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AlphaWolf
75 abonnés
829 critiques
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1,5
Publiée le 27 janvier 2022
La mise en place de l'histoire est laborieuse et les quarante cinq premières minutes paraissent interminables : les plans sont terriblement figés, souvent trop longs, et imbibés d'une monotonie assommante. Puis le twist emmène le récit dans une deuxième partie plus intéressante, plus rythmée aussi, mais toujours avec cette distance préjudiciable, et les enjeux, pourtant très forts, n'engendrent aucune émotion. C'est finalement un drame assez symptomatique du cinéma de Fukada, qui s'empare de sujets intéressants avec trop de contemplation et une sorte de fausse pudeur qui laisse souvent le spectateur sur le bas-côté, sans oublier cette photo toujours d'une fadeur extrême.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 15 décembre 2020
Une femme chrétienne fait l'amour avec un visiteur et ami de son mari. Elle est mariée et elle a une fille. Elle va dans les bois et fait l'amour avec cet homme et elle le laisse lui faire l'amour dans la maison. En fait je n'ai pas cru ni apprécié l'histoire racontée. Les familles dysfonctionnelles ne m'intéressait déjà pas beaucoup je suppose que leur religion le fait ressortir comme un film japonais. L'arrivée de l'étranger a un peu pimenté l'histoire mais la description de son impact est restée trop spécifique à mon goût. L'étape suivante m'a semblé difficile à avaler et le reste du film ne m'a rien offert qui m'ait fait revoir mon jugement. Je suppose que ce film n'était vraiment pas pour moi...
Film esthétiquement magnifique avec des très belles photographies, mais je reste sur ma faim, d'abord l'histoire prends du temps à réellement être intéressante, au bout de 50min environ, puis vient l'incident et on se retrouve huit ans plus tard, avec le suspect qui a réussi à s'échapper et une fille en fauteuil roulant dont on ne sait pas le pourquoi du comment, pour le reste le film vient de plus en plus mystérieux avec en apothéose une fin incompréhensible. J'étais rentré dans le film avec un suspens qui montait en puissance, car on se posait plein de questions, comment l'accident c'est produit ? Est-ce volontaire ou pas ? Et enfin si le suspect sera retrouvé ? . Au final on a aucune réponse à ses questions, à partir de là le film n'a plus grand intérêt, hormis pour sa mise en scène et les superbes paysages et images. C'est dommage car j'attendais beaucoup du film au vu de la synopsis.
"Harmonium" est un film culte japonnais... Tous ceux qui n'attribuent pas cinq étoiles à ce Chef d'oeuvre n'ont rien compris à la subtilité de celui-ci... Le mot qui résume ce film n'est pas :"didactique" ou "japonnais", etc., mais : "auto-destruction".
Des personnages intéressants mais qu'on abandonne pour certains encours de route (Yazaka bien sûr mais aussi et surtout son fils), et une intrigue assez prenante si on oublie les invraisemblances mais qui laisse elle aussi un goût d'inachevé, dans un finale inutilement excessif qui ne conclut rien. Le jeu de l'actrice Tsutsui (la mère) est aussi beaucoup trop appuyé.
Le film finit sur un cliffhanger. Inadmissible ! Faire ça pour un film c'est soit pour faire genre, soit car le réalisateur estimait qu'aucune conclusion ne serait satisfaisante pour son film. Dans tous les cas c'est une preuve de faiblesse, un choix facile et médiocre.
Film très esthétique et intelligent , mais extrêmement dur! j'ai regretté de l'avoir vu, il m'a poursuivi pendant plusieurs jours d'où sa force , mais je le mettrai dans la catégorie film sadique ;film trop noir ;
Mais quelle horreur ce film ! Je viens de voir et aimé au moins 3 films du coréen Hong san-soo qui évidemment semblent neuneus à côté j'aime depuis longtemps Ozu et Naruse aussi mais là malgré les très bons acteurs je trouve ce film inutilement cruel. BRRR ! Bon un autre film japonais recent ?
Je cherchais un film japonais quelconque et je suis tombé sur ça, j'avoue que j'ai beaucoup aimé l'histoire et la mise en scène, ainsi que la composition des images. Il y a beaucoup de gros cuts, ça va bien avec ce film où l'ambiance est très froide et anxiogène. Les personnages sont bien développés, les acteurs sont bons et pour un film qui traite du handicap je m'attendais à quelque chose de plus niais même si certains dialogues vers la fin du film sont un peu exagérés. L'histoire se termine quand même sans tomber dans le piège de trop vouloir en rajouter et de tout nous expliquer, ce qui fait sa force je trouve. Bon film, si vous cherchez un truc un peu différent par rapport à d'habitude
franchement pas terrible. ca se regarde au début avec un certain interêt, mais ca finit completement en queue de poisson. surpris de voir une aussi bonne note moyenne
Prix du Jury dans la sélection cannoise « Un certain regard », on peut reconnaitre que ce film en deux parties coupé par une ellipse est sacrément bien écrit et tarabiscoté. Mais quelle idée a eu Koji Fukada de centrer son film sur une famille nippone protestante ? Les chrétiens représentent moins de 2% de la population. Cà on va très vite le comprendre, car ce film profondément plongé dans la culture japonaise à travers une famille standard de la classe moyenne sonde tous les symboles de la morale chrétienne. Si le film montre la foi, l’église, l’harmonium et l’innocence ; il montre comment, dans une famille manquant cruellement d’harmonie (pied de nez au titre) et truffée de secrets : le péché, la culpabilité aboutissent à la punition quasi divine. Le personnage venant mettre à bas le fragile équilibre familial à quelque chose de mystique : mi dieu-mi diable. Ceci nous est asséné parfois lourdement, la symbolique des couleurs entre les vêtements blancs et rouges annoncent par exemple de manière trop ostentatoire le drame à venir. Des lourdeurs, y’en a d’autres et ce jusqu’à une fin de film limite grandiloquente. Dommage, car la morale d’un conte noir à la « Théorème » de Pasolini fonctionne bien tout comme la vision pessimiste de la famille avec cette petite voix sourde en fond : « la famille n’est pas un lieu de bonheur, l’individu doit se mettre entre parenthèse, pour le meilleur temporairement mais pour le pire en définitive ». Des qualités artistiques mais des lourdeurs surtout dans le final. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Tiens, il y a presque quelque chose de "coréen" dans la dose massive de souffrance et de malaise que nous inflige Kôji Fukada au long de son "Harmonium" (titre français bancal car ignorant la seconde partie de film, la plus terrible, alors que le titre original, "Au bord du gouffre" faisait parfaitement l'affaire...) : en suivant les traces de Pasolini ("Théorème", bien évidemment) et en confrontant le récit symbolique de la famille qui se désintègre sous la pression exercée par un élément étranger aux "trucs" du cinéma de fantômes japonais, Fukada trouve des angles inédits pour se livrer à ce qui est apparemment une critique en règle de la sacro-sainte famille japonaise. Pour un spectateur occidental, cet aspect-là n'est certainement pas le plus saillant, mais il sera inévitablement sensible à la déréliction croissante du film, au fur et à mesure que se déroule le mécanisme implacable de la destruction des relations entre les personnages du film. On peut trouver le film accablant, manipulateur même (le personnage de la fillette et son terrible "accident"), on peut - à mon avis à tort - critiquer la facilité des ellipses du récit, mais il est impossible de nier l'extraordinaire précision de la mise en scène de "Harmonium", qui enchaîne des plans magistraux, d'une intelligence parfois même fulgurante. Terminons en soulignant qu'on peut ramener le conflit fondamental du film à la difficulté (l'impossibilité, même...) d'inclure dans un même cadre la famille entière et le "membre rapporté" : on n'y parviendra que deux fois - les deux fois au bord d'une rivière - en ouverture et en clôture d'une tragédie radicale...