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    Laissez bronzer les cadavres
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Giallo à la sauce corse. Laissez bronzer les cadavres est la version giallo du film Free Fire sorti il y a peu. L'intrigue est simple voir basique : plusieurs parties se disputent un butin, tout le monde a des armes à feu.
    Et ne sert que comme prétexte pour une fusillade de 1h30 de long.

    Un giallo en 2017? Quelle drôle d'idée. Presque folle même, mais c'est plutôt le genre de folie qu'on aimerait voir plus souvent. Le film emprunte au genre son ton visuel fort en couleur, c'est même carrément violent à ce niveau là. Mais si ce jeu de réalisation à l'air très fun, il est souvent dénué d'intention décelable ou de nécessité. Il emprunte également toute une dimension fantastique et érotique qui relève plus de l'hommage qu'autre chose.
    Au niveau du sujet du film par contre, si les gialli italiens préfèrent les thrillers au rythme controlé, on est ici beaucoup plus proche du western spaghetti, la musique d'Ennio Morricone sous un soleil de plomb ne trompe pas.

    Il y a des idées intéressantes de mise en scène et on ressent que la réalisation est complètement débridée ce qui est toujours agréable mais je dois dire que j'ai pas pu rentrer dans le film tellement c'est un bordel scénaristique. Cela vient surtout des personnages et des lieux qui sont mal établis :

    Les liens entre les personnages doivent être clarifiés via de l'exposition au bout de trente minutes parce qu'on a absolument aucune idée de qui connait qui (ah ok, en fait, c'est l'avocat qui a invité les trois types patibulaires!).
    La moitié des personnages ne servent strictement à rien (l'écrivain, sa femme, son fils) que ce soit vis à vis de l'objet principal du film comme des thèmes sous-jacents.
    Malgré qu'il s'agisse d'une fusillade qui s'étends sur tout le film, il est extrêmement difficile de positionner les personnages les uns par rapport aux autres ce qui nous empêche d'évaluer le risque auquel chacun est exposé. Les plans vus du ciel sont les seuls à nous donner une vague idée de l'espace de l'action mais étant donné qu'on ne voit pas les personnages sur ces plans, on ne comprend pas ce qu'il se passe. Ce genre de plan devrait pourtant être parfait dans cet objectif, l'attaque du tunnel dans Sicario par exemple l'utilise avec succès.

    Chaque scène se retrouve dépourvue de son contexte spatial et chaque évènement est donc inattendu. De nombreuses scènes sont des exemples du montage interdit décrit par André Bazin ou il manque le plan réunissant les deux acteurs en interaction.
    On pourrait penser que cette accumulation de surprises est une bonne chose néanmoins les amateurs d'Hitchcock connaissent bien la différence entre surprise et suspense. Une surprise étonne le spectateur pendant 15 secondes, alors que le suspense peut s'étirer sur toute une scène ou tout un film. Parce que Laissez bronzer les cadavres n'utilise que la surprise et pas le suspense, il est condamné à ne réveiller son audience que dans les moments chocs alors que l'on perds le fil de la situation entre chacun de ces pics d'activité.

    Ceux qui sauront porter un regard purement technique sauront apprécier les jeux de mise en scène et d'éclairage extrêmement stylisés mais pour les autres, passez votre chemin. Il y a une véritable violence envers le spectateur dans le montage et toute une partie psychédélique qui n'est pas du tout mise en avant par la promotion du film et qui risque de faire des déçus.
    Ricco92
    Ricco92

    223 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Afficher sa mise en scène peut être une chose extrêmement jouissif lorsque cela est fait avec intelligence et au service d’une histoire comme chez Martin Scorsese, Quentin Tarantino, Sam Raimi ou Sergio Leone. Mais lorsque cela est fait sans aucune subtilité et que cela écrase totalement l’histoire, cela devient rapidement insupportable. Laisser bronzer les cadavres fait partie de cette seconde catégorie. En effet, dès les premiers plans, on comprend que les cinéastes ne cherchent qu’à étaler leur réalisation. Ils montrent qu’ils sont influencés par Sergio Leone en enchainant les très gros plans mais le cinéaste italien n'utilisait cette forme d’écriture que dans certaines scènes bien précises afin de renforcer la narration alors qu’Hélène Cattet et Bruno Forzani les accumulent sans raison si ce n’est de vouloir se donner un style. Le duo de réalisateurs enchainent ainsi les effets de mise en scène sans réel sens (ces accumulations font d’ailleurs penser aux cinémas de Caro et Jeunet, d’Albert Dupontel ou de Jan Kounen mais avec moins de talent) et négligent totalement les personnages, qui sont au passage très surjoués, et l’histoire.
    Ainsi, le scénario utilise la majorité du temps le principe de la multiplicité des points de vue. Mais là où des réalisateurs comme Akira Kurosawa (Rashōmon), Alfred Hitchcock (Incident at a corner) ou Quentin Tarantino (Jackie Brown) utilisent cette technique narrative pour faire progresser l’histoire, cela ne sert pas ici à faire avancer en quoi que ce soit le récit. Une fois encore, cela ne sert qu’à montrer que ce sont des « artistes » !
    Les seules choses qui offrent un peu de plaisir sont la photographie assez magnifique (il faut le reconnaitre) et la musique dont plusieurs morceaux font penser à Ennio Morricone… jusqu’à ce qu’on découvre dans le générique final que les cinéastes ont utilisé des morceaux du compositeur italien.
    Si dès les premières secondes, on a envie de sortir de la salle (ce qui, chose extrêmement rare, a été mon cas), il y a peu de chance que la suite du film fasse changer notre opinion. Le pire est que l’on ne peut pas dire que, contrairement à des films comme Le Jour et la nuit de Bernard-Henri Lévy ou Cinéman de Yann Moix, Laisser bronzer les cadavres est un film raté car il y a de fortes chances qu’ils correspondent exactement à ce que souhaitaient offrir Cattet et Forzani.
    On n’est donc pas face à un navet mais face à un film qui se range volontairement du côté des nanars et de la série Z, qui se veut provocante par sa violence, ses personnages sans foi ni loi (toujours inspirés par le western spaghetti) et par sa nudité gratuite spoiler: (la robe qui se déchire totalement sous l’effet des balles qui n’a pour but que montrer l’actrice entièrement nue)
    . Un film qu’on peut trouver rapidement insupportable de bêtise et énervant surtout quand on voit que les cinéastes sont capables d’offrir des plans magnifiques mais qui semblent surtout être de la poudre aux yeux.
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    une expérience ciné originale, c'est vrai, ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que le cinéma français sort un peu des sentiers battus, avec plein de clins d'oeils et d'hommages, de bons acteurs, un bon délire visuel, mais au bout d'un moment la nausée prend quand même le dessus, et même une certaine forme d'ennui, car c'est quand même assez prétentieux ; vu au FEFFS
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    L’action se déroule dans un village quasi-abandonné, perché au-dessus de la Méditerranée, au cœur de l’été corse. Un couple, qui héberge déjà un romancier alcoolique, a accepté de planquer trois brigands en cavale qui viennent de braquer un convoi et de dérober des lingots d’or. Mais tout se complique avec l’arrivée de l’épouse du romancier, accompagnée de son jeune fils et de sa nounou, puis avec celle de deux policiers en moto.

    Il y avait bien des façons d’adapter le tout premier polar de JP Manchette, huis clos efficace qui raconte en temps réel un braquage qui tourne mal. Cattet & Forzani ne choisissent  pas la plus facile. L’intrigue policière n’est pour eux qu’un prétexte à leurs expérimentations. Comme dans le livre, chaque chapitre commence par un plan noir indiquant l’horaire précis. Sauf que Cattet & Forzani s’autorisent des flashback qui déstructurent la linéarité du récit.

    C’est l’image qui est la plus travaillée, reproduisant l’esthétique des western spaghettis et du giallo italien (un genre, à la frontière du X et du film d’horreur, qui eut son heure de gloire dans les années 70). "Laissez bronzer les cadavres" est une accumulation hyper stylisée de plans saisissants de beauté. Pris isolément, chacun est une merveille. Mais montés ensemble, ils ne font guère sens. Si bien qu’après une demie-heure où l’on s’extasie devant tant d’originalité formelle, on s’ennuie ferme et on perd tout intérêt à ce jeu de massacres où s’empilent métronomiquement les cadavres.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Zarbi. Film Grindhouse ? Giallo ? Western spaghetti ? Érotisme 70’ ? Bondage ? Mouais, un peu tout ça. Comme j’avais rien bu avant, j’ai beaucoup cherché le pourquoi, qui cherche à doubler qui, comment les effets visuels fonctionnent, et la finalité. Ben y’en n’a pas !!! Juste un pur plaisir plastiquement fantastico-onirique, à la cinématographie barge. Un OFNI à recommander à tous les coincés.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Des films, j’en vois des centaines chaque année.
    De très bons films, une dizaine voir une vingtaine si nous sommes dans une bonne année.
    Des ovnis cinématographiques, quand il y en sur les doigts d’une main, c’est une année miraculeuse.
    En 2017, le cinéma Français peut être fier de la proposition unique d’Hélène Cattet et Bruno Forzani.
    Je ne vais pas y aller par 4 chemins sinueux dans le maquis Corse, «Laissez bronzer les cadavres » est une claque magistrale, pour peu que l’on soit sensible au graphisme sous LSD, aux plans percutants, mais aussi amateur de cinéma transalpin des années 60/70.
    Il a fallu attendre 3 ans pour que le duo sorte un nouveau film et en sortant de la séance, on se dit que ça valait le coup d’attendre cette adaptation du « néo polar » de Manchette et Bastid.
    Dès les premières minutes, on sent qu’il se passe quelque chose d’unique à l’écran. Comme si Tarantino avait pris trop d’hallucinogènes et qu’il réalisait un hommage sanglant à Sergio Leone sans aucunes contraintes castratrices hollywoodienne.
    Pas de bon film sans une galerie de personnages emblématiques et l’on est tout de suite rassuré avec l’apparition d’Elina Löwensohn et Bernie Bonvoisin qui crèvent littéralement la toile ! Les autres protagonistes ne sont pas en reste, tout ce beau monde est filmé en très gros plans et avec du gros grain qui permet de savourer ces gueules cabossées et charismatiques dignes des pires salopards vus dans les meilleurs westerns. Et puisque l’action est transposée dans les années 70, le marshall devient un duo de gendarmes, la calèche un fourgon blindé, les chevaux, des motos.
    Le montage du film surprend dès les premières secondes, il risque d’ailleurs d’en rebuter plus d’un car il est coupé à la machette et fait des retours en arrière incessants avec un timing affiché à l’écran pour aider à situer l’action.
    Si le montage ne va pas sauter aux yeux des moins aguerris, en revanche, je vois mal qui pourrait manquer d’être stupéfié par le graphisme du film ?! Entre les effets de couleur marqués, les passages oniriques avec des silhouettes, les paillettes et lingots d’or magnifiés, les couleurs chaudes comme la braise, les tirs qui détruisent une robe et finissent par déshabiller une femme… La liste est longue, il se passe toujours quelque chose filmé avec une trouvaille visuelle. C’est un régal pour les pupilles de ceux qui n’ont pas froid aux yeux.
    C’est que ça n’était pas évident de trouver un ton pour filmer un tel mashup des genres ! C’est pourtant fort bien mastiqué avec un menu d’hommages copieux, audacieux et étrangement digeste. Dans cette gigantesque carcasse décharnée qui passe au méchoui, à la limite du trop cuit, on y trouve pelle mêle des boulettes de western spaghetti post-moderne, des morceaux de polar noir, de la puple de pulp, du citron pressé de Giallo… Oui c’est un véritable festin de cinéma noir sous un soleil de plomb.
    La violence rouge écarlate est omniprésente, ça mitraille, ça canarde, il pleut des balles, la peau et les crânes se trouent et pourtant, les personnages parviennent à laisser libre cours à leur imagination, çà et là, dans de brefs moments oniriques et charnels, dont l’érotisme débordant permet de remplir des coupes de champagnes sorti tout droit d’un mamelon ou encore de se faire copieusement arroser d’urine… Après tout, à chacun son breuvage, pourvu que l’ivresse des sens soit garantie (cela doit vous sembler déjanté, allez voir le film, vous comprendrez !).
    Si tout cela est déjà fort en chocolat, pépite sur le gâteau, la photo est digne du relief des personnages ! Chaque cadrage est une trouvaille ou un clin d’oeil aux plans des ténors du genre, c’est tellement frappant que l’on en vient à regarder la personne avec qui l’on va voir le film en écarquillant les yeux : tu as vu ça ? Oui c’est génial ! Et l’on se replonge dans le film, rassuré de ne pas être en train de rêver ; ce qui se passe à l’écran est une merveille de tous les instants.
    Mention parfaite pour la scène du repas où la caméra fait un travelling en mode ping pong entre les deux acteurs qui dialoguent en étant assis aux extrémités de la table. A chaque aller-retour, l’image est zoomée de façon astucieuse et invisible, jusqu’à ce que l’on arrive à un très grand plan statique ; pourtant, le tout semble filmé en un unique plan séquence ! Mais comment ne pas parler non plus de la photo aérienne façon photo de drone de surveillance envahi par des fourmis : tout bonnement génial !!!
    Ces expérimentations artistiques sont accompagnées d’un univers sonore puissant, saturé, où chaque bruit prend une ampleur peu commune, comme par exemple le crissement d’un pantalon en cuir ou encore les balles qui sifflent avec des sons suraigus. Sans oublier des reprises de morceaux d’Ennio Morricone. La boucle des hommages est bouclée.
    Le scénario tient sur un timbre-poste, cela n’est pas choquant, nous ne sommes pas là pour philosopher mais pour se laisser secouer, pour vivre une expérience hallucinante, brutale, cosmique, sensuelle, limite hypnotique et généreuse.
    Voilà un western-polar Corse et corsé !
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Une esthétique et une musique qui empruntent au western italien, une ultra-violence qui vient de chez Tarantino, cette adaptation d'une série noire de Manchette apparaît comme une bonne surprise mais au fil du récit - et des gros plans / inserts - on se fatigue devant tant de sang et de recherche emberlificotée. Bref, on en vient à regretter les bons vieux nanars de Russ Meyer, "Faster Pussycat" en tête...
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Suite à un braquage sanglant, quelque part dans le sud de la France, les braqueurs se retrouvent assiégés dans une demeure abandonnée par 2 motards des forces de l'ordre alors qu'ils ont été trahis par un des leurs.

    Laissez bronzer les cadavres est un film d' Hélène Cattet et Bruno Forzani, co réalisateurs d'Amer et de l'étrange couleur des larmes de ton corps. Le film raconte le braquage et le siège de 3 braqueurs hébergés par une artiste anarchiste dans une vieille demeure ensoleillée.

    Comme dans les films précédents du duo, la forme prime encore le fond.

    Sur la forme, on a ici affaire à un film d'une grande originalité, aux plans superbes, pétris d'originalité d'esthétique morbide ou érotique. Au vu du film, on pense aux giallos de Dario Argento ou aux westerns spaghettis de Sergio Leone, particulièrement à la trilogie du dollar. Tout ici exsude le cinéma de genre des années 70: les couleurs chaudes, la musique composée en partie de morceaux d'Ennio Morricone, les flash-backs mystérieux et l'absence de scrupules des protagonistes. Le film alterne très (trop?) rapidement les plans, diffusant plusieurs fois la même séquence vue d'un point de vue géographique différent ou observé par un personnage différent. Cela a pour conséquence de hâcher très rapidement la narration du film, ce qui nuit à sa lisibilité.

    En effet, je n'ai pas trouvé que tout était parfait dans Laissez bronzer les cadavres. La faute en incombe à cette réalisation brillante mais si particulière qui rend le scénario assez brouillon et l'intrigue confuse, notamment lors de la deuxième partie du film. De nuit, les rapports entre les protagonistes et le suivi de l'action deviennent effectivement quasiment incompréhensibles.
    L'intérêt de certains personnages "périphériques" (L'écrivain...) est complètement secondaire. De même, les motards de la police vêtus comme 2 motards américains alors que l'on se trouve sur les rives de la méditerranée m'ont laissé un peu songeur....

    Enfin, toute dimension psychologique des personnages est volontairement évacuée du film.

    Au casting, on retrouve les "patibulaires" Bernie Bonvoisin et Stéphane Ferrara, l'actrice Elina Lowensohn et Serge Barbé.

    En conclusion, il s'avère que Laissez bronzer les cadavres est un "OVNI cinématographique" et un exercice de style qui présente les mêmes qualités et les mêmes défauts que les films précédents d'Hélène Cattet et Bruno Forzani.
    Jessie23
    Jessie23

    32 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    Virtuose, du Sergio Leone contemporain, un rythme incroyable. C'est un peu un OCNI, objet cinématographique non identifié, et cela en fait tout l'intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    visuellement intéressant mais un peu long, bien que ce soit un film court... Il peut donc être évité.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES !
    et s'endormir les spectateurs ! ! !
    Mais quelle daube !
    Quel ennui !
    Quelle prétention aussi . . .
    Quelles boursouflures !
    De qui se fout-on ! ? ! ? !
    Hommage bidon copier-coller de S. Leone (ces plans serrés à n'en plus finir & sa Bande Son façon Morricone - de Melville (l'attaque du fourgon du Deuxième Souffle....) et évidemment de Q. Tarantino mais faut s'en doute s'y mettre à trois ou quatre afin de sortir une chose "regardable" car avec ce duo à la réalisation . . . c'est carrément la Cata !
    Et que je t'urine à la face (pour faire poli) - que le raisiné gicle à tout-va sur l'écran - que ce Pov Bonvoisin déambule en tenue d'Adam et que ces contre-jours torrides nous assomment définitivement !
    Fuyez vite ce gros n'importe quoi ;-p
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Jean Rollin semble avoir trouvé ses succésseur du XXIeme sciecle
    Celui qui fut souvent considéré comme le "Ed Wood Français" avait une recette redoutable
    Une affiche superbe ... et un film dont il était dificile d aller au bout
    11 fugitifs lors de la scéance à laquelle j ai assisté dont un dès la fin de la séquence pré-générique :)
    Personellement je trouve que le film tiend plus de l hommage /pastiche au western spaghetti que du Giallo ; mais bon se n est pas tres important ; n est pas Tarantino qui veut .
    Toutefois un point positif ; la musique
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2017
    remarquable!
    cantet et forzani concrétisent les promesses entrevues dans"amer" et "l’étrange couleur des larmes de ton corps"
    voila leur travail enfin accessible au grand public,sans renier leur univers d'érotisme, de fétichisme
    on y retrouve tout ce que j'avais aimé dan "amer" les codes du giallo, un travail visuel et sonore qui vous scotche au fauteuil, une bo juste incroyable de justesse et toujours ce travail de caméra proprement incroyable.
    D'une richesse visuelle inouïe (le feu d’artifice) , ce film , si vous oubliez vos codes habituels, vous restera longtemps en mémoire....
    bsalvert
    bsalvert

    406 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2018
    un film qui ne laisse pas indifférent. l'esthétisme est mis en avant même si le film reste un western tourné en France.
    PLV : être surpris par un film fait du bien
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2019
    Un film original oui, un exercice de style grandeur nature oui, mais tout cela ne suffit pas à faire de Laissez bronzez les cadavres, une réussite. A vouloir en faire trop, les réalisateurs se sont compliqués la tâche, et nous rendent le film très difficile à suivre.
    Les meilleurs films de tous les temps
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