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    Amin
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2018
    L’esthétique de Faucon, faite de pauses, de silences, de regards, d’ellipses et de concision des scènes, évite toute facilité ou poncif. Une véritable émotion ressort de cette épure, qui n’a rien de sentimentale mais résulte de la compréhension et du partage. Le réel est bien là, mais dégagé de tout naturalisme. C’est le mystère des personnes que chacun capte à sa manière, grâce à l’extrême douceur de la caméra sur les visages, la sobriété des dialogues, l’éclat de vie laissé aux acteurs, la limpidité de l’écriture et du montage. Il en résulte un élargissement, au-delà de la simple thématique de la migration. (lire l'intégralité dans le bilan de Cannes sur les sites Afrimages et Africultures)
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Si "Fatima" l'a mis particulièrement en lumière il y a 3 ans, c'est en 1990 que Philippe Faucon a réalisé son premier long métrage et, avec Amin, il atteint le total de 9 réalisations de longs métrages sortis en salles, auxquels s'ajoutent une poignée de téléfilms. Dans "Amin", présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2018, il continue de montrer son intérêt pour les populations immigrées, s'intéressant cette fois ci aux déracinés solitaires, ceux qui ont quitté femme et enfants pour venir travailler en France et qui, le plus souvent, vivent entre eux dans des foyers.
    Amin, un sénégalais discret et peu bavard, est l'un d'eux. Très altruiste, il fait en sorte de récolter de l'argent auprès de ses compatriotes afin d'entretenir l'école de leur village. Quant à l'argent qu'il gagne, il sert surtout à la construction d'une maison au pays. De temps en temps, il rentre dans son village, en cachant de l'argent dans ses chaussettes, afin de retrouver Aïcha, son épouse, et leurs 3 enfants qu'il ne voit donc grandir qu'épisodiquement. Si Amin est le personnage principal du film, de nombreuses autres histoires sont racontées dont trois histoires personnelles : celle d'Aîcha qui, lorsqu'Amin est en France, est en butte à la surveillance que sa belle-famille veut exercer sur elle mais qui est bien loin de se laisser faire ; celle d'Abdelaziz, un marocain aux deux familles, l'une au Maroc, l'autre en France, qui, au moment de partir à la retraite, prend conscience, aidé par une de ses filles françaises, qu'il ne touchera qu'une retraite de misère car il n'a jamais été déclaré ; celle de Gabrielle, une femme en instance de divorce, harcelée par celui qui est encore son mari, et qui aspire à retrouver sa liberté perdue. Un film très riche, donc, qui réussit en quelque sorte à faire le tour avec beaucoup de justesse des situations difficiles vécues par ces travailleurs exilés sans oublier d'évoquer celle des épouses restées au pays et celle des femmes qu'ils peuvent rencontrer dans l'hexagone.
    On notera avec amertume que le film a déjà fait l'objet de nombreuses attaques racistes sur les réseaux sociaux. En cause, l'affiche du film, une femme blanche et un homme noir, côte à côte dans un lit. Le réalisateur du film s'appelle Faucon, à votre avis, comment peut-on qualifier celles et ceux qui l'attaquent ?
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ce film social et dramatique est bien dans l'ensemble.
    Le ton est sobre et juste.
    Malgré le fait qui ne se passe pas grand chose, on suit avec intérêt la vie de Amin entre le Sénégal et la France.
    Et surtout le film est agréable à visionner car il n'y a pas de violence, pas de vulgarité, l'ensemble est paisible.
    Cependant, ce que je peux reprocher au film, c'est qu'il est trop court et du coup certains aspects ne sont pas assez développés.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Dans les titres des films de Philippe Faucon, jusqu'alors, c'était les prénoms féminins qui étaient mis en avant : Sabine, Samia, Fatima. Amin, lui, est bien un portrait d'homme, immigré en France et qui ne voit plus qu'épisodiquement sa famille au Sénégal. La manière du réalisateur est connue, elle reste ici feutrée et épurée, faisant passer quelques messages essentiels sur le statut de ces hommes solitaires et souvent exploités venus gagner leur pain loin des leurs. Seulement, la romance entre les personnages joués avec talent par Moustapha Mbengue et Emmanuelle Devos ne pouvait pas à elle seule nourrir l'ensemble d'un long-métrage et Faucon l'a intégré à un tableau plus vaste qui passe aussi par l'Afrique, ce sont les meilleures scènes du film, et par la vie d'une femme séparée avec enfant, qui donne les moments les plus anodins d'Amin. La mise en scène du cinéaste se contente d'enregistrer sans jamais véritablement chercher à faire naître l'émotion. C'est une preuve de modestie que l'on retrouve assez souvent chez Faucon qui semble fuir le romanesque pour se réfugier dans une sorte de tonalité documentaire, pas désagréable et très digne mais guère susceptible de provoquer un élan d'enthousiasme.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 octobre 2020
    Subventionné par le CNC pour 3 motifs, dont le « Fonds pour la diversité » qui vise à « donner une représentation plus fidèle de la réalité française (…) issus notamment des quartiers prioritaires de la politique de la ville », ce film soulève une question majeure : où est la réalité ? Chaque année, en France, il y a 30 000 immigrés admis au titre du travail (soit autant que pour motif humanitaire), et 90 000 personnes au titre du regroupement familial. Si M. Faucon voulait être factuel, il aurait dû faire venir la famille d’Amin en France, vivre dans une habitation à loyer modérée (40% des immigrés sont hébergés en HLM), et montrer Aicha faire la queue à la CAF et la CPAM. De même, si beaucoup d’étrangers travaillent dans le BTP, ils sont majoritairement de pays slaves, roumains ou portugais -souvent dans des sociétés tenues par des compatriotes et non des « exploiteurs blancs ». Il y a eu des Algériens dans le BTP, mais c’était dans les années 60. Bref, si M. Faucon voulait de la réalité documentaire, il aurait dû nous montrer Amin balayeur, au SMIC et sans pression, comme le chante ironiquement Tiken Jah Fakoly. Enfin, 52% des viols commis à Paris en 2013 et 2014 ont été commis par des étrangers, prioritairement sur des femmes blanches, comme nous le rapporte Le Parisien. En reprenant le cliché de la femme blanche fille facile, entreprenante et avide de sexe, M. Faucon ne fait que nourrir les fantasmes -qui tiennent lieu de mobiles- des violeurs. En un mot, il nourrit les préjugés. Bref, c’est un film de propagande, de propagande immigrationniste, à la lecture marxiste et pour partie racialiste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Un bon film sur l'histoire d'un sénégalais qui subviens aux besoins de sa famille restée au pays et qui tombe amoureux (on ne sait trop comment) d'une française en plein divorce et qui décide d'entamer des travaux dans sa maison. Certains point aurait mérité d'être creusés d'avantage et la fin laisse un goût d'inachevé...
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Après « Fatima » que je n’avais pas du tout aimé, Philippe Faucon présente « Amin » dont l’histoire est simple : Amin (Moustapha Mbengue) est en France pour faire vivre sa famille au Sénégal et à l’occasion d’un chantier, son destin va croiser celui de Gabrielle (Emmanuelle Devos), infirmière divorcée, et une histoire d’amour de naître.
    Le point fort du film est de bien montrer que l’argent envoyé au pays sert à sa femme et à ses 3 enfants pour construire une maison à Thiès à 70 km de de Dakar pour que son fils puisse aller étudier à Dakar et avoir ainsi la vie qu’il veut … mais aussi à sa famille en l’occurrence son frère, Mohamed, qui projette d’ouvrir une boucherie et Mohamed de « diriger » fermement Aïcha, l’épouse d’Amin et de lui dire qu’elle doit absolument « soutenir son mari car ils ont tous besoin de lui » au cours d’une scène assez forte dans laquelle Marème N'Diaye (Aïcha) se révèle une actrice formidable. Le second point est de montrer le fossé qui va se creuser entre Amin et sa famille du fait de la distance : Aïcha qui se sent en décalage dira « Tu es un faux père, un faux mari » et inversement Amin de ne pas reconnaître sa fille voilée sur une photo.
    Amin succombe aux avances de Gabrielle mais il se force à garder ses distances ayant sous les yeux l’exemple d’un frère de misère dans le foyer Sonacotra de Saint Denis, Abdelaziz, qui lui a 2 familles l’une au Maroc et l’autre en France … mais finira pas mourir seul (scène très touchante à l’aéroport avec le morceau de flûte). La scène du flacon de parfum en est assez symptomatique.
    Le point faible du film me semble-t-il réside dans l’attitude de Gabrielle qui bien que semblant déterminée dans sa vie, très ferme vis-à-vis de son ex-mari, va – et même si elle voit l’hostilité manifeste de sa fille dans cette relation avec Amin (« ma mère baise ») – curieusement abandonner après avoir reçu une lettre anonyme pour le moins crue ! Gabrielle se contentera alors de téléphoner à Amin en lui disant « J’espère que tu retrouveras ta femme, tes enfants et que tu garderas un bon souvenir l’un de l’autre » et le film d’enchaîner sur la vue d’un immeuble qu’on détruit puis fondu au noir et fin.
    Je reste donc un peu frustré par cette fin plutôt facile et un développement plus subtil des points de vue d’Amin et de Gabrielle auraient été les bienvenus.
    Cela dit le film se regarde avec un grand plaisir et tous les acteurs y compris les rôles secondaires, sont remarquablement dirigés avec une grande humanité.
    Lucie O.
    Lucie O.

    38 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Film sur une réalité qu’on ne connaît pas forcément. Ça parle beaucoup Wolof dans le film ( ne vous inquiétez pas c’est sous titré) et c’est par le réalisateur du film FATIMA que j’ai également aimé. Je conseil ce genre de film très réel et avec une belle histoire.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Voilà un film que l'on aurait aimé défendre, par les sujets graves qu'il aborde - la solitude des gens qui nous entourent, l'immigration, l'exploitation des travailleurs, la misère sexuelle - mais dont on sort déçu par le traitement minimal que lui a appliqué le réalisateur Philippe Faucon. L'interprétation, à l'exception de la toujours juste Emmanuelle Devos, est plus que moyenne à base de comédiens d'occasion. Le scénario, linéaire, manque de péripéties qui sortiraient le spectateur de la léthargie dans laquelle le font sombrer des dialogues sans surprises et des situations trop convenues. Les bons sentiments font rarement de bons films ! Dommage.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Philippe Faucon, depuis qu’il fait du cinéma, n’a jamais cessé de s’intéresser aux personnes discriminées, d’origine immigrée, souvent mis en scène de façon caricaturale dans des récits policiers ou de vulgaires histoires dédiées aux fans de rap. Cette fois, le réalisateur pose son regard auprès de travailleurs migrants qui vivent isolés dans un foyer de type ADOMA en Ile de France. Le cinéma ne s’intéresse guère à ces travailleurs de l’ombre, qui se cachent dans l’antre de leur chambre quand ils ne sont pas sur les chantiers. Et le spectateur découvre en une heure et demi l’étendue de la problématique sociale et psychologique de ces gens exclus comme le vieillissement, la solitude, le déracinement, l’arrachement à leur famille, la pauvreté, la misère sexuelle et affective.

    talent de Faucon est à la fois de mettre en scène des comédiens non professionnels, touchés par la problématique, aux côtés d’acteurs reconnus, et de donner à voir une réalité cinglante et sans fard. Emmanuelle Devos évolue parfaitement bien auprès de cet acteur noir, magnifique de subtilité et de pudeur dans un rôle où il ne cède pas à la tentation de la caricature.

    Faucon voyage sa caméra en Ile de France, certes, pour appréhender les questions existentielles que tout migrant se pose. Surtout, le cinéaste s’intéresse à la façon dont le pays d’origine accueille le retour du migrant. On sait ô combien les envois de cash entre la France et les pays d’Afrique ou d’Asie contribuent aux équilibres économiques de ces derniers. Faucon ne cache en rien les ambivalences sexuelles, les faux-semblants dans les familles ou les couples d’origine, les manipulations de la famille pour recevoir l’argent de la France. Le film permet de sortir des sentiers battus de la question migratoire qui est très souvent réduite à des positionnements idéologiques ou politiques.

    Néanmoins, « Amin » n’est pas le meilleur de Faucon. On regrettera un rythme un peu lent et parfois des longueurs dans le scénario.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    L’occident ne va plus chercher les étrangers, mais ce sont toujours eux qui construisent nos immeubles et creusent nos tranchées. Les enfants sénégalais du personnage principal aimeraient rejoindre leur père hébergé depuis plusieurs années en France dans un Sonacotra de Saint Denis. Il a beau revenir avec des cadeaux et des financements pour le village, il n’a pas vu grandir ses propres enfants et laisse sa femme les gérer avec la belle mère en supplément
    Employé en France à la réfection d’un pavillon, Amin va nouer une relation avec Emmanuelle Devos, la propriétaire, au moment où elle est en train de se libérer de son connard de mari. Coïncidence des solitudes, cette parenthèse sensuelle est empreinte de respect, de douceur. Le réalisateur de « Fatima » est juste , même si quelques traits sont surlignés, l’infirmière se définissant d’emblée comme peu reconnue. Le travail au noir évoqué pour un autre immigré n’est pas non plus de la faute d’une entité extérieure qui s’appellerait « société » alors qu’il arrange à court terme employé et employeur.
    Les séquences se déroulant en Afrique m’ont parues plus nuancées, plus neuves. Les corps noirs faisant l’amour sont rares au cinéma et ils sont bien beaux. Les pressions communautaires mises en lumière montrent la montée de l’islamisme, mais les femmes assurent, elles sont là et ne comptent pas se laisser faire.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2018
    Emmanuelle Devos regarde une robe puis ressort de la boutique. Dans l'angle de la porte qui se referme est collée un sticker du guide "Lonely planet". C'est le sujet du dernier film de Philippe Faucon : la solitude des personnages suivis par sa caméra : le vieil immigré algérien, le travailleur sénégalais, l'épouse et les enfants qu'il a laissés au pays ou l'infirmière divorcée. Des récits calmes, discrets, bien filmés mais il faut reconnaître qu'il manque à "Amin" la tension et la subtilité de "Fatima", son précédent film. Une petite déception.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    film sobre, mais tout est dit sur un sujet politique. les acteurs sont très bons, le scénario est excellent. Film qui n'a sans doute eu aucun succès public (en deuxième semaine, il ne passait plus à Paris qu'à certains horaires dans deux salles). Il sera sans doute redécouvert un jour et placé au niveau qu'il mérite. Sans y paraitre Philippe Faucon réalise une œuvre filmographique de premier plan. L'esprit et le traitement de ce film font penser aux films de Samuel Collardey. Un des quinze meilleurs films de l'année.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    Chronique sociale autour du déracinement d'un immigré sénégalais travaillant en France, alors que sa famille est restée au pays. Un film sobre et délicat mais qui manque de puissance émotionnelle.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Amin (Moustapha Mbengue) est sénégalais. Pour offrir à sa femme Aïcha (Marème N'Diaye) et à ses trois enfants, restés au pays, une vie meilleure, il a émigré en France. Installé dans un foyer, il travaille sur les chantiers.
    Gabrielle (Emmanuelle Devos) est infirmière. Après un divorce difficile, elle élève seule sa fille. Amin vient effectuer des travaux dans son jardin.

    Le succès surprise de "Fatima" (César 2016 du meilleur film) a révélé au grand public l’œuvre discrète et sensible de Philippe Faucon. Avec "Amin", ce réalisateur toulonnais poursuit sa radioscopie tout en finesse de l'immigration en France. "Samia" faisait le portrait d'une jeune beurette de la deuxième génération en pleine crise d'adolescence ; "La Désintégration" se frottait à la radicalisation intégriste (trois ans avant Charlie Hebdo et quatre avant le Bataclan) ; "Fatima" chroniquait l'intégration sans cesse recommencée.

    Avec "Amin", Philippe Faucon hésite entre deux thématiques.

    "Amin" est d'abord un film sur l'exil qui rend compte, mieux que de volumineux traités, de la solitude du travailleur émigré, obligé de quitter sa famille pour l'aider à vivre. Un montage alterné montre la double solitude d'Amin en France, réduit à un travail salissant et des conditions de vie misérables, et d’Aïcha au Sénégal qui peine à assumer seule les charges de son ménage.

    Mais "Amin" se veut surtout, comme l'annonce son affiche et le couple mixte qu'elle montre, un film sur l'amour qui unit son héros avec la femme blanche qui l'emploie. Il y aurait eu beaucoup à dire et à montrer sur cette relation déséquilibrée, lourde de fantasmes sexuels, pas toujours acceptée par la société. Philippe Faucon la filme avec une grande délicatesse. Trop peut-être. Il va trop vite sur la façon dont le couple se forme : un verre d'eau offert et hop... les voilà tous les deux au lit ! On comprend que deux solitudes se rencontrent, se réconfortent, qu'une page de tendresse s'écrit. Et ... c'est fini.
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