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    Mon Ket
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mon Ket" et de son tournage !

    Un thème qui touche François Damiens

    Mon ket est le premier film de réalisateur pour François Damiens. Le comédien avait depuis longtemps en tête l’idée d’écrire un long métrage qui parlerait de la paternité et de la filiation. Il explique : "C’est un thème qui me touche beaucoup, celui de ses parents et donc des pères qui essaient de faire du mieux possible pour élever leur enfant mais qui au final font tout le contraire ! Il y a chez eux une vraie volonté de bien faire mais en les regardant agir, on sait nous que ce n’est pas la bonne façon de procéder et qu’évidemment c’est le gamin qui va morfler !"

    Une expression bruxelloise

    Le titre du film, « Mon ket », est une expression typiquement bruxelloise qui parle de la fierté d’être père. "Mon ket c’est une manière de dire mon fils mais avec la fierté d’un père, comme une prolongation de sa propre personne… Avec l’idée que ce fils réussisse là où son père a échoué. Dany est fier que Sullivan soit encore plus audacieux que lui !", confie François Damiens.

    François Damiens réalisateur

    C’est en arrivant au terme de l’écriture du film que François Damiens s'est rendu compte qu'il n'avait personne pour le réaliser et qu'il ne connaissait aucun metteur en scène qui soit venu passer ne serait-ce qu’une journée sur un plateau de caméra cachée... "C’est un exercice très particulier. Quand j’en faisais pour la télévision, il m’arrivait souvent de passer derrière la caméra pour diriger les choses, ce qui était forcément très inconfortable pour les réalisateurs ! C’est comme engager un cuisinier et préparer le repas à sa place…", se rappelle-t-il.

    Caméra cachée

    François Damiens ne voulait pas placer cette histoire dans celle de la pure fiction avec de vrais comédiens et a donc opté pour ce principe de la caméra cachée. Il précise : "J’adore le principe de jouer la comédie avec des gens qui eux ne sont au courant de rien ! Ca donne souvent de très grands moments, partant du principe que l’on ne peut pas être plus juste, plus réel que ce qu’on est dans la vie… Je trouvais intéressant de pousser l’exercice à un récit de long-métrage."

    Méconnaissable !

    Le néo-réalisateur se faisait maquiller durant 4 heures chaque jour : prothèses dentaires, décolleurs d’oreilles, faux ventre, fausses cuisses... Une métamorphose nécessaire afin d'éviter que les intervenants ne le reconnaissent. Le réalisateur explique : "C’est en effet le gros écueil de la caméra cachée : quand vous êtes reconnu, vous devez jeter la prise à la poubelle et quand vous pensez avoir été reconnu, ça fausse le jeu et ça plombe la scène… C’est comme raconter une blague à quelqu’un en se demandant s’il ne connaît pas déjà la chute !"

    Titre de travail

    Mon Ket avait pour titre de travail "L'Embrouille".

    Un « baraki »

    Dany Versavel, ce personnage incroyable que joue François Damiens, a toujours existé dans la tête du comédien. "En Belgique, on appelle ça un « baraki », c’est-à-dire un type sans foi ni loi, complètement en marge des règles de la société. Dany n’a aucun filtre, il fait exactement ce dont il a envie. Cet hommelà n’a aucune pudeur, aucune retenue : il n’a aucun complexe, ni de supériorité ni d’infériorité ! Pour moi, c’est une sorte de cow-boy qui navigue entre la prison, la cavale ou la liberté en se sentant chez lui partout… Son sens des relations humaines est très particulier et quand Dany parle à son fils, il le fait comme il le ferait avec n’importe qui…", explique-t-il.

    Le look de Dany Versavel

    François Damiens a voulu que son personnage porte des vêtements confortables mais sans aucune notion esthétique. Ainsi, Dany peut par exemple se vêtir d'une veste de training avec un jean vieux de 15 ans… "C’est un homme en surpoids donc il se tient un peu cambré en arrière en bombant le torse, d’autant qu’il a une certaine idée de lui-même et que personne ne l’impressionne… Il a des dents pourries et un teint franchement rougeaud parce qu’à table son régime alimentaire c’est souvent steak-frite-mayonnaise, arrosé de deux ou trois bières, puisque pour lui ce n’est pas de l’alcool !", confie l'acteur/réalisateur.

    25 personnes au courant de rien !

    A part Tatiana Rojot, qui joue la femme de François Damiens, la totalité des autres personnes que l'on voit à l'écran sont des acteurs amateurs occasionnels, comme le jeune garçon qui interprète le fils (Mattéo Salomone), son parrain (Christian Brahy, qui est couvreur dans la réalité) où encore Nancy Sluse qui joue la 2ème femme. Le metteur en scène raconte : "Tous les autres personnages, j’insiste bien sur ce fait, sont des quidams de la vraie vie. Cela représente tout de même environ 25 personnes qui n’étaient au courant de rien, filmées à leur insu et dont il a fallu gérer les réactions, évidemment totalement improvisées !"

    Une bonne affaire

    Sorti le 30 mai dans les salles belges et luxembourgeoises, le long métrage de François Damiens a pulvérisé les records de fréquentation en totalisant 48.500 entrées en une semaine ; c’est un chiffre supérieur au meilleur résultat d’exploitation sur l’ensemble de l’année 2017, enregistré par Angle mort de Nabil Ben Yadir (41.000 entrées).

    Un dispositif lourd

    Le dispositif technique particulier du film a été lourd à installer. François Damiens se rappelle : "Pour les caméras cachées de la télévision, nous étions moins d’une dizaine sur le terrain. Là, j’ai dû gérer une équipe de parfois plus de quarante personnes… Moi qui aime la légèreté et la liberté, j’ai été obligé de composer et de m’adapter à une équipe de cinéma qui forcément attend que vous fassiez votre petit numéro pur passer à la scène suivante ! La logistique était également très pesante : l’installation des caméras, le fait que les piégés ne devaient pas se croiser quand nous étions contraints à refaire une séquence qui n’avait pas fonctionné…"

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