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    Sunset
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    2,6
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    36 critiques spectateurs

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    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    27 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Bonjour tout le monde,

    Laszlo Nemès signe un film intéressant, foisonnant et inspiré quant à l' odyssée d' une femme à la recherche de son frère à Budapest un peu avant la " venue" de la première guerre mondiale..........

    Nous suivons une femme et sa quête, abstraite et concrète , dans un climat chaotique et sophistiqué !

    Laszlo Nemès filme de manière étonnante et simple les " paysages mentaux " de la protagoniste, qui envahit positivement tout les plans séquences dont certains sont époustouflants du réalisateur du. " Le fils de Saul ".

    Notons le " tableau ", au tout début de cette œuvre cinématographique, qui est sublime ainsi que le plan séquence conclusif qui nous subjugue .........

    A vous .

    Gérard Michel
    TheMadCat
    TheMadCat

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    C'est à Budapest, un des derniers bastions d'une civilisation européenne déclinante, que commence le nouveau film de László Nemes. Irisz Leiter, venue dans la capitale pour trouver du travail dans la chapellerie de ses parents, découvre que celle-ci a été dévorée par les flammes, et se retrouvera bientôt mêlée au destin d'un frère mystérieux aux activité politiques troubles, dont elle ignorait jusqu'alors l'existence.
    Alors certes, on a pu reprocher au film de n'être qu'une reproduction stérile de la recette qui avait si bien fonctionné dans le remarquable "Fils de Saul" (2015). On a aussi peu apprécié une seconde partie confuse, dans laquelle on ne saisit réellement ni les enjeux de l'action ni les motivations des protagonistes. On pourrait également souligner la superficialité de personnages qui restent prétextes à un exercice de style, outils bien utiles pour la réalisation d'une prouesse avant tout esthétique.
    Mais si, finalement, ce n'était pas ce choix délibéré - nous embarquer aux côtés de l'héroïne dans un environnement flou et chaotique - qui faisait la beauté d'un film à l'originalité incontestable? Car, sans pour autant repousser tous les codes classiques, Sunset est - ce que peu de films sont - une expérience. Le spectateur ne bénéficie pas du confort d'une vision omnisciente et surplombante qui lui permettrait de saisir tous les jalons du récit. Il est au contraire littéralement plongé au cœur de l'action, partage la vision d'un personnage embarqué dans un monde dont la course lui échappe, balloté dans un maelström de violence et d'agitation. Alors oui, on peut éprouver un certain agacement quand nos repères narratifs s'effacent. Mais c'est bien volontiers que l'on se perd avec l'héroïne dans un monde sur le point de s'effondrer, pour vivre une expérience sensorielle et esthétique (le film est visuellement remarquable) qui nous donne à voir par la petite porte une réalité qui nous dépasse mais semble plus que jamais d'une actualité brûlante : l'effondrement de la civilisation européenne, si bien distillée par Zweig dans Le Monde d'hier.
    Un film qui, malgré des personnages qu'on aurait aimé pouvoir comprendre, reste une prouesse esthétique et une expérience de cinéma unique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    J'ai vu Sunset de manière non préméditée donc sans aucun a priori. Les avantages sont la photographie, les costumes et les décors qui sont tous trois excellents. On se sent vraiment à Budapest en 1913. Les inconvénients c'est une séquence de scènes inintelligible et presque désagréable et c'est ultra-rugueux. Une dizaine de fois je me suis demandé quel est le rapport entre la scène actuelle et la ou les précédentes. Je ne peux pas croire que ce film a été réalisé par László Nemes auteur de l'inoubliable et émouvant Saul fia (2015). Selon certaines personnes c'est de l'art ou une forme d'expression avancée. Eh bien pour moi honnêtement je n'ai vraiment rien compris a cette histoire...
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    La dernière fois, c’était Thomas Hardy. Cette fois, c’est donc au tour de Jane Austen, en attendant une prochaine adaptation des soeurs Brontë : le film patrimonial britannique tourne peut-être en circuit fermé mais il est difficile de se lasser de ce genre d’adaptations tant elles affichent un côté universel : Prenez ‘Emma’, par exemple : le fonctionnement même de la Rom’com américaine comme du Drama coréen sont toute entières contenues dans ce boquin publié en 1815. Voyez plutôt : Emma Woodhouse dissuade sa dame de compagnie Harriett d’épouser le fermier Robert Martin, estimant que le pasteur Elton lui conviendrait mieux. Mais Elton ne feint l’intérêt pour Harriett que pour approcher Emma, ce qui suscite la jalousie silencieuse et réprobatrice de George Knightley, ami de la famille Woodhouse. Emma ne remarque de toute façon ni les approches de l’un, ni les piques de l’autre, entièrement occupée à imaginer l’invisible Frank Churchill, qu’elle estime possiblement digne de son rang et à persifler sur l’arrivée de la cousine Fairfax. Si j’ai bien compté, on est dans un heptagone amoureux et pour info, le célèbre ‘Clueless’ de 1995 était simplement la version Beverly Hills de ‘Emma’. Cette adaptation n’est pas littérale, ceci dit : le roman avait également pour vertu de décrire avec précision la vie dans un village de province anglais à l’aube du 19ème siècle et de fonctionner comme une enquête, le lecteur n’étant mis au courant que de ce que voit, pense et interprète l’héroïne (qui a généralement le nez dans le guidon), et cette particularité se ressent finalement assez peu à l’écran. A deux siècles d’écart, ce n’est peut-être plus non plus l’indépendance d’esprit et la liberté de ton qui caractérisent la jeune femme, qui agit bien souvent comme une péronnelle écervelée. Néanmoins, en dehors de l’intérêt propre au récit, dans ce créneau patrimonial qui dégage souvent un légère odeur de naphtaline, ‘Emma’, par ses couleurs, par ses dialogues, par la manière dont ses acteurs jouent, dégage une bonne humeur communicative et une légèreté qui lui confère une imperceptible petite touche de modernité.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2020
    Un film d'une grande beauté plastique mais l'intrigue (les intrigues ?) est d'une telle confusion qu'elle décourage le spectateur, condamné à suivre de longues séquences auxquelles il ne comprend pas grand chose.
    Frankyp
    Frankyp

    7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Sous prétexte d'art certains nous obligent à nous ennuyer longuement. C'est le cas avec Sunset. On ne voit pas vraiment la Hongrie , ni Budapest , tout est flou , les gens ne parlent pas , ne répondent pas , sont tous paranos. Pourquoi faire simple quand on peut compliquer , Quel est l'intérêt de la caméra myope ? J'ai vraiment essayé d'adhérer , étant historien , mais j'ai été très frustré. Film prétentieux et flou , autant dans le visuel que dans les intentions. Certains ont aimé ; je suppose qu'ils ont plus d'imagination que moi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2019
    En deux longs-métrages, Laszlo Nemes a su définir ce qui faisait son expression cinématographique : une focalisation resserrée sur le protagoniste principal, un goût pour la reconstitution minimaliste de l’Histoire où la simple évolution de ce même protagoniste au sein de l’espace doit suffire à engendrer une impression de réel, un recours aux plans longs qui embrassent l’ampleur d’une action sans en organiser ni la logique ni la dynamique par le biais d’effets de montage. Sous la forme d’un processus, son cinéma est donc à la fois très enfermé sur lui-même et s’ouvre pourtant aux hasards que le destin individuel rencontre. Ce destin, c’est la machine sociétale en pleine expansion, c’est le fracas des constructions humaines porteuses de destruction, c’est l’errance d’un être au sein de cette Histoire, perdu dans la recherche d’un lien familial à restaurer. Sunset capte le déchirement d’une famille sur fond de déchirement politique : le parcours d’Irisz Leiter dans un empire austro-hongrois en pleine décadence pose la question de la fraternité dans un monde rongé par la conspiration et les rivalités intestines. Encore une fois, le titre annonce le point de vue prédominant qui n’est donc pas strictement celui d’Irisz mais celui du crépuscule, période pendant laquelle le soleil embrase l’horizon de ses rayons rouges. On est en droit de penser que le soleil sur le déclin, c’est la belle Irisz qui envoûte chaque scène par sa grâce naturelle et rayonnante. Le plan-séquence qui vient clore le métrage témoigne d’ailleurs de la mort de la constellation solaire, réduite à un visage plein de boue enterré tout au fond d’un boyau. Nemes est très fort pour donner vie à une période historique qu’il ne reconstruit pas de manière classique, mais qu’il épouse par le corps de son actrice. Malgré quelques longueurs centrales qui, si elles n’attentent guère au ravissement du spectateur devant une beauté ambiante, nuisent quelque peu à la dynamique de l’ensemble, Sunset confirme l’immense talent de son cinéaste Laszlo Nemes, dont la future réalisation est attendue avec impatience.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2019
    En 1913 à Budapest, Irisz Leiter est à la recherche de ses origines. Ses parents sont morts dans l’incendie de leur chapellerie qui, depuis lors, est dirigée par un capitaine d’industrie cynique et sans scrupule, Oszkár Brill.
    La jeune Irisz réclame sinon sa part d’héritage, du moins un emploi que M. Brill lui refuse. La raison de son refus se révèle à Irisz progressivement : un vif désaccord a opposé le frère d’Irisz, Kálmán, au repreneur de l’affaire de ses parents. Kálmán a disparu, prenant la tête d’une bande de jeunes révolutionnaires. Irisz part à sa recherche.

    On se souvient du précédent film de László Nemes et du choc qu’il avait causé à Cannes en 2015. Le Fils de Saul qui filmait de l’intérieur, à travers les yeux d’un membre d’un Sonderkommando, l’horreur d’Auschwitz. Le Fils de Saul reposait sur un mode opératoire très particulier : des longs plans séquences au plus près de son personnage, une caméra myope, sans focale, incapable de distinguer une image nette à plus d’un mètre, une bande son saturée de bruit et de cris.

    Sunset reproduit exactement le même procédé. Comme dans Le Fils de Saul, la caméra ne quitte pas Irisz. Comme dans Le Fils de Saul, les plans-séquences d’une incroyable virtuosité se succèdent, certains dépassant la dizaine de minutes. Comme dans Le Fils de Saul, on voit le monde à travers les yeux myopes d’Irisz : un grand flou et beaucoup de bruit.

    Autant ce procédé était pertinent pour Auschwitz, autant il ne l’est guère pour filmer la fin d’une époque, ce flamboyant crépuscule de l’empire austro-hongrois qui allait s’écrouler un an plus tard dans les tranchées de la Première guerre mondiale.
    Car, une fois qu’on aura compris que « tout est chaos » (ainsi que l’avait chanté une Mylène Farmer désenchantée), les cent-soixante deux minutes du film sont bien longues. Elles le sont d’autant plus que László Nemes ne nous facilite pas la tâche en nous entraînant dans une histoire rocambolesque et touffue dont on a tôt fait de décrocher. On est vite perdus, comme on l’est par exemple à la lecture des romans de Thomas Pynchon ou de Don DeLillo. Pour certains c’est le signe d’un génie ; pour d’autres d’une fumisterie
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2019
    Sunset est un film historique de 2 h 20 se passant en 1913. L’histoire d’Irisz Leiter aurait pu être passionnante. Le début du film est haletant. Ensuite on décroche. Le film souffre de longueurs. Le réalisateur colle son personnage. Sa caméra la suit toujours de très près. Parfois trop, il en oublie l’entourage.

    Le réalisateur nous offre cependant de magnifiques passages, y compris la fin somptueuse. Pour le reste, on s’essouffle. Et on finit par se désintéresser de ce qui peut lui arriver.

    Juli Jakab est une actrice magnifique et apporte beaucoup à son personnage.

    Sunset est, esthétiquement, un beau film. Pour le reste, l’histoire manque de puissance.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Fidèle à son filmage scrutant un personnage déterminé cerné par la caméra, Nemes se meut avec subtilité dans un autre cadre historique et réalise une œuvre difficile mais fascinante. Il est ici plus proche de Bergman que de Bresson. Moins consensuel que son premier film, mais tout aussi fascinant, cet opus confirme l'importance d'un cinéaste majeur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 avril 2019
    film prometteur à ses débuts, chapeaux, costumes magnifiques mais le fait de suivre l'héroine caméra sur la nuque m'a donné le tournis, trop long ennuyeux avec le sénario confus, l'intrigue qui ne s'éclaire pas. mais ce film ne laisse pas indifférent, j'ai eu le sentiment qu'héroine était un fantôme qui déambulait parmi cette histoire décadente
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2019
    le film est très plus accessible que le précédent, il plus clair , lumineux mais l'histoire reste sombre .la vision de cette jeune qui découvre un secret,. la violence de cette ville.....
    cheshirekitten
    cheshirekitten

    17 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Jeux d'acteurs assez prenants, chapeau aux costumes mais petite déception sur l'avancée de l'intrigue : au bout d'un moment il devient difficile de comprendre ce que sait le personnage principal et ce qu'il en pense. Ses décisions ne semblent pas claires. Difficile à suivre.
    Peut-être à voir plusieurs fois...
    J'ai cependant été charmée de retrouver la langue hongroise que nous avons rarement l'occasion d'entendre au cinéma.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2019
    L.Nemez a voulu se colleter aux prémisses balkaniques du premier grand embrasement industriel mondial, en se servant du petit bout de sa lorgnette comme il l'avait fait dans "Le fils de Saul". Cette fois, il prend pour prétexte le retour vers ses origines d'une orpheline cherchant à comprendre les ressorts de sa propre saga familiale hongroise. Je le dis clairement, autant son parti-pris avait pour moi fonctionné dans son premier opus, autant cette fois il m'a profondément ennuyé, voire agacé. Dans "Le fils de Saul", l'ambiance kafkaïenne des camps de la mort s'imposait à l'écran avec un sentiment d'urgence à survivre, presque idéalement servi par le procédé qui consiste à nous donner systématiquement à voir la vie "à hauteur d'homme". Mais c'est sans doute à cause de la mort omniprésente (par définition dans les KZ) que ça fonctionnait.... Ici, l'impossibilité d'une mise en perspective, générée par un procédé qui confine cette fois au tic, nous met dans l'impossibilité de comprendre quoi que ce soit au propos. On sort de là comme d'un magma décousu, quoique plutôt bien léché sur le plan esthétique, et la dernière scène dans les tranchées allemandes nous assène la conviction qu'on n'a décidément rien compris, sinon au film, du moins aux intentions de l'auteur. J'ai failli m'endormir, puis partir avant la fin. Je n'ai fait ni l'un ni l'autre mais il s'en est fallu de très peu...
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2019
    De très belles images une belle lumière mais un scénario décousu incompréhensible et l on suit une modiste bebette mais têtue à la recherche de son frère criminel et assassin sans rien comprendre des motifs
    bref très très ennuyeux
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