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    L'Amant D'un Jour
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    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    129 abonnés 2 228 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2023
    HAUTES SOLITUDES. Que la lumière soit et la lumière déçoit. La routine de Garrel, toujours sur la même vague, sans audace pour surfer. Désaccordé. Edith Piaf aurait aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Jeune je détestais Garrel. Il filmait un peu à l'arrache et ne m'offrait pas cette belle maîtrise que j'aimais chez les américains. C'était au temps de "l'enfant secret".
    Aujourd'hui je l'aime à cause de ça, à cause de sa fidélité à ses thèmes, à son côté Parigot, à son noir et blanc. Ses jeunes comédiennes comme ses films sont plus belles au fil du récit.
    On s'en fout de l'histoire, il faut juste savourer. C'est un Garrel. On part dans un autre monde, faussement proche...
    MSMBMSM
    MSMBMSM

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    "Mauvais" parce que pédant au possible... Le réalisateur qui n'a rien d'autre à dire ou à faire que de filmer sa fille (l'idée même m'insupporte) et sa copine confrontées à un quadra /quinqua, intellectuel-prof-de-philo-bedonnant-dormant-en-pyjama-rayé (Plus lourd comme cliché, tu meurs !!!), le tout, filmé en N&B pour faire "genre" que même le décor de l'appart' à la mode "Les 400 Coups" mais filmé en 2017 (pas en 1959) et faussement défraîchi pour en rajouter, est d'une prétention révoltante ! Quant à justifier la liberté et " l'amour d'un jour " pour une fille de 20 ans en la confinant à "baiser dans les toilettes", est juste une vision SORDIDE de la relation amoureuse... Et Les Cahiers du Cinéma (dont je suis parfois en accord avec leur point de vue exigeant) de crier au chef-d'œuvre... Soyons sérieux, c'est juste un film pour rien ! Ah si... Louise Chevillotte est mimi comme tout avec ses petites tâches de rousseur et pour une première apparition en tant qu'actrice, plutôt convaincante... Point.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    À première vue l'intrigue est intéressante mais elle devient prévisible. En raison de la faible structure dramatique L'Amant D'un Jour est lent. L'histoire est claire. Un professeur de philosophie nommé Gilles (Éric Caravaca) a une relation avec Ariane (Louise Chevillotte) qui est l'une de ses étudiantes. spoiler: La fille de Gilles Jeanne emménage pour vivre avec eux après avoir été expulsée de l'appartement de son petit ami. Plus tard, on découvre qu'Ariane est attirée par les jeunes hommes et qu'elle a également été abattue pour la couverture d'un magazine porno. Une des choses les plus étranges est que Gilles et Jeanne ne comprennent pas qui est Ariane. À mon avis l'actrice prétend tellement être un loup déguisé en mouton que son caractère odieux est évident dès le début. Il y a une chose positive c'est une idée que le faux amour aide le père à établir des relations avec sa fille. Et grâce à l'exemple négatif du comportement d'Ariane Jeanne et son petit ami se sont réconciliés et ont commencé à s'apprécier. Ce qui se passe dans l'âme d'Ariane n'est pas clair quand elle dit à Gilles et Jeanne qu'elle les aime tous les deux. De plus ce qui se passe dans l'âme de tous les personnages de ce film n'est pas clair. Le point culminant est trop vague on regarde aussi Ariane coucher avec un autre jeune homme. Et quelle conclusion devons-nous en tirer ?. Ce n'est pas la première fois. La scène comme celle que nous avons vue au moins deux fois auparavant donc ça ne nous surprend pas du tout. Quant au directeur du travail photographique c'est très simple. Les plans sont plats sans perspective ni profondeur.
    Les mises en scènes ne sont pas bien construites, les gros plans ne sont pas toujours bien connectés avec les images précédentes. Il peut sembler que l'éditeur n'a pas eu assez de temps pour rendre l'image à l'écran de qualité plus technique. Je suppose qu'il aurait été préférable que le réalisateur ait passé plus de temps à travailler avec ses acteurs qu'à réfléchir au rendu des couleurs du film. Pour résumer l'idée du film est en surface et la conception du réalisateur est trop simple pour une expression artistique de qualité...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Louise Chevillotte et Raphaël Naasz sont très bien. Pour le reste, c'est de l'archi convenu, du déjà vu de chez déjà vu. Pas la moindre nouveauté ici, pas l'ombre d'une surprise C'est un film de Garrel de plus dont on ne comprend pas la nécessité. Cette histoire, il l'a déjà raconté en long et en large au moins dix fois. Pourquoi une fois de plus? Épuisant.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Les aventures sentimento-amoureuses de personnages peu intéressants. Les dialogues sont assez plats, la voix off incongrue, les acteurs peu convaincus, et assez mauvais, à l'exception d'Ester Garrel. Une bonne BO.
    Julien F.
    Julien F.

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Monsieur GARREL nous fait subir, au travers de ce film, ce qui est peut être sa vision du rapport femme-homme... Vision sans envergure, ennuyeuse de banalité, à la hauteur de ce film ennuyeux de banalité... Il enfonce des portes ouvertes, et ce n'est pas parce qu'il fait jouer sa fille que le film est meilleur...Les acteurs ont l'air de s'ennuyer...L'utilisation du noir et blanc donne à un bon film un grand attrait, l'absence de couleur des images rendant très purs les idées et les sentiments exprimés. Mais pour un mauvais film, cela ne fait qu'accentuer le désarroi et l'ennui du spectateur... Nous sommes malheureusement dans ce second cas.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Ce film est consternant. Les dialogues sont aussi plats que pleins de banalités tellement parisiano-compatibles ("Je me suis faite avoir." "Dis pas ça, tu étais amoureuse c'est tout!" "Non, je me suis pas faite avoir par lui! Je me suis faite avoir par l'amour..." - "J'ai été marié." "Et la fidélité t'y es arrivé?" "Bof... J'vais pisser."), la réalisation se contente de plans fixes paresseux censés montrer le monde dans sa véracité mais qui font surtout très théatre filmé, l'histoire n'a aucun intérêt, la prononciation ou la prise de son font que l'on doit parfois tendre l'oreille pour saisir le propos, le casting fait la part belle à la famille ou aux amis de la famille, etc...

    Mais bien plus que la faiblesse de la forme, c'est le fond qui me gêne: nous voici face à l'archétype du film de mâle à la française, où une demoiselle forcément chaudasse de 23 ans court après son professeur distingué de 51 ans, le drague pendant tout un trimestre mais se heurte à la vaillante résistance du grand homme qui ne mange pas de ce pain-là avant de finir par céder presque par bonté de coeur et de donner à la demoiselle en pâmoison sa dignité de femme, lui offrant enfin une raison d'exister en ce monde, conjuguant paternalisme de bon aloi et leçons de vie savamment distillées. On reconnaîtra ici le grand fantasme d'une bonne partie de la gente masculine française passé un certain âge: une fille jeune, docile, sexuelle avant tout, en admiration devant son statut de mâle dominant, rentre-dedans et aguicheuse, qui le supplie presque de la laisser le combler... Comme le dirait une philosophe du niveau de Garrel: non mais allô quoi?? Un tel film phallocrate (l'homme pense et domine, la femme court après l'homme, se couche et s'offre) trahit sans doute les fantasmes du réalisateur lui-même mais semble pour le moins déplacé à l'époque du scandale Weinstein.

    Bien sûr, les filles n'en sortent pas grandies non plus: elles sont passablement décérébrées ("C'est dans le Tyrol." "Le quoi? Ah, le Tyrol, c'est une région? Je croyais que c'était un comme un gâteau!"), facilement impressionnables devant les hommes ("Ouais-anh, j'étais aux US pour un reportage sur l'environnement." (non, c'est pas du tout cliché mdr) "Ouah, (pâmoison) cette photo le cadre c'est complètement dingue, t'as vraiment un regard!...), ne vivent que pour la baise (j'aime tes photos donc tu me prends sur le mur dans les toilettes 5 minutes après) et couchent avec à peu près n'importe qui quelques minutes après l'avoir rencontré et à peu près n'importe où. Une vision très parisienne donc, et véritablement consternante. Au secours!
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    Raté en salles, séance de rattrapage pour ce nouveau film de Philippe Garrel. J’avais bien aimé son précédent opus L’ombre des femmes. Outre leur courte durée (1h16 ici, mais une durée parfaite, plus long aurait pu tourner à l’ennui) et leurs images noir et blanc (splendides et toujours de Renato Berta), les deux films ont pas mal de points communs et je pourrais écrire le même article qu’il y a trois ans. Toujours une chronique douce amère autour du couple, sur fond, cette fois, de rapport père/fille. Le tout est toujours aussi élégamment écrit et mis en scène et s’avère être très attachant. Une histoire qui peut sembler banale et insignifiante mais reste, au final, beaucoup moins légère qu’il n’y paraît. Un film aussi simple que complexe. Un joli moment.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 058 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Plus les films de Garrel s'enchaînent, plus ils se ressemblent et ce n'est pas pour me déplaire, parce que tout comme la Jalousie ou l'Ombre des femmes, L'amant d'un jour est vraiment pas mal. Sans rentrer dans les détails de l'histoire ce qui est beau c'est cette capacité à réussir à traiter de quasiment tous les moments de la vie amoureuse, la rupture, le quotidien, les retrouvailles et il s'amuse à les mélanger entre ses différents personnages ce qui donne véritablement une impression de vie, il y a forcément un personnage auquel on va s'identifier vu la quantité de sentiments différents qui est montrée.

    Mais ce que je trouve le plus beau, outre encore une fois une très belle photographie qui laisse les tâches de rousseur de Chevillotte briller de mille deux, c'est la tendresse. Garrel filme quelque chose que les autres ne filment pas, ou rarement, il filme les gens se toucher, il me le contact entre les êtres et ça donne un film extrêmement charnel. Les gens vont s'embrasser, mais pas que, ils vont se caresser les cheveux, se toucher la nuque, se palper lorsqu'ils se prennent dans les bras ce qui ne fait que renforcer l'impression de vérité des personnages et donc notre identification. Ils ne font pas semblant que leurs corps se touchent.

    Le tout, bien entendu, sans jamais tomber dans la vulgarité.

    Bref, un film plein de tendresse qui prend le temps, malgré sa courte durée, de montrer ce qu'est un couple sans jamais trop en faire ou être didactique. Il laisse la vie se développer à l'écran.
    C'est beau.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2017
    Le père (Eric Caravaca) voit sa fille de 23 ans rentrer au bercail après une déception amoureuse alors que lui, vient d'entamer une liaison avec une étudiante du même age : les trois personnes vont devoir cohabiter. Philippe Garrel nous livre ici un film en noir et blanc de seulement 1h14 avec une voix-off assez déplaisante. Ce n'est ni ennuyant, ni transcendant, c'est assez neutre. Les trois acteurs ont un jeu assez juste mais ce fourmillement de sentiments amoureux, de coups de foudre et de ruptures reste assez terne, sans fulgurances. On retiendra quand même la composition névrosée et sensuelle de Louise Chevillotte sur une musique de Jean-Louis Aubert qui n'en n'est pas à sa première collaboration avec le réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Bjr très beau film sur un sujet pas facile, même de nos jours, d'aborder (un adulte, prof, qui vit avec une femme beaucoup plus jeune que lui, étudiante dans sa fac!). La mise en scène centrée sur les quartiers 18/20 de Paris est superbe renforcée par le noir et blanc. L'omniprésence des 3 acteurs principaux tous géniaux donnent une vraie profondeur au scénario. Ces tranches de vie qui s’enchaînent entre les trois personnages dans un quotidien urbain et sans poudre aux yeux (parfois cru) glissent sans accroc. J'avoue avoir été charmé...malgré tout je garde un esprit critique et la fin m'a laissée sur ma "faim" pour ainsi dire c'est toujours un peu comme ça avec les films portraits intimes. A voir.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Le film est assez inutile, pourquoi faire un film comme ça aujourd'hui : noir et blanc, chassé croisé amoureux classique vu et rebattu, dialogues à la touche nouvelle vague... mais il est plaisant à regarder ! L'actrice principale joue à merveille, le jeu de la fille Garrel ne tient pas la route face à ces 2 acteurs (Cavaraca, très bon aussi, comme d'habitude).
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2017
    "L'amant d'un jour" rappelle furieusement le précédent film de Philippe Garrel, "L'ombre des femmes" que j'avais trouvé prétentieux dans ses dialogues, suranné dans sa mise en scène dont une voix off insupportable. Celle ci est toujours présente dans ce film et, cette fois ci, cela fonctionne parfaitement en raison, en particulier, d'une vraie profondeur du scénario et des dialogues. Par petites touches aux émotions variées, Philippe Garrel dresse une cartographie du désir féminin d'un frémissement infini. Outre, une fois de plus, une lumière magnifique en noir et blanc de Renato Berta, la présence irradiante de la nouvelle venue, Louise Chevillotte (dont Philippe Garrel filme délicieusement la moindre tache de rousseur, le moindre souffle, le grain de peau) y est pour beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Ceci est l'histoire d'une fille qui va vivre chez son père après avoir quitté son copain. Elle arrive à l'appart pour découvrir que son père fréquente une des élèves à lui, du même âge qu'elle. L'hostilité de cette situation de départ se transforme progressivement en rapprochement et entre les différents caractères et sentiments du trio. Garrel, disciple direct de la Nouvelle Vague, libère son style qui imprègne une des photographies les plus élaborées des dernières années.

    Comme d'habitude, tout dans le film tourne autour le désir ou le chagrin. Plus qu'un portrait des personnages, Garrel essaye de capter l'évolution du bonheur et des tortures de chaque un. Le manque de retenu sans jugement devient la routine qui provoque la liberté des personnages converge vers celle du réalisateur. Un artiste qui ne se gêne pas de créer des films si modestes. Précisément cette simplicité rend évidentes les supplices les plus compliqués. Une expérience libératrice pour le spectateur.

    Le seul bémol du film c'est le goût amer qui laisse à la fin une fois qu'il met en évidence la supériorité du personnage masculin par-dessus les deux filles, les traitant d'inconscientes face à l'homme: spoiler: l'une infidèle et infantile, l'autre capricieuse, hystérique et qui a tendance à tourner en rond
    . Garrel nous a déjà prouvé qu'il a une sensibilité si précieuse qu'il me paraît impossible qu'il soit machiste. La preuve, la caricature du macho de son film précédent. Cependant, j'attend encore le moment où le personnage masculin de ses récits s’effondrera pour qu'on témoigne ce pathétisme que si bien maîtrise-t-il.

    Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous//////

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