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    Harmonium
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    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2017
    Toshio et Akié semblent mener avec leur fille la vie la plus harmonieuse et la plus heureuse qui soit. Mais tout change de manière insidieuse quand survient un ancien ami de Toshio dont on apprend rapidement qu'il sort de prison. Toshio décide pourtant aussitôt de l'introduire dans sa propre maison. Etrange film à la photographie superbe et dont la trame est des plus bouleversantes. Pourtant le film ne m'a pas totalement convaincu. Ce qui m'a gêné, c'est sa construction didactique: c'est un peu comme si le réalisateur avait voulu prouver par a b que la notion même de famille est absurde. Ce n'est pas un point de vue que je partage. 6/10
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 janvier 2017
    A moins d'être maso, mieux vaut éviter ce film long et ennuyeux incompréhensible, qui se complait dans la confusion la plus totale.C'est bien filmé et remarquablement joué mais on reste perplexe devant ce pseudo thriller.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2017
    Les réussites récentes en provenance de Corée ont un peu occulté une évidence historique : le cinéma de la cruauté, en Asie, c'est d'abord celui du Japon. Le jeune réalisateur Koji Fukuda, avec Harmonium, reprend le flambeau après ses illustres confrères du siècle dernier : Masumura, Imamura et Oshima. Harmonium tient sur un secret du passé et un drame au beau milieu de son récit. Le restant est quiétude apparente et vision peu amène de la famille puis, après une superbe ellipse, un lent délabrement de l'harmonie, justement, provoqué par l'apparition traumatique de la vérité. Fukada maîtrise parfaitement son histoire, techniquement parlant (beaucoup de plans qui suivent la marche des protagonistes, tradition japonaise sublimée dans le massé par Mikio Naruse) et aussi narrativement même si un petit resserrement de l'intrigue n'aurait pas été superflue. Le film s'aventure parfois vers des zones d'inconfort maximales et s'offre à l'occasion de petites embardées fantastiques. Il y a beaucoup de bonnes choses dans Harmonium, mais pas toutes abouties, qui incitent à penser que le potentiel de Fukada est considérable.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2017
    Incroyablement complexe et subtil, Harmonium marque l'avènement d'un grand ciénaste, Koji Fukada.

    J'ai découvert Fukada il y a dix ans, au Festival des 3 continents de Nantes, pour un de ses premiers films, qui s'appelait Hospitalité, et qui racontait l'irruption d'un intrus dans une famille tranquille, sous la forme d'une comédie. Le film n'a jamais été distribué en France à ma connaissance.

    Dix ans après, Fukada écrit et réalise un film qui rappelle l'argument d'Hospitalité : un homme s'introduit dans le quotidien d'une famille. Il sort de prison et connaît visiblement le (taciturne) chef de famille. Le ton, cette fois-ci, n'a rien de drôle, et vire progressivement à la tragédie.

    Sans dévoiler une once de l'intrigue (ce serait tellement dommage), on peut dire que le film va nous emmener lentement, mais sûrement, vers des abysses de l'âme humaine. Sous leurs dehors hyper-policés (et très japonais), les personnages couvent de réelles horreurs : violences, frustrations, désirs, culpabilité. Les sentiments ne s'expriment pas vraiment dans Harmonium, mais se matérialisent sous forme d'actions extrêmes.

    Le film ne serait que frappant sans la mise en scène d'une délicatesse extrême de Fukada. Son sens presque maladif du détail (le supplice d'entendre le bruit du coupe-ongle dans une des scène clé du film), sa direction d'acteurs assez fascinante, sa capacité à capter les moments où une vie bascule (l'incroyable séquence de la rivière), son aptitude à nous égarer dans nos propres sentiments : tout cela fait d'Harmonium un film hors norme, une sorte de monstre vénéneux et méticuleux, dont personne ne sortira indemne.

    Le premier film majeur de 2017.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Que dire de ce film? Que j'aurais bien aimé l'aimer parce qu'il avait pas mal de choses intéressantes au premier abord. Puis, au fur et à mesure, un peu comme cette famille, le film s'effondre à force de lourdeurs, de quiproquos. Je le comparerai à un gâteau : plus on rajoute de couches et plus ça devient indigeste.
    Au final, on a un film qui essaie de nous raconter quelque chose entre la culpabilité, le mensonge, le hasard, la vengeance, la trahison, l'infidélité mais qui ne fait pas de choix sinon celui de l'ennui. Et, surtout, un film qui n'Haneke ni tête (excusez-moi pour le jeu de mot mais il y a, à mon avis, une tentative râtée de filiation avec le grand Michael)
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Bien, peut gêner certains car tout n est pas expliqué dans le film.

    En y repensant une douzaine d heures après l avoir vu, il me semble que le sujet du film est la difficulté de comprendre les intentions des autres.

    Pourquoi yasaka vient il
    Pourquoi toshio qui se dit proche, lié à yasaka, ne lui est il pas plus proche
    Pourquoi Akié devient elle comme cela
    Quels sont les désirs de horatu adolescente
    Pourquoi yasaka ne s explique t il pas
    ......

    Il y a par exemple la scène de la rivière lorsque yasaka dit ce qu il pense que toshio attend qu il dise.

    En sortant du film, je pensais que le sujet principal du film est celui de la culpabilité.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Pas vraiment accroché à ce film de Kôji Kukada, pourtant prix du jury Un certain regard à Cannes….trop long, trop dense…trop nippon !!! Des acteurs plutôt mutiques, une mise en scène aride aux couleurs ternes….et j’avais oublié qu’un harmonium n’a vraiment rien d’harmonieux !!! Dans une banlieue plutôt paisible, Toshio, artisan métallier vit avec sa femme Akié et sa fille Hotaru, âgée de 8 ans, seul élément joyeux …Taciturne et introverti Toshio se partage entre son atelier contigu à sa maison et des repas qu’il prend sans mot dire entre sa femme et sa fille. Mère et fille partagent une certaine complicité dans la perspective d’un concert d’harmonium pour lequel la mère confectionne à sa fille une robe rouge…arrive un homme mystérieux tout de blanc vêtu, Yasaka, que Toshio connait et qu’il va héberger et faire travailler…brusque et imprévisible, il va donner des leçons d’harmonium à la fille, et l’épouse va se trouver de plus en plus troublée par cet homme, dont on apprendra qu’il sort de prison pour le meurtre d’un autre homme auquel a participé Toshio sans que Yasaka ne le dénonce…le film devient un thriller intimiste plutôt glaçant …l’étranger par sa présence va dérégler une vie trop lisse…au milieu du film un drame survient sans que l’on ne comprenne vraiment et après une ellipse de 8 années, nous retrouvons la famille où la fille est handicapée, ma mère obsessionnelle, le père à peine moins taciturne….l’histoire est assez tarabiscotée, et l’apparition d’un jeune apprenti qui se dit fils de Yasaka n’arrange rien à la compréhension de l’histoire…Kôji Kukada porte un regard sombre sur la famille, pour lui la famille est une absurdité..l’être humain qui est une entité individuelle, fait une rencontre, se met en couple, devient parent, a des enfants et engage comme si de rien n’était, une vie en commun…mais à bien réfléchir pourquoi vivre avec d’autres…et son film reste marqué par une culture et des codes très japonais, des non -dits et une violente sous-jacente qui m’a laissé très extérieur à l'histoire …
    Lucas J.
    Lucas J.

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    C'est un très beau film.
    A l'image de l'instrument, Harmonium apporte les différentes notes qui composent son histoire à chaque fois avec une nouvelle respiration, donnant à l'ensemble un rythme qui ne s'essouffle pas, et dont l'intrigue nous tient en haleine au fil des foulées.
    Le jeu de l'actrice principale est absolument juste.
    Petit bémol, J'ai trouvé que l'oeuvre manquait d'un peu de musique.
    A voir !
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Surtout ne jamais s'arrêter aux stéréotypes d'une société japonaise paisible et harmonieuse. Derrière ces banlieues pavillonnaires bordées de forêts magnifiques, vivent des familles avec leurs douleurs, leurs secrets et leurs violences refoulées. "Harmonium" raconte le récit d'un père de famille, Toshio, lequel tient une petite entreprise de montage, héritée de son père, qui, du jour au lendemain, se retrouve nez à nez avec un ami de très longue date, récemment sorti de prison, qu'il reçoit chez lui et dans son atelier, contraint par un secret qu'on imagine qu'ils portent ensemble. C'est ainsi le début d'une intrigue aux effets dramatiques puissants. Tout est soigné, calme, tranquille, et pourtant dans la minutie des gestualités, des regards, se cachent le mensonge, le non-dit et l'épouvante des rapports sociaux. Non, l'enfer, ce n'est pas les autres. Admirablement contenu dans cet harmonium, instrument autant d'éclat que de douceur, le film déroule avec brio une famille au quotidien, au bord de la destruction, et pourtant parvenant toujours à gérer les fausses notes ou à jouer sa vie sans partition. "Harmonium" est une œuvre absolument magique et intense. Le spectateur ne s'ennuie pas un seul instant malgré les deux heures, et rentre dans l'intimité de cette famille, comme il le ferait dans un voyage s'il y était invité. On mange avec ces gens, on partage avec ces gens des morceaux de quotidien et des promenades, on tremble avec eux face à l'immensité tragique qui s'opère. Voilà de nouveau un grand film japonais qui invite au voyage, à la méditation et à la beauté.
    Antoine Jouve
    Antoine Jouve

    18 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Probablement le meilleur film japonais de l'année 2016 ! Kôji Fukada incarne vraiment la nouvelle vague du cinéma japonais avec une mise en scène à couper le souffle.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Magnifique drame psychologique sur les démons, ou fantômes, qui hantent nos pensées...et parfois la vraie vie. Une réalisation fine, subtile, formant un supplice chinois psychologique, où le très beau Tadanobu Asano ressort autant que dans "Vers l'autre rive" où on l'avait déjà vue dans un rôle très sobre et profond d'une grande dignité. Le film peut sembler à certains moments limite trop long, ou trop lent. Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour que de fin il passe à pesant, lourd.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Aux côtés de Ryusuke Hamaguchi et Katsuya Tomita, Koji Fukada fait partie de la nouvelle génération de réalisateurs japonais. "Harmonium", Prix du jury de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes 2016, est son 5ème long métrage. Avec ce film, à la fois thriller et mélodrame, Koji Fukada s’annonce à seulement 36 ans comme un réalisateur majeur du cinéma japonais. Jusqu’à présent, il a su se montrer à l’aise dans des genres très différents. Pour atteindre les sommets du cinéma, un objectif que son talent peut lui permettre d’atteindre, la question est posée de savoir si il est préférable pour lui de continuer à papillonner d’un genre à l’autre ou bien de se fixer sur un genre bien précis.
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