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Loucas Chebouki04
1 critique
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5,0
Publiée le 31 janvier 2024
Ce film marque le début d’un réel tournant dans les films de gangster. 3 femmes prennent le pouvoir dans un quartier irlandais de New York dans les années 70, après l’emprisonnement de leur maris et montre enfin aux grand écran la touche féminine que les films de bandits de la deuxième moitié du 20eme siècle manquait tant.
Un bon film sur la mafia de Hell's kitchen gérée par 3 femmes. Melissa Mc Carthy est excellente dans ce rôle à contre-pied de la comédienne à laquelle on est habituée.
"Les baronnes"...3 femmes de truand des quartiers irlandais vont tenter de reprendre leur vie en main en devenant les "baronnes" ...
Bon déjà Mc Carthy gros apriori dessus mais l'histoire me plaisait donc j'y suis allé et cela m'a bien plu.
Cela fais plaisir de les voir sortir de leur merde et le trio est impeccable! Sensible et puis de plus en plus dur pour finir ...comme eux!lol Et même Melissa ben bien aimé dans ce rôle, largement mieux que dans ses comédie lourdingue.
Il y a de la tension a savoir si elles vont y arriver et comment elles vont finir etc...
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1,5
Publiée le 18 août 2021
La bande-annonce de ce film valait la peine d'être regardée bien que peut-être plus pour les acteurs si je suis honnête il était donc un peu surprenant mais j'étais prêt à lui donner une chance. En gros l'action se déroule à Hell's Kitchen a New York en 1978. Trois femmes d'âge moyen sont mariées à des membres de la mafia irlandaise. Kathy Brennan (Melissa McCarthy) et son mari Jimmy (Brian d'Arcy James) réticent mais gentil ont deux enfants l'Afro-Américaine Ruby O'Carroll est mariée à son mari Kevin et le fils d'Helen O'Carroll et l'héritier de l'empire mafieux et la timide Claire Walsh est mariée à Rob un mari violent verbalement et physiquement. Le concept de femmes qui s'opposent à leurs maris et prennent le pouvoir sur la mafia est intéressant il y a quelques moments qui retiennent l'attention du spectateur et le scénario est relativement bon malheureusement il n'a pas le même flair que quelque chose comme Widows de Steve McQueen car il est souvent lent et manque d'intensité. Ce film s'est avéré être mauvais à mon avis McCarthy devrait s'en tenir à la comédie et il aurait pu être beaucoup mieux si elle l'avait fait...
On pourrait croire que ce film est tiré d’une histoire vraie avec son contexte seventies plutôt réaliste mais aussi à cause de son récit qui semble tellement improbable qu’il ne peut avoir été inventé. Cela aurait permis de passer outre certaines grosses ficelles et quelques invraisemblances et prouver que parfois certaines histoires sont réellement incroyables. Mais non, « Les Baronnes » est tiré d’un comics, ce qui peut également pousser à l’indulgence sur certaines avancées du scénario tirées par les cheveux et notamment la facilité déconcertante avec laquelle ces femmes prennent le pouvoir dans les rues de New York. Car effectivement certains passages et le script en général n’apparaissent pas toujours très plausibles. Mais malgré tout, ce polar au féminin se suit sans déplaisir et même plutôt bien. On pense à une version old school de « Les Veuves » qui voyaient des femmes de gangsters reprendre les braquages de leur mari, mais ici c’est bien plus light et moins tragique. On pourrait aussi se demander ce qu’un tel scénario aurait donné entre les mains d’un cinéaste plus aguerri de la trempe d’un Martin Scorsese ou d’un James Gray. La mise en scène aurait certainement été bien plus racée et élégante et probablement que la direction d’acteurs, le montage et le script auraient été plus rigoureux. Andrea Berloff signe son premier film et on sent souvent les défauts inhérents à une première œuvre, des petites maladresses.
Malgré tout cela, « Les Baronnes » est un petit polar plutôt sympathique et qui fait passer un bon moment. Le film est très rythmé ne laissant aucune place à l’ennui et les actrices forment un beau trio qu’il fait plaisir de voir prendre le pouvoir. Melissa McCarthy montre encore une fois après « Les Faussaires de Manhattan » qu’elle est aussi douée dans un registre plus sérieux, Tiffany Hadish surprend en femme vengeresse et vénéneuse et Elisabeth Moss est encore une fois impeccable, même si elle rejoue le numéro de femme battue de « Invisible Man » avec moins de panache. La reconstitution des années 70 à Manhattan est réussie et parvient à ne pas être trop sobre sans non plus verser dans le clinquant et la bande originale est délicieuse à souhait. Les péripéties s’enchaînent et il y a même un rebondissement que l’on ne voit absolument pas venir faisant de ce thriller parfaitement inscrit dans la mouvance #metoo un moment de cinéma tout à fait respectable. Un tel sujet aurait pu certes donner un long-métrage plus ambitieux et imposant, peut-être plus drôle ou peut-être plus tragique aussi mais l’entre-deux passe bien. Il y a un mélange des tonalités entre scènes de violence sèche, moments plus dramatiques et quelques saillies humoristiques, formant un cocktail étonnement digeste et plaisant. Pas un incontournable mais un sympathique divertissement.
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Un Polar féministe où ce sont les femmes qui prennent les rennes des trafics et des quartiers chauds de New-York. Beaucoup de clichés et de facilités d’usage en comparaison à d’autres polars mafieux pour un film pourtant qui déménage au rythmé intense. Par contre, est-ce vraiment utile de décliner tous les films en version féminine.
Prise de contrôle d'un quartier par 3 femmes après l'arrestation de leurs maris mafieux par le FBI. 16 mois plus tard, les maris sont libérés. J'aurai aimé des scènes plus marquantes et de meilleurs rapport avec les émotions. Il y a des meurtres mais le tout est sans saveur. Les acteurs jouent bien, les actrices manquent de charisme. On aurait aimé les voir avec plus d'assurance et une véritable montée en puissance. Malheureusement, il n'en est rien et on ne voit quasiment aucune représailles mafieuse ou policière. Décevant.
Après avoir participé à l'écriture des scénarios de "World Trade Center", "Straight Outta Compton" ou récemment "Sleepless", Andrea Berloff passe derrière la caméra pour la première fois. Elle adapte le roman graphique éponyme du catalogue DC Vertigo. "Les Baronnes" raconte l'histoire de trois épouses de mafieux qui vont devoir apprendre à se débrouiller seules lorsque leurs "gentils" époux sont envoyés en prison. Elles sont forcées de prendre la "relève" bien malgré elles. "The Kitchen" n'est ni une bonne adaptation ni un bon film. Le long-métrage de Andrea Berloff est sans âme avec des personnages caricaturaux et interchangeables, et un récit qui devient très vite répétitif avec des scènes de meurtres qui se succèdent, mais sans réelle raison. De plus, les motivations de base sont ridicules avec ces trois femmes qui ne valent pas mieux que leurs maris. Si le point de départ était plutôt alléchant sur le papier, cette adaptation est complètement ratée et le film est sans grand intérêt et ennuyeux.
Belle adaptation du comics américain. L'ambiance de la fin des années 70 à New York est très réaliste (corruption policière, gangs, racket, ....) Le jeu d'acteurs est excellent. 3 femmes dont les maris vont en prison n'ont d'autre choix pour survivre que de reprendre le flambeau. Nous sommes en 78 c'est une position inhabituelle pour les femmes. La diversité, toutes les diversités et la difficulté de leur acceptation est mis en lumière dans ce film. Plein de rebondissements et de twists on ne s'ennuie pas et on ne voit pas la fin venir. Merci de ce joli moment de cinéma.
Sorti en 2019, ce premier film de la réalisatrice Andrea Berloff doit se regarder avec une certaine complaisance en raison des énormes facilités de son scénario. En effet, l’histoire de ces trois épouses de membres de la mafia new yorkaise (Melissa McCarthy, Tiffany Haddish et Elisabeth Moss) qui décident de prendre les affaires en main comporte beaucoup d’invraisemblances. Que nous sommes loin des classiques du cinéma de Martin Scorsese ! Bref, il s’agit davantage d’une simple petite comédie que d’un grand policier.