Quelques-unes sortent heureusement du lot pour maintenir notre intérêt mais il arrive un moment où l'on n'espère plus qu'une chose, c'est que la situation dérape le plus vite possible pour redonner un coup de fouet à un film qui le mérite tellement vu ses prémices.

Ce sera bien sûr dans la dernière partie que les choses se corseront enfin mais, là encore, ce ne sera pas aussi fou que prévu. Quelques affrontements nous en donneront pour notre argent (mention spéciale à une Sofia Boutella déchaînée) et cette conclusion sera satisfaisante malgré tout mais il manquera clairement ce petit grain de folie que l'on réclamait sans cesse et qui aurait pu emporter "Hotel Artemis" dans les sphères de la série B hautement jouissive.

Le séjour dans cet "Hotel Artemis" aura tout de même été éminemment sympathique mais l'établissement disposait de tels atouts et occupants qu'on était en droit d'en attendre bien plus.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 25 juillet 2018
Le premier long-métrage de Draw Pearce se situe à Los Angeles, en l'an 2028, et plus précisément à l'hôtel Artemis, lieu dans lequel une infirmière âgée (Jodie Foster) s'évertue à soigner des criminels de toute sorte. Les criminels se verront offrir une place à l'hôtel sous condition de se déposséder de leurs armes, de ne pas insulter le personnel ou de ne pas tuer les autres patients.

Pour pimenter l'intrigue, Draw Pearce place sa Los Angeles dans un contexte d'instabilité sociale, avec de multiples et violentes émeutes nées de la privatisation de l'eau, plongeant ainsi son film dans une ambiance de thriller d'anticipation.
À partir de ce postulat, l'action du film se focalisera principalement sur l'hôtel, ses environs proches ainsi que sur la galerie de personnages haut en couleurs.
L'infirmière, accompagnée d'Everest (Dave Bautista), s'attardera à soigner ses patients tout en faisant preuve d'une jolie répartie à base de quelques punchlines bien senties, même si derrière ce masque jovial se cache une tragédie qui la ronge depuis de nombreuses années.

Dave Bautista pour sa part, se contentera principalement de jouer les gros bras même s'il montrera à plusieurs reprises une profonde sympathie et du respect envers l'infirmière.

La galerie des malfrats n'est pas en reste avec deux frères voleurs, une assassine, un vendeur d'armes ainsi que Wolfking, big boss des criminels de Los Angeles et ses sous-fifres. De quoi créer des étincelles avec des affrontements verbaux et musclés plutôt nombreux et convaincants.

Le principal attrait de ce projet est l'ambiance: Une bande originale aux consonances synthwave, une photographie sombre et classe (versant légèrement dans le cyberpunk) et un hôtel créé en studio mêlant style ancien et ajouts futuristes qui sonne vrai.

Mais une fois acclimaté à ce contexte oppressant et inhospitalier, on fait face à une intrigue finalement convenu (académique diront certains) de thriller et de quelques deus ex machina venant décoincer l'intrigue. Rien dans le récit ne marquera les esprits, rien à capturer non plus au niveau des thématiques au cours de cette (chouette) heure et demi de film. Reste alors un cadre original, une ambiance soignée et des personnages qui lorgnent vers le "plutôt convaincant".
De bons atouts (et quelques faiblesses) font de cet Hotel Artemis un film 3 étoiles (et demie).
4,0
Publiée le 25 juillet 2018
Vous aimez les films d’action et d’anticipation, vous cherchez à vous divertir sans réfléchir mais avec une production originale, maîtrisée et sans accrocs ? « Hotel Artemis » est fait pour vous. Dans la sinistrose ambiante qui règne dans les salles de cinéma depuis un mois ou deux, que ce soit pour les blockbusters comme dans le cinéma indépendant, cette série B de luxe fait figure d’oasis et de vision paradisiaque. Attention, ce premier film écrit et réalisé par Drew Pearce n’est pas un chef-d’œuvre ni un immanquable, certes. Mais à l’instar et dans le même genre que « Equilibrium » il y a quinze ans ou « Profession Profiler » cinq ans après, c’est le type de petite bobine intelligente, pêchue et ultra distrayante qui peut vous sauver votre été cinéma. Car on ne s’ennuie pas une seule seconde en la regardant et on prend un plaisir monstre.

Le film n’est pas parfait, loin de là, comme le montre le premier quart d’heure qui s’avère un peu fouillis et laborieux. Ensuite, il y a un manque de budget flagrant qui empêche des scènes d’action plus impressionnantes et des extérieurs plus ambitieux en rapport avec le contexte (émeutes générales à Los Angeles). De la même manière, « Hotel Artemis » bâtit une mythologie intéressante mais de nombreuses pistes ne sont pas exploitées et nous laissent sur notre faim. Certains points du scénario auraient pu être passionnants si le film durait une demi-heure de plus (la privatisation de l’eau et de la police, l’histoire du Wolfking, …). D’ailleurs, pour ceux qui ont vu « John Wick » et sa suite, ce long-métrage semble être le spin-off de la saga avec Keanu Reeves se focalisant sur ce fameux hôtel pour criminels. Pompage éhonté ou hommage, dans tous les cas on adore. On adore parce que cette histoire est excitante, bourrée de codes et de détails amusants et/ou jubilatoires (le nom des chambres, les règles, …) mais surtout parce que Pearce emballe son film comme une série B à l’ancienne, maîtrisée et rythmée de bout en bout.

Une fois l’histoire lancée et le rôle de chacun attribué, on sent que tout cela va finir en eau de boudin et la tension monte crescendo jusqu’à un final explosif. Les combats sont parfaitement chorégraphiés et filmés (on y voit quelque chose), Sofia Boutella montrant encore une fois après « Atomic Blonde » ou « Kingsman » l’étendue de ses talents dans ce domaine. L’atmosphère et l’esthétique du film sont cohérents, décrivant sans la montrer une Cité des Anges gangrenée et au bord de l’asphyxie. Quant à l’hôtel, s’il l’on voit peu de décors, il y règne une ambiance à la fois horriblement putride et délicieusement chic qui attire l’œil. Enfin, le casting de « Hotel Artemis » est épatant et tous ces bons acteurs sont pour beaucoup dans la réussite du film. Les personnages sont un peu plus fouillés qu’à l’accoutumée dans ce type de production bis mais ce sont les acteurs qui les incarnent qui donnent le la. Ils parviennent même le temps d’une ou deux scènes à donner de l’émotion là où on n’en attendait pas. Et bravo à Jodie Foster (très rare sur les écrans) d’avoir accepté de jouer un rôle important dans un premier film de genre à petit budget. On sent l’humilité d’une actrice complète et accomplie. En bref, « Hotel Artemis », c’est le plaisir pas si coupable que ça de cet été.

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