Un film au scénario bien faible pour un récit confus et mal fagoté. Des personnages arrivent dont ne sait pas où pour se réfugier dans hôtel /hopital réservé au voyous VIP. L'idée aurait pu être intéressante mais le scénario est trop embrouillé, et les personnages mal définis. La 1ere heure est soporifique , on ne comprend pas . Un petit secret s'éclaircira dans la dernière demie heure , mais ne change pas le fonds. Le côté SF, fin du monde n'apporte absolument rien et n'est pas vraiment utilisé. Jodie Foster est très bien mais n'arrive pas à sauver le film.
L’avis est finalement très court et c’est à l’image du film que l’on découvre. Hotel Artemis avait quelques bonnes idées et cela ne se limitera qu’à cela, car finalement, on survole totalement les quelques idées et l’univers que l’on a créé à côté. Jodie Foster s’en sort avec son personnage qui a de la profondeur et Sofia Boutella sauve les deux pauvres misérables scènes d’action. Drew Pearce livre un film totalement impersonnel et un scénario qui manque son sujet.
Enfermer ses personnages dans un lieu commun pour faire exploser les fortes personnalités et mettre en place un jeu de chat et de la souris est un recours narratif plutôt commun. Maintes fois utilisés au cinéma, il est surtout issue de la littérature et des Dix petits nègres d'Agatha Christie mais ce procédé semble revenir à la mode dans des contexte qui semble similaires. Il y a d'abord ce Hotel Artemis, premier film du jeune Drew Pearce qui s'est fait connaitre en co-scénariste d'Iron Man 3 et de Mission: Impossible Rogue Nation, puis plus tard dans l'année il y aura Bad Times at the El Royale de Drew Goddard. Deux films qui viennent placer des criminels au sein d'un même hôtel pour les regarder imploser. Pearce lui choisit la voie de l'anticipation pour son film avec l'ambition clairement affiché d'accoucher d'une série B dans la plus pure tradition carpenterienne.
C'est d'ailleurs le principal défaut de cet Hotel Artemis, c'est à force d'afficher sans vergogne ses influences, il perd toute once d'originalité. Le contexte socio-politique sur le point d'imploser n'est pas sans rappeler certaine thématique de Carpenter mais ici cela reste une toile de fond pas développée, l'hôtel symbole d'un réseau criminelle qui sévit en parallèle du nôtre rappelle John Wick et son univers tandis que la construction narrative en elle-même évoque pleinement les écris d'Agatha Christie. Finalement, le film ne sera jamais vraiment plus que ce qu'il n'affiche et ne peut pas vraiment compter sur des personnages assez peu épais pour venir le gonfler. La relation entre l'infirmière et son aide soignant est plutôt réussie mais lui ne reste que monsieur muscles tandis que elle se voit affublé d'un passé lourd attendu et d'une névrose assez mal gérée et qui sert plus de ressort narratif plutôt que d'un vrai élément qui fait évoluer le personnage. Les autres ne sont pas forcément mieux servis, reste des stéréotypes et ne sont pas assez nombreux ni assez intéressants pour que le film joue sur un quelconque suspense. On a le criminel repenti, la tueuse à gage qui a dû cœur, le riche mégalo détestable, le baron du crime très méchant et son fils qui rêve de suivre ses pas. C'est à peut près de tout ce dont se compose le film et il jouera exactement les scènes dont on s'imagine avec un tel rassemblement de personnages. Heureusement le casting est plutôt en forme et offre tous le meilleur d'eux-mêmes, de la cool-attitude d'un Jeff Goldblum de passage au cabotinage de Charlie Day en passant par l'efficacité monolithique de Dave Bautista tout y passe pour notre grand plaisir. Surtout que le trio principal fonctionne à merveille permettant à Jodie Foster de briller dans un rôle dont on a pas l'habitude de la voir, de donner à Sofia Boutella un vrai rôle badass à sa hauteur tandis que Sterling K. Brown fait office de révélation avec son naturel et son flegme qui le rendent vraiment attachant.
Avec ça, Drew Pearce compose une réalisation solide. On reste sur une série B assez fauché mais le rendu n'a jamais à rougir face à des productions parfois plus massives. Sans pour autant développer une véritable identité, le tout fait le job accompagné d'une bande son de qualité. Dommage que la mise en scène reste assez plate au final. Drew Pearce mise avant tout sur l'ambiance et le suspense même quand il n'a pas le matériel pour, ce qui fait que le tout prend le rythme d'un slow burn et même si on ne peut pas parler de longueurs, une approche plus punchy aurait sans doute été plus pertinente. Surtout que quand l'action se déclenche enfin, Pearce signe des séquences assez peu lisibles et qui manque d'envergure. Hormis l'échauffourée de Sofia Boutella qui vaut vraiment le déplacement. L'ensemble n'est jamais raté mais on reste clairement face à une première réalisation qui va avec ses maladresses et il est dommage qu'après avoir été un dialoguiste et scénariste plutôt capable, Pearce n'a pas totalement misé sur ça pour asseoir la qualité de son film.
Hotel Artemis est une série B efficace et plutôt plaisante à suivre mais elle ne sera jamais bien plus que cela. Le scénario est attendu, ne tire pas profit de son contexte et se pare de personnages assez creux même si ils sont tenus par un casting très en forme. De plus Drew Pearce ne brille pas par la qualité de sa mise en scène, car même si il démontre avoir les épaules pour une réalisation solide, il fait les mauvais choix sur la tonalité et le rythme de son film. Hotel Artemis aurait gagné à être une oeuvre plus pêchu et rentre dedans car sa tentative de se jouer en film d'atmosphère se retourne assez souvent contre lui. Cela reste quand même plutôt plaisant de voir un film qui essaye de prendre son temps pour poser des personnages et une ambiance mais cela aurait été plus gratifiant si tout ça avait eu un peu plus d'épaisseur.
quel dommage... Un gros casting au rendez vous, une super bonne idée de naration, mais le film décolle pas.. On vous dit qu'un hôtel hôpital est bourrer de tueur à gage, on s'attend à ce que sa se bastonne un minimum.. mais non. les 15 dernières minutes sont rythmé sinon le reste est trop mou à mon goût. passer votre chemin. Je met 3 étoiles pour une jodie Foster au top malgré tout.
Original et doté d'un casting au poil (et juste ce qu'il faut de folie). Pur rejeton des films des années 90 et à milles lieux des blockbusters actuels. Hôtel Artémis est un film généreux qui se laisse regarder sans temps morts. Une bonne surprise.
un bon thriller avec un casting huppé mais au final malgré ce gros potentiel le film nous laisse sur notre faim. c'est dommage car les personnages plus étoffés nous auraient servis un superbe thriller futuriste. mais bon y a de belles scènes tout de même.
Je suis consterné, comment la sublime Jody Foster a pu se compromettre dans un tel navet ... Et pire encore, pourquoi (et pour combien) les critiques professionnels n'ont pas dit toute la vérité sur cette daube ?
Drole de film avec une ambiance futuriste proche assez pessimiste et presque en huis clos.Les acteurs sont pas mal mais l'histoire dans la duree est inegale et pas vraiment credible.En tout cas reste un cote original.
Original, ce film m’a un peu fait rêvé, mais pas trop quand même. On a ici un film d’action déguisé, avec en fond un paysage apocalyptique sans en savoir trop, et des personnages tous haut en couleur. Entre Cluedo et American Horror Story, ce n’est pas le film de l’année mais mérite qu’on s’y attarde.
Film américain donc tout est trop Trop violent musique trop présente Parfois cucul la praliné Il n'y a décidément plus rien pour moi au ciné Je suis trop vieux
Des acteurs tous au même diapason d’une histoire originale ( Jodie Foster toujours excellente dans un rôle inattendu et nouvelle dans ce registre pour elle ... jurant , buvant et méconnaissable) . Des dialogues incisifs et une photographie bien stylisée. Il manque une bonne vingtaines de minutes au films pour nous donner un énorme plaisir. Mais petit film indépendant sortant du lot de tout ces films d’été calibrés.
Hotel Artemis est un film dont je n'avais jamais entendu parler avant sa sorti cette semaine. Et franchement, le film vaut le coup d'œil. Mélange de thriller et de SF, j'ai adoré l'univers du film, avec ce petit côté apocalyptique qui me plaît fortement. C'est sombre, dangereux, violent.... Le sentiment d'insécurité règne en maître tout le long du film. La tension est bien gérée et ne faiblit pas sur toute la durée. Pour ceux qui cherchent de l'action n'y compter pas trop, il n'y en a réellement qu'à la fin. Le film mise avant tout sur L'atmosphère crasseuse et tendu. L'hôtel est géré par une infirmière jouée par l'excellente Jodie Foster, j'ai adoré son personnage jouant sur le cynisme et une pointe d'humour noir. On s'attache très facilement à elle. J'ai beaucoup aimé le personnage de Sofia Boutella aussi, aussi mystérieuse que dangereuse. Elle nous donnera quelques scènes de bastons bien chorégraphié et fun. Le seul gros problème du film à mon goût est son manque de profondeur aux niveaux des personnages, on en sait trop peu sur eux c'est un peu dommage à ce niveau là. Le seul personnage développé du film est la gérante de l'hôtel. J'ai beaucoup apprécié revoir Jeff Goldblum dans un petit rôle, j'aime bien cet acteur. Malgré un scénario un peu mince et le manque de profondeur des personnages, j'ai vraiment passé un excellent moment devant ce film. Pas parfait, il manque ce petit truc pour en faire un must, mais j'ai un petit coup de cœur pour ce film. A voir.
Voici un petit polar américain pour cet été. Si le film n'a clairement pas l'intention de révolutionner le genre, il se permet de s'inspirer de plus grands et tenter de refaire de même avec un budget plus réduit. Le point positif est que le réalisateur a tout latitude dans la manière d'illustrer son propos. Si la mise en scène est pourrie, que l'histoire n'a pas de fin, ou que les personnages importants meurent bêtement, c'est la décision de l'auteur et non d'un producteur. Et c'est paradoxalement toute les limites du film : le scénario n'est qu'un vague prétexte à un huit-clos entre malfrats, qui finira inexorablement en bain de sang. Le réalisateur essaye d'enrichir l'univers du film, en imaginant un Los Angeles de 2029 où la police et l'eau potable ont été totalement privatisé au point que les gens finissent par crever par milliers. Mais les malfrats du film semblent bizarrement étranger à cette situation, ce qui contredit les prémices du film. Le réalisateur essaye de créer un passé à ses quelques protagonistes (sauf pour l'infirmier joué par Dave Bautista, bizarre aussi). On sent que le film manque de densité, que le réalisateur ne sait pas vraiment dans quelle direction aller, ni comment ses gérer ses protagonistes, leur faisant faire des choses illogiques et contradictoires avec les règles de la diégèse. Au final, un simple polar qui réunit fortuitement Jodie Foster, Sofia Boutella, Dave Bautista et Sterling K. Brown.