Avec Hôtel Artemis, film mêlant plusieurs genres (action, SF, thriller), je m’attendais à une sorte de Cluedo dans une ambiance futuriste... Alors, est-ce le colonel moutarde avec le chandelier qui a tué les méchants ?
Disons le tout de suite, le scénario est beaucoup plus simpliste que ce que l’on pressentait, voir décevant car l’intrigue et les enjeux paraissent bien fades à mesure que l’histoire se joue devant nous. Pas de jeu du chat et de la souris donc, ni de rebondissements notoires. A noter que l’idée de départ de cet hôtel �particulier� dans tous les sens du terme n’est pas non plus si originale que ça, puisque m’ayant fait penser par de nombreux côtés au Continental de John Wick.
Cependant, outre ce sentiment de “frustration�, je me suis quand même laissé embarquer, d’abord par l’atmosphère se dégageant de ce lieu, et notamment grâce à une mise en scène convaincante, comme lors d�un final explosif quasi inespéré.
Du point de vue des regrets, il est dommageable que l’on n’en sache pas un peu plus sur le pourquoi des “troubles� et du couvre feu à Los Angeles, point de départ du scénario superflu donc puisque n’apportant vraiment rien au film. Dans le même esprit, on peine à s’attacher aux personnages qui ne sont pas assez étoffés. Dommage car sur le papier le casting envoie du lourd. Seules les femmes sortent leur épingle du jeu, à savoir une Jodie Foster tenant le haut de l’affiche et une Sofia Boutella intraitable !
Au final, Hôtel Artemis, est un huit-clos qui se distingue surtout par l’ambiance qu’il dégage, avec son décorum et sa musique. Le scénario quant à lui est sans véritable surprise mais la mise en scène et ses actrices permettent de réhausser l’ensemble. Alors cet “Hôtel Artemis� se situe dans la moyenne, entre le Formule 1 et le 3 étoiles, dans la gamme Campanile du cinéma en somme.
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