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    Une Femme douce
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    2,8
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    39 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    849 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2017
    Il faut savoir que ce film est très dur à visionner.
    Le sujet est difficile, âpre et ce n'est pas une histoire pour rigoler ni se détendre.
    Points positifs : l'actrice principale est parfaite et il y a énormément de suspens car on se demande comment l'héroïne va arriver à se sortir de cette situation hallucinante.
    Points négatifs : ce film est beaucoup trop long (une durée de 2 h 20 c'est beaucoup trop long pour un sujet pénible et difficile), l'actrice principale bien que parfaite tire la gueule tout le long (même si on la comprend car elle vit une situation très difficile), toutes les situations que rencontre cette dame sont particulièrement éprouvantes et dures.
    Pour résumer, le sujet est intéressant, le suspens est là, l'actrice joue très bien mais quelle histoire difficile à visionner et éprouvante.
    En effet, tout ce qu'endure la dame est éprouvant et du coup les spectateurs également.
    Surtout qu'à la fin spoiler: on ne saura toujours pas si la dame va arriver à ses fins ou pas,
    donc c'est très frustrant.
    mx13
    mx13

    251 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2018
    Malgré de belles couleurs à la fin du film, qui je pense est le seul point positif du film, le film demeure l'un des plus grands navets de l'histoire qui rabaisse de manière radicale, le niveau de qualité, du festival de Cannes. Une logorrhée d'insultes, de vulgarités, et de fails à tout bout de champ. Proche de l'insupportable, notamment à cause des décors et des lieux de tournages infâmes.
    Je le déconseille aux moins de 10 ans.
    1/5
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    418 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2017
    Une femme douce est un conte moderne kafkaïen. L’histoire d’une femme qui cherche simplement à apporter un colis à son mari en prison. Comme pour le petit chaperon rouge, elle entre dans un forêt dangereuse, celle du loup russe. Sauf que dans ce récit le loup a plusieurs visages et vit dans une bourgade dont les principales activités économiques sont liées à la présence de la prison. Au folklore russe se mélange un réalisme glaçant d’enfer administratif, de patriarcat et d’égoïsme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 août 2017
    Un film extrêmement fort et implacable, nous proposant un portrait sans concession de la société russe et de ses dysfonctionnements. On suit le périple de cette femme qui cherche seulement à remettre un colis à son mari, situé en prison, et on sort de la séance sous le choc... Le sens du cadrage est impeccable et la conclusion du film, que je ne dévoilerais pas, tout à fait surprenante !
    traversay1
    traversay1

    3 688 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2017
    Inspiré par Dostoïevski, Une femme douce de Sergei Loznitsa n'a rien à voir avec le film éponyme de Robert Bresson mais cela ne constitue pas une surprise. Le film du cinéaste ukrainien est dans la continuité de ses premiers essais, quelque chose de torturé, de violent et aussi d'un peu pesant. Le dernier tiers d'Une femme douce est malheureusement presque grotesque et insupportable défaisant les relativement bonnes sensations que l'on avait jusqu'alors même si avec réserves. La mise en scène de Loznitsa est dense, souvent remarquable (le passage dans le bus) mais les scènes, justement, sont parfois étirées plus que de mesure. La Russie que nous montre le réalisateur a quelque chose d'intemporel avec des personnages excessifs dans leur comportement et prosaïques pour ne pas dire vulgaires qui pourraient vivre aussi bien du temps des tsars que de celui de Poutine. La femme douce, elle, sert de contrepoint, figée dans son obsession et son incompréhension d'une bureaucratie dont le fonctionnement semble aussi arbitraire qu'absurde. Le film dérive quelque peu dans un univers kafkaïen jusqu'à cette dernière partie qui se rapproche davantage d'une farce fellinienne. La comparaison avec le cinéma de Zviaguintsev n'est forcément pas à l'avantage de Loznitsa malgré la puissance d'une réalisation qui se perd bien trop dans une lourdeur d'exposition rédhibitoire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 août 2017
    En Russie, une femme (interprétée par Vasilina Makovtseva) décide d’aller rendre visite son mari en prison pour lui amener un paquet de victuailles qui lui a été retourné par les services postaux. D’ailleurs, on ne connait pas les raisons pour lesquelles le mari a été emprisonné. C’est un périple pour elle dans lequel elle va croiser des gens originaux témoins de l’état de la société. Parvenue à la prison, elle va devoir faire face à une administration pénitentiaire kafkaïenne et à des rencontres douteuses. L’intérêt du film est la peinture de cette société russe de province un peu figé dans le temps, à l’ère communiste. J’ai eu l’impression de voir un film tourné dans les années 80 jusqu’à l’apparition d’un smartphone qui m’a fait comprendre qu’on était dans la période contemporaine. Le film bénéficie d’une grande qualité d’image ; c’est bien filmé. Je reproche cependant l’amateurisme dans la figuration, cela fait parfois récité, certains figurants regardent la caméra. Film intéressant mais parfois ennuyant, peut-être dû au fait que l’actrice principale, que l’on suit durant tout ce long métrage, cette femme douce, n’est pas très expressive et conserve son air abattu (ce qui est une démarche du réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa) pendant presque tout le film (2h20 de Droopy sans l’humour).
    velocio
    velocio

    1 334 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2017
    Après "My Joy" en 2010 et "Dans la brume" en 2012, "Une femme douce" est le 3ème long métrage de fiction de l'ukrainien Sergei Loznitsa, très productif par ailleurs dans le monde du documentaire. C'est également son 3ème long métrage à entrer dans la compétition officielle du Festival de Cannes. Une fois de plus sans succès, même si ce film confirme que Loznitsa fait partie des très grands réalisateurs de notre époque. Le titre reprend celui du film que Robert Bresson avait réalisé en 1969 avec Dominique Sanda et qui était une adaptation assez fidèle de la nouvelle "La douce" de Fiodor Dostoïevski. Concernant le film de Sergei Loznitsa, il parait difficile d'évoquer une nouvelle adaptation de cette nouvelle, ce que le réalisateur reconnait d'ailleurs.

    En fait, ce film est une charge féroce de la Russie d'aujourd'hui, voire de la Russie de toujours. On est là dans un monde kafkaïen et inhumain où règnent la corruption et la médiocrité et on suit les rebuffades subies par une jeune femme, plus passive que douce, qui a vu revenir un colis envoyé à son mari incarcéré et qui prend la décision d'aller le porter en mains propres.

    Reconnaissons que "Une femme douce" n'a pas la force de "My Joy" et de "Dans la brume". Ce n'est pas pour autant un film mineur ! Il y a des scènes magnifiques dans ce road-movie particulier, en particulier une qui se déroule dans un autocar. Par contre, on ne peut que regretter la scène du rêve qui envahit la fin du film, une scène qui se veut félinienne mais qui n'apporte rien et qui retire ... un peu !
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    80 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2017
    Le cinéma russe actuel (en tous cas celui qui s’exporte) est souvent empli de désespérance. Ce film-là ne fait pas exception. Un jour, au fin fond de la Russie rurale, une femme reçoit le colis qu’elle avait envoyé quelque temps plus tôt à son mari emprisonné. Pour tenter de comprendre la raison de ce retour, elle décide de se rendre à la prison dans laquelle son mari est incarcéré pour un meurtre qu’il n’a visiblement pas commis. Mais son périple va se transformer en chemin de croix… J’imagine à quel point ce film est nécessaire comme toutes les œuvres qui montrent ou qui dénoncent mais je me demande qui va vouloir s’infliger 2h30 de désespoir en barres dans des paysages sinistres. Cette femme « douce » au visage étonnamment impassible face à tous les déboires et toutes les humiliations qu’elle va subir et endurer semble être le miroir du peuple russe. Un peuple exsangue, fatigué de tant d’absurdités administratives, de toute la misère économique, sociale et morale qui ronge son pays, de cette corruption terrifiante qui le gangrène. Certes, le portrait est parfois attachant (folklore, chansons tristes, sentiments excessifs, alcool sans modération…) et le scénario réserve quelques rebondissements absurdes et/ou poétiques mais le film est globalement très très glauque. Le dernier quart d’heure est d’une brutalité insupportable. Un film pour spectateurs (russophiles) avertis. (16/08)
    #unefemmedouce #sergeiloznitsa #cannes2017 #cannes70 #wildbunch #hautetcourt #artefrancecinema
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2017
    En Russie, après que le colis qu'elle avait envoyé à son mari qui se trouve incarcéré dans une prison éloignée lui ait été retourné sans explication, une femme décide de se rendre sur place.
    J'ai trouvé que ce film avait une atmosphère anxiogène très efficace, jouant sur le cadre d'une Russie profonde, presque fantasmée. L'héroïne effectue des démarches cohérentes et semble particulièrement perdue et isolée dans ce village où tout semble tourner autour de la prison. Cela renforce un sentiment impliquant le fait que l'administrations paraisse toute puissante.J'estime qu'une notion de danger prédomine au grès des rencontres plus ou moins malsaines du personnage principal. La dernière partie, spoiler: métaphorique et au ton décalé du fait qu'il s'agisse d'un rêve de la protagoniste qui s'est endormie dans une gare, conclue ce long-métrage de manière surprenante
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