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    Une Femme douce
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    39 critiques spectateurs

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    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    11 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    " Une femme douce" de Robert Bresson (1969). Il est prêteur sur gages, derrière son comptoir, il manie des objets et de l'argent. Des billets. Il épouse une très jeune fille, très belle et secrète. Ils se donnent tous les plaisirs (c'est ainsi exprimé). Il veut la posséder, elle lui échappe. Elle le regarde (beaucoup). Il l'aime et ne la voit pas. Elle s'enferme dans son silence et sa douceur. Elle va mourir et c'est le début du film : Elle est morte, allongée sur son lit de velours vert et il raconte. Dominique Sanda est toute jeune, c'est je crois son premier film. Elle est de tous les plans, souvent vêtue d'un imper beige, strict et triste. Neutre, comme toujours chez Bresson. Mais sa sensualité, sa beauté lumineuse et incendiaire sont une merveille, un miracle que capte le cinéaste. C'est un film sur le couple et son incommunicabilité. Un chef d'œuvre!
    Bowen Tyler
    Bowen Tyler

    2 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2023
    Un véritable chef d'œuvre comme le cinéma de ce 21e siècle peine à en produire. Quand la sobriété le dispute à l'intelligence du regard, on remarque alors combien la plupart des films manquent d'ambition.
    Nicolas T.
    Nicolas T.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 août 2020
    Complètement absurde et noir de chez noir.
    Une fin à vomir.
    02h20 à essayer de comprendre pourquoi faire du laid quand on peut faire du beau.
    Les acteurs et actrices sont ici les seuls à valoir quelque-chose, merci à eux.
    Guiguine
    Guiguine

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2020
    Un film qu'on aurait pu appeler l'extermination en douce.
    Mais ce sujet ne être abordé que par allusions pour être politiquement correct. D'après Hélène Carrere d'Encausse, specialiste de la Russie, le regime stalinien, aurait tué 100 millions de personnes.
    Les régimes tombent mais la bureaucratie reste.
    Ce film peut paraître ennuyant si on le prend au premier degré mais si on comprend le message capital qu'il tente de faire passer, on est littéralement scotché.
    Le film tourne autour de la prison, un des piliers de du SYSTEME, où nombre de prisonniers sont incarcérés sans raison valable, un faux service de protection des droits, des geôliers qui saccagent consciencieusement tous les colis.....et j'en passe
    En demandant ce qu'est devenu son mari incarcéré pour un crime qu'il n'a pas commis, elle signe probablement son arrêt de mort. Car, oui on signe beaucoup dans ce film. C'est ce que suggère la scène finale, présentée comme cauchemardesque .
    Martine M.
    Martine M.

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2020
    déconcertant onirique cauchemardesque Scènes difficiles violentes humiliantes censées représenter le peuple russe
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 612 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Les réalisateurs russes à qui l’Occident déroule le tapis rouge ont pour point commun d’avoir une relation compliquée avec leur propre patrie. En dehors de la référence qu’est devenu Zvianguintsev, on trouve aussi Sergeï Loznitza, moins facile à cerner, déjà parce qu’il est ukrainien. Moins doué aussi, peut-être...même si sa filmographie, comme celle de son confrère, semble vouée à ajouter régulièrement une pierre à cette construction séculaire qu’est “la malédiction du peuple russe”, qui semble voué depuis l’aube des temps à la misère, la souffrance et l’injustice. De souffrance et d’injustice, on va beaucoup en voir tout au long de ‘Une femme douce’. La femme en question vient de se voir réexpédier le colis qu’elle avait envoyé à son mari, détenu à l’autre bout du pays : il a été refusé par l’administration pénitentiaire, sans plus d’explications, et elle doit même s'acquitter d’un certain montant pour le récupérer à la poste. Dans l’impossibilité de comprendre les motifs de la non-délivrance, elle décide de se rendre sur place pour s’assurer personnellement que le paquet soit bien remis à son époux. Sa descente aux enfers peut commencer...car tout au long de son périple, elle se confrontera à une administration sourde et aveugle, des forces de sécurité brutales et cyniques et, fera la rencontre d’êtres vulgaires et malhonnêtes, hommes de pouvoir opportunistes et cyniques, ou humbles trop déçus du monde qui les entoure pour encore éprouver la moindre empathie envers leurs semblables. A ce tableau digne d’un Jérôme Bosch slave, véritable dossier à charge contre la société russe contemporaine, la jeune femme n’oppose que son mutisme, sa détermination obstinée et son expression butée. En une heure, on a bien compris ce que “Une femme douce”, qui hésite entre l’approche documentaire et une esthétique sophistiquée de Film d’Art et d’Essai, essaye de nous dire : que la Russie est un anneau de Möbius sans espoir. D’ailleurs, on peine à imaginer que c’est la Russie contemporaine et non l’URSS de l’après-guerre, qui sert de cadre à l’histoire. Le gros problème, c’est que passé cette première heure, Loznitsa passe une heure vingt de plus de plus à humilier et à faire souffrir son personnage, ce qui finit par rendre la démonstration (qui, pour les neuf dixièmes du public, laisse déjà une impression de statisme assez insoutenable) plus que déplaisante. Et ce n’est même pas la scène finale, dont l’onirisme exubérant ressemble à un hommage à Fellini, qui rattrapera cette mauvaise impression générale…
    philippe t
    philippe t

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2019
    Du n importe quoi il faut faire des films realistes. Nous ne sommes pas au temps de jurassik park. Un film de science fiction d accord
    bsalvert
    bsalvert

    424 abonnés 3 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Film ovniesque qui nous plonge dans une Russie qu'on croirait d'un autre temps si on ne voyait des personnes avec des téléphone portables et des voitures occidentales récentes. Les plans sont longs, l'actrice absolument pas expressive et dans la dernière heure , tout le monde est parti en roue libre.
    PLV : on compte les minutes spoiler: pour s'apercevoir qu'en plus il n'y a pas de fin
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2018
    Loznitsa nous décrit un pays dévasté ou règne souvent l'absurde. Cette femme douce peu bavarde va pour revoir son mari emprisonné au fond de la Russie se heurter à des fonctionnaires retords des macs et autres personnages dénués d'humanité et d'intelligence .Dans le dernier plan du film le cinéaste nous montre des gens assoupis mais tranquilles vis à vis des autorités au contraire de notre héroïne dissidente et écrasée par le système .Le message est clair mais trop long 2h20 !
    DarioFulci
    DarioFulci

    108 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2018
    Quoi de mieux que l'absurde pour mettre en évidence les aberrations et le corruption d'une société corrompue ?
    Cette histoire à peine utopique met en scène une femme étrangement passive face aux contraintes et autres injustices de son pays. Plus de deux heures pour dresser la liste des inepties et des imbéciles. Le propos tourne vite en rond jusqu'à un final qui se perd dans un délire abstrait pseudo-intellectuel gonflant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    Nous avons moi et mon épouse été très déçus par ce film. Tout au long de ces deux interminables heures l'ennui et le malaise initial se transforme petit à petit en nausée... s'agit-il d'un film de propagande anti-russe ou simplement d'un déversement de bile de la part du réalisateur. Tout est sale et noir dans cette caricature et l'on finit par manquer d'air...nous sommes sortis de la salle pendant la dernière scène du viol, ça ne nous était pas arrivé depuis 8 ans... heureux de prendre une bouffée d'air à l'extérieur !
    A oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Jusqu’à présent, les colis arrivaient bien à son mari son mari, emprisonné pour un crime qu’il n’a pas commis. Cette fois-ci le colis lui est retourné. La femme douce va à la poste demander si on peut le renvoyé. Elle ne peut pas, 200 roubles est trop cher pour elle. Elle part alors sur ses traces, et se retrouve coincée dans un système soviétique pervers : aucune trace de son mari, selon une surveillante pas très sympathique... Mais cette femme douce va trouver de l’aide, pas toujours bienveillante...
    Sergueï Loznitsa dresse un fascinant portrait de la Russie, où règne l’absurde : on emprisonne les gens pour un rien, on accepte de donner un colis à un prisonnier si on veut, on met le bordel dans un bureau de recours... Le réalisateur filme une Russie qui va très très mal, dévastée par tous leurs problèmes. Pour oublier, ils boivent, se couche à pas d’heure, et jouent à du strip-poker (ils mettent une bouteille sur la table, celui sur qui la bouteille tombe doit se déshabiller entièrement).
    Sergueï Loznitsa fait aussi un véritable travaille sur le casting : du rôle principal au simple figurant, tous les visages, les caractères des personnages sont marquants. Grâce à cet atout majeur, le film devient d’un incroyable réalisme. Le réalisateur dirige très bien ses comédiens, mais plus particulièrement son héroïne – Vasilina Makovceva, superbe : elle ne se rebelle jamais, est captivé par le monde russe, qui se fiche des autres, et qui fait part d’un sacré égoïsme. Elle commence, petit à petit, à se rendre compte que son pays est pourri.
    Il y a, aussi, dans cette fresque, quelques scènes inoubliables, d’anthologies presque. Dont une scène dans le train, où vodka et cornichons déjà sorti, des personnages, qu’on ne reverra plus, boivent, chantent, pleurent et parlent de leur triste passé devant une femme, qui, elle, essayera de retrouver, en vain, son mari. Il y a aussi une scène dans un bureau de recours, où l’actrice, Liya Akhedzhakova en l’occurrence, excellente, en a marre du bordel de la Russie, et l’exprime sous un texte remarquablement écrit. Dans une des dernières scènes, le cinéaste réuni tous les personnages qui ont aidé cette femme douce, et lui donnent une sorte de procès alors, qu’elle vivait dans son village tranquillement, avec son chien, et, à cause de l’injustice soviétique, se retrouve dans le pétrin. Dans un long film comme celui-ci, certains spectateurs pourraient penser que le film est ennuyeux et répétitif. Mais le cinéaste ne tombe jamais dans ce piège, et essaye de rester toujours original.
    Une femme douce est un film qui ne ment pas, et qui ose. Le réalisateur dit les choses en face : à travers ce portrait d’une Russie inhumaine, puisqu'un homme est l’équivalent d’une poussière dans ce pays, Sergueï Loznitsa montre que c’est notre monde qui ne va pas bien. Sergueï Loznitsa moralisateur ? Oui. En embrassant ce sujet, le cinéaste ukrainien transmet un message d’espoir, à la Russie et au monde.
    Sergueï Loznitsa montre que ce pays est une prison, et pose la question : est-ce que le monde russe n’a déjà pas été une prison ? Trois scènes résument parfaitement la Russie : une où, la femme douce, qui n’accepte pas comment on la traite et riposte, se fait arrêter par la police, et le policier dit : « Je vais être gentil, vous allez à la gare, vous partez, et vous êtes libre ». Comme si essayé de donner un colis à son mari était un crime. Une des dernières scènes du film, où l’héroïne se fait violer : en Russie, on viole la femme, on viole les lois, et ça ne gêne personne, ni des policiers, ni des citoyens normaux. Et une autre, où une bagarre éclate devant deux policiers, et eux, regarde avec un sourire aux lèvres cette bagarre. Avec ce film de fiction, Sergueï Loznitsa réalise un grand film, à la fois politique et romanesque. – Sandro Martinez, 10 ans
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2017
    Sergeï Loznitsa peuple son troisième film de fiction, libre adaptation de La douce de Dostoïevski déjà adaptée par Robert Bresson, d’innombrables larges et longs plans-séquences très composés et baignés de sons directs. Le cinéaste prouve à nouveau son sens aigu du détail dans l’animation des décors et des acteurs dans la profondeur de champ. Entre corruption, violence, abus de pouvoir, individualisme et machisme, le parcours kafkaïen de cette Femme douce incarnée par Vassilina Makovtseva convainc par sa forme moins par son fond.
    À l’image d’une héroïne principale mutique et sacrificielle, le film privilégie les monologues au détriment des dialogues et évite toute individualisation psychologique. L’univers faussement naturaliste qui en découle est celui d’une vaste prison tant existentielle qu’identitaire, reflet stéréotypé, voire outrancier, d’une Russie post-soviétique.
    La dernière partie du film bascule dans une séquence à l’onirisme Fellinien qui, d’un point de vue esthétique, rompt l'aspect pseudo-documentaire du film. Cet anachronique banquet mondain très XIXe siècle fait défiler devant la caméra les personnages rencontrés par l’héroïne durant son périple. Chacun rivalise de duplicité et de cynisme à l’image d’un film stéréotypé marqué d’un cruel manque de sincérité.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    16 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Long périple pour cette femme qui va chercher d'aller voir son mari qui est dans une de ces prisons russes dont il semble impossible de pouvoir sortir.Il semble alors que rien ne lui soit épargné avec même une sorte de fin un peu grotesque, et quand on y songe...très russe!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    La mode du moment est aux diatribes anti-russes. Forts de subsides Français et Européens, Sergei Loznitsa exprime dans ce film tout son mépris pour le peuple russe. Et c'est techniquement très réussi. Rarement a-t-on vu à l'écran un tel dégoût pour un pays en son ensemble : sa culture, ses ethnies, ses structures sociales, sa politique, son âme.
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