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Hardecho
1 abonné
52 critiques
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2,0
Publiée le 18 octobre 2024
Chronique douce-amère d'une famille bourgeoise en perte de repères cette comédie dramatique s'avère confuse dans sa narration et ses dialogues, au point que l'on se demande parfois si l'on n'a pas fait une micro-sieste entre deux scènes. Et ça pourrait bien arriver au vu du rythme flottant et détaché, à l'image du personnage principal, joué par le scénariste et réalisateur. Ce n'est pas inintéressant, mais ce manque de punch dans les dialogues et la réalisation, et l'absence d'empathie pour ces personnages pourtant travaillés rendent le tout franchement dispensable.
4 789 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 octobre 2021
Les films des acteurs sont toujours intéressants puisque hormis le fait qu'ils révèlent parfois de grands cinéastes je vous rassure ce n'est pas le cas avec La Sainte Famille ils dévoilent aussi véritablement la personnalité de l'acteur. Hé bien celui de Louis-Do de Lencquesaing est celui d'un aristocrate fin de race abjecte et rance comme l'est son film son premier et j'espère son dernier. C'est tellement consternant qu'il en devient presque fascinant c'est un film où l'on vouvoie sa mère ou l'on fait l'amour avec sa cousine et ou l'on regarde sa fille nue on se croirait chez Christine Boutin. C'est un film où l'on nomme les non-aristocrates des sans-culottes et où tout est tellement hallucinant et d'arrière-garde qu'on jurerait que c'est écrit sous une royauté. Ah et sinon a la fin de l'histoire le personnage principal devient ministre mais sans jamais aller travailler ce qui est tous simplement consternant...
Que Jean (Louis-Do de Lencquesaing) soit nommé ministre de la Famille alors qu’il ne gère pas sa propre famille, ça n’a rien d’exceptionnel, on sait très bien que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Cette ironie du sort est bien la seule bonne idée de ce film d’un ennui incommensurable ! Dialogues à l’emporte pièce, séquences gratuites pour ne pas dire incompréhensibles, rien ne fonctionne dans ce film qui se revendique « comédie » ! Ça m’a paru décousu, effiloché, comme cette nomination de Jean au poste de ministre de la Famille, une séquence qui vient là comme un cheveu dans une soupe. Le film s’ouvre sur Jean qui raconte à ses étudiants dans une université à Nantes que les anguilles se perdent dans la mer des Sargasses pour la reproduction. Pourquoi aller si loin ? Pourquoi enlèvent-elles leur balise qui permettrait de comprendre leur fonctionnement ? On ne sait pas. Un mystère. Eh bien, « La sainte famille » est à l'image de ces anguilles : pourquoi ce film se perd-il dans une mer d'ennui ? Un mystère ! Une purge !
J' avais l’habitude de voir le mauvais jeu de ce louis do qui cumule les seconds rôles dans des films pour la plupart mauvais, des profs Netflix douteuses, les rôles de pervers ou de mecs insupportables. Ça doit lui coller à la peau. La bande annonce m’avait donné envie de donner une seconde chance, surtout le casting car à part lui les autres acteurs sont bons et je les apprécie en général. Mais on se rend vite compte que c’est un navet auquels meme les acteurs ne croient pas, l’impression qu’ils s’emmerde, personne n’est vraiment dedans , meme le realisateur qui apparemment à tellement la grosse tête qu’il se donne un gros rôle dans son propre film. ... Les acteurs semblent d'ailleurs les premiers à trouver le temps long... rien ne va : les plans, l’histoire, les dialogues, une catastrophe. Tout est raté. A vouloir se prendre pour un réalisateur après avec cumulé les seconds rôles médiocres, autant passer à autre chose ? Heureusement le cinéma Français nous réserve encore aujourd’hui de belles surprises avec de nouvelles têtes, de l’originalité, pas ces films d’acteurs en fin de vie que plus personne ne veut voir. Fuyez !
Louis-Do de Lencquesaing nous apporte sa tendresse et sa sensibilité habituelles à travers un portrait de famille touchant et fragile, le casting est inattendu mais fonctionne parfaitement.
Curieuses impressions que celles laissées par ce film. Celle d’un film décousu, d’une accumulation de scènes sans enchaînement logique. Mais aussi celle dans ces scènes d’une grande maîtrise, sobre et juste. Captivant mais malgré tout un peu déceptif et frustrant.
Alors là, je ne comprends pas la mauvaise foi des critiques qui fustigent comme d'habitude les bobos parisiens... alors qu'il s'agit des névroses d'une famille bourgeoise. J'admets qu'on ne rentre pas dans l'histoire, qu'on s'ennuie... Il faut accepter cette petite musique aigre et plutôt glacée. Moins drôle que les films de Woody Allen, moins chaleureux que ceux de Valeria Bruni Tedeschi, celui-ci joue pourtant sa petite partition très personnelle, et parfois hilarante, notamment grâce à l'immense Marthe Keller ou à la délicieuse Brigitte Aubert. Léa Drucker est touchante, Laura Smet intrigante... Il faut se laisser porter par ce film intelligent et si bien joué (à l'exception notable d'Inna Modja qui annône son texte avec bien du mal). Une nouvelle fois, Louis-Do de Lenquesaing sait jouer sa partition familiale (ses relations avec des frères, de film en film sont toujours remarquables) sans apporter la moindre empathie. On croit réellement à tous les personnages (sauf un, lire plus haut), à ses relations avec ses enfants, ses assistants, etc... J'ai beaucoup aimé ce film triste qui fait bien rire par moments.
Le réalisateur, acteur, scénariste et producteur (J’en oublie certainement) ne fait rien avec tant soit peu de talent, qu’importe : il filme. Il détaille ainsi, pour notre profond ennui, la vie de quelques bobos que les difficultés matérielles n’effleurent même pas. Sans doute croit-il diriger les acteurs : possible, mais pour aller où ? Bien malin qui saurait le dire, et certainement pas lui. Si l’on ajoute qu’il doit s’accommoder des deux boulets incarnés par des actrices aussi expressives, chaleureuses et débordant d’enthousiasme que sont Léa DRUCKER et Laura SMET, on doit reconnaître qu’il s’est mis tout seul dans les plus grandes difficultés. Et si, malgré tout, l’honneur est (presque) sauf, c’est grâce aux seniors – un euphémisme en l’occurrence - lesquels n’ont que des seconds rôles, hélas : Brigitte AUBERT, Marthe KELLER et Henri GARCIN. Moralité, qui trop embrasse mal étreint !
Film lamentable, totalement irréel bien que soit disant sociétal. Les personnages sont l'archétype imaginaire du bourgeois qui ne ressent rien. Franchement je préfère être un cas social fauché plutôt qu'un mort vivant plein aux as comme ceux là. La famille, c'est avant tout la filiation et ici les petites apparaissent puis disparaissent comme par magie. N'importe quoi ! Quand on a des enfants, ils sont forcément omniprésents. La seule chose qui fait qu'on regarde jusqu'à la fin est que le film est court et qu'on attend à tout moment qu'un élément perturbateur viennent faire exploser tout ça. Mais non ! Et le personnage principal censé être un noble esprit est en fait vulgaire et sans sentiment ni conviction politique. D'ailleurs il mange comme un porc. Après les comédies françaises où on ne rit plus de rien clonées à l'excès, voici le carré noir sur fond blanc de Malevitch. Vive la France du 21éme siècle. Heureusement que ce pays devient de plus en plus insignifiant et que le progrès artistique continue dans d'autres pays.
Jean Gabin disait :pour faire un bon film il faut 3 choses ,1)une bonne histoire 2)Une bonne histoire 3)une bonne histoire . Difficile de faire un film sans aucune histoire.Si on me demandait de raconter ce film, je ne pourrais faire une phrase.
Il n’est pas nécessaire d’avoir toujours une histoire, avec un début et une fin, à raconter, pour faire un film. Louis-Do de Lencquesaing livre ici sa cartographie d’une cellule familiale qui pourrait bien être la sienne, une drôle de tribu de la haute bourgeoisie, pas trop consciente du monde qui l’entoure, dans laquelle on se vouvoie entre mère et fils et on fricote d’un peu trop près avec les cousines, les secrets enfouis sont de notoriété publique mais personne ne sait vraiment parler de ses problèmes personnels. Le regard du réalisateur embrasse nombre de thématiques intéressantes et s’abstient de tout jugement, se bornant à constater que si ce “socle de la névrose” qu’est la famille parvient à conserver un semblant d’équilibre, peu importe, finalement, les bizarreries et les voies de traverse qu’elle doit emprunter pour arriver à ce résultat. Le film baigne dans une sorte de nonchalance, à l’image du personnage joué par le réalisateur et fort opportunément nommé Ministre de la famille, et tout de même, il faut dire qu’il ne raconte pas grand chose.
Une fois encore le cinéma français se penche sur le cocon familial, pour des raisons assez obscures tant les attendus du récit ne portent pas à conséquence. Le milieu social, plutôt huppé n’apporte rien à l’attente espérée par quelques personnages si atypiques qu’ils en deviennent parfois énigmatiques, puis incompréhensibles. Les acteurs tentent de nous faire comprendre de quoi il retourne, mais malgré des jeux assez bien codifiés, on les laisse repartir sans regrets. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Les tribulations d'un intellectuel parisien autour de Paris dans sa famille et dans des hôtels particulier. Lent, mou, plat....Un film qui réjouira la caste intello gauchiste parisienne élevée au caviar.
Et c'est présenté comme une comédie dramatique... J'hésite à voir la côté dramatique dans ce film lent, lent, lent, long comme un jour sans pain. On ne comprend pas où le réalisateur veut aller, et quel ressort met en action des personnages peu sympathiques, auxquels il est difficile de s'identifier, et donc pour lesquels il est difficile de ressentir de l'empathie. Ce film est une longue punition...